Toute personne qui fait réaliser des travaux de construction, d'extension ou de rénovation du gros œuvre (ossature du bâtiment) par une entreprise doit souscrire une assurance dommages-ouvrage (DO).
Dans le cadre de travaux de construction, l'assurance de dommages couvre les vices et les malfaçons qui menacent la solidité de la construction, même s'ils résultent d'un vice du sol, et des désordres qui remettent en cause la destination de l'ouvrage.
Elle peut intervenir lorsqu'une malfaçon menace la solidité de l'ouvrage lorsque celle-ci survient pendant les travaux de construction. La garantie dommage-ouvrage étant valable 10 ans, si vous repérez par exemple un vice dans votre appartement 6 ans après votre emménagement, un spécialiste va venir l'expertiser.
La garantie décennale est obligatoire dès que l'on entreprend des travaux de construction, d'extension et de rénovation sur la structure du bâtiment. L'assurance couvre les malfaçons qui n'étaient pas décelables lors de la réception des travaux. Elle est souscrite avant le démarrage des travaux.
Elle protège l'ensemble des équipements dissociables d'un ouvrage durant les deux ans qui suivent la réception des travaux. Également appelée "garantie de bon fonctionnement", elle couvre entre autres les portes intérieures, les moquettes, les appareils électriques fournis à la livraison.
Pendant 2 ans : garantie de bon fonctionnement
La durée de la garantie de bon fonctionnement est de 2 ans suivant la réception des travaux. Elle peut être allongée si le contrat le prévoit. Cette garantie impose au constructeur de réparer ou remplacer les éléments d'équipement défaillants.
Elle a une durée minimale de deux ans à compter de la réception du bâtiment par le maître d'ouvrage. En dehors de l'assurance décennale qui peut être nécessaire, une entreprise de peinture bâtiment doit avoir une assurance responsabilité civile ou RC pro valide.
La Dommages-ouvrage (DO) ne concerne que le maître d'ouvrage privé ou professionnel (promoteur par exemple) et assure toute la construction. La décennale concerne tous les professionnels participant à la construction et ne les assure que pour les seules prestations.
L'assurance dommages-ouvrage pour le gros œuvre
En tant que maître d'ouvrage, vous devez obligatoirement souscrire une assurance dommage-ouvrage dans les 2 cas suivants : Le chantier a un impact sur la solidité de la maison, comme dans le cas de travaux sur les fondations, les murs, le toit ou encore sur le plancher.
Quelle procédure en cas de sinistre ? Si des dommages sont constatés après la réception de l'ouvrage, l'assuré peut déclencher la garantie assurance Dommages-Ouvrage pour financer le coût des travaux de réparation avant même que la décision juridique soit rendue.
Avec la garantie dommage-ouvrage, le propriétaire ne perd pas de temps à rechercher à quel artisan incombe la faute. Il déclare simplement le sinistre à son assureur et qui après évaluation des dégâts, prend en charge le financement des travaux.
L'assurance dommage ouvrage pour les promoteurs immobiliers ou les vendeurs. Dans le cadre de la revente de bien, c'est le promoteur immobilier ou la personne à l'origine du projet de construction qui devra souscrire et payer les frais d'assurance dommages ouvrage.
Pourquoi souscrire une assurance dommage ouvrage ? Premièrement le contrat d'assurance dommages ouvrage protège votre construction en cas de sinistre de nature décennale. En effet elle permet une indemnisation rapide et sans franchise, sans attendre de déterminer les responsables des travaux de réparation.
C'est un contrat sur-mesure souscrit chantier par chantier, qui garantit en tout sauf les dommages accidentels affectant le chantier au cours de sa réalisation. Le tout sauf signifie que le contrat garantit tout les événements, sauf ceux figurant aux exclusions. La garantie est par conséquent très large.
L'assurance de l'activité : dommages provoqués dans le cadre de votre activité pouvant engager la responsabilité civile, environnementale, juridique ou autre de votre entreprise. L'assurance de personnes : protection sociale, retraite, prévoyance, déplacements professionnels…
Voici quelques-uns des ouvrages exclus absolument de l'obligation légale d'assurance décennale : tous les ouvrages qui sont liés aux travaux publics, notamment sur des autoroutes, des ponts, des pistes d'aéroport, des tunnels ou encore des voies ferrées.
242-1 les ouvrages maritimes, lacustres, fluviaux, les ouvrages d'infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, héliportuaires, ferroviaires, les ouvrages de traitement de résidus urbains, de déchets industriels et d'effluents, ainsi que les éléments d'équipement de l'un ou l'autre de ces ouvrages.
L'assurance DO permet d'obtenir le remboursement des réparations du bâtiment couvertes par l'assurance décennale, sans attendre l'intervention d'une décision de justice. Effectuer une demande de réparation au titre de la garantie décennale sans avoir d'assurance DO est donc tout à fait possible.
Il peut se concrétiser en une perte de chance d'obtenir réparation sur le fondement de cette assurance obligatoire manquante. Cette perte de chance suffit à imposer la condamnation personnelle du professionnel constructeur. Il sera alors tenu légalement d'indemniser les préjudices subis par le maître d'ouvrage.
Le maître d'ouvrage n'a aucune compétence technique en travaux. Au contraire, le maître d'œuvre est un professionnel du BTP et il apporte une véritable expertise dans la gestion du chantier depuis la conception jusqu'à la livraison.
Les travaux de peinture seront donc à la charge du propriétaire bailleur. Par exemple : un logement est loué à un locataire avec des peintures refaites à neuf et que le locataire quitte le logement 10 ans plus tard, les travaux de peintures liés aux années passées seront totalement à la charge du propriétaire bailleur.
La garantie décennale est obligatoire et couvre les travaux de plomberie liés au gros oeuvre (indissociables de la construction) sur une durée de 10 ans suivant la livraison du chantier.
une garantie de deux ans et s'il rentre le produit après 15 mois, il a encore droit à neuf mois de garantie après la réparation. Conseil. Après la réparation, vous ne devez donc pas à nouveau donner une garantie de deux ans sur le produit que vous avez réparé, pas même sur une pièce de rechange que vous auriez placée.
On entend par second œuvre tous les travaux qui permettent que la construction neuve soit à l'abri de l'humidité et du froid, cela comprend tout d'abord les travaux d'isolation thermique et phonique, les installations de chauffage et climatisation notamment.