Les fractures de l'extrémité proximale du fémur sont fréquentes chez les personnes âgées. Elles sont liées à l'ostéoporose, ce qui explique qu'elles frappent plus précocement et plus fréquemment les femmes que les hommes.
Les plus fréquentes sont : la fracture cervicale, celle qu'on appelle la fracture du col du fémur ; la fracture trochantérienne, située sur le massif trochantérien (c'est-à-dire plus bas sur l'os fémoral du membre inférieur).
Les fractures des vertèbres, du col du fémur et du poignet sont les plus fréquentes.
Si les fractures ostéoporotiques les plus fréquentes sont les tassements vertébraux, les fractures de l'extrémité supérieure du fémur (FESF) sont les plus graves, pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
Les fractures de l'extrémité supérieure du fémur sont graves. Elles compromettent le pronostic vital chez les personnes âgées et le pronostic fonctionnel chez les plus jeunes.
Fracture partielle : Dans ces cas, la fracture ne traverse pas entièrement l'os. Fracture de stress : Dans ces cas, l'os se fissure, et il est très difficile de le retracer sans imagerie. Fracture stable : Dans ce cas, les extrémités cassées de l'os s'alignent et sont à peine déplacées.
Les fractures les plus fréquentes sont celles du poignet, des vertèbres ou du col du fémur. Il peut s'agir d'une chute de la hauteur de la personne, d'un simple choc ou, rarement, d'une fracture spontanée (un os qui se casse tout seul).
Le risque de fracture du col du fémur suite à une chute augmente tout d'abord avec l'âge. En effet, divers problèmes de santé (troubles de la vue, perte d'équilibre, malaise etc.) accentuent le risque de chute et la fragilité osseuse augmente le risque de fracture associée chez les personnes âgées.
Les fractures de la hanche surviennent généralement chez les personnes âgées et sont souvent dues à une chute mineure, particulièrement chez les personnes souffrant d'ostéoporose. Les médecins confirment le diagnostic avec des radiographies ou parfois d'autres examens d'imagerie.
La fracture de la jambe est une cassure du tibia et/ou du péroné (appelé aussi fibula). Elle ne concerne pas les articulations du genou ou de la cheville. Les traumatismes en sont les principales causes. La fracture est de gravité variable selon son type : fracture simple ou complexe, fermée ou ouverte.
La complication principale reste la survenue de fractures : plus de la moitié des femmes de plus de 50 ans auront une fracture secondaire à l'ostéoporose durant leur vie (ce qui représente environ 260.000 fractures par an en France chez les femmes), cette dernière pouvant comporter un risque vital chez la personne âgée ...
Les fractures de fatigue peuvent mettre en cause les os de la cuisse, du bassin ou le tibia. Plus de la moitié des fractures de fatigue impliquent la partie inférieure de la jambe, le plus souvent les os du milieu du pied (métatarsiens).
Les morceaux d'un os cassé sont parfois relativement bien alignés. Cependant, en général, ils sont tordus, pliés, séparés ou coincés ensemble. Parfois, l'os est cassé en plusieurs petits morceaux. On parle de fracture ouverte lorsque l'extrémité pointue d'un os cassé a perforé la peau.
Des malaises plus fréquents avec l'âge
La chute de la tension artérielle ( hypotension orthostatique) lors du passage de la position couchée ou de la position assise à la position debout est due à des troubles du rythme cardiaque, des médicaments, une déshydratation ou une dénutrition, une anémie, etc.
La fracture de fatigue est aussi nommée fracture de stress. Elle peut être définie comme une fracture osseuse incomplète due à un stress trop important et/ou répété. Elle se traduit par des fissures au niveau de l'os. La fracture de stress est ainsi un type de fracture bien particulier.
Les complications précoces (infection du site opératoire, embolie pulmonaire...) sont rares mais graves ; les complications secondaires et tardives : pseudarthrose, (non-consolidation de la fracture), ostéonécrose de la tête du fémur, descellement de prothèse…). Elles nécessitent le plus souvent une ré-intervention.
La fracture de l'extrémité supérieure du fémur ou fracture de la hanche est une cassure de l'os pouvant survenir à deux niveaux : au niveau du col, on parle alors de fracture cervicale ou de fracture du col du fémur ; au niveau du trochanter, on parle alors de fracture trochantérienne.
Le col du fémur (du latin femur)est une partie du fémur, qui correspond à l'os unique de la cuisse situé entre la hanche et le genou.
En effet, si la fracture n'est pas déplacée (c'est-à-dire si les fragments de l'os restent en place), la déformation n'est pas visible. La personne peut marcher, même si c'est douloureux.
La fracture du col du fémur ou du trochanter (appelée fracture de la hanche) touche essentiellement les personnes âgées. Elle se traduit par des douleurs importantes et l'impossibilité de se relever ou de s'appuyer sur la jambe. Il s'agit d'une urgence chirurgicale.
Symptômes, premiers signes
Une déformation du membre peut être visible ainsi le membre lésé apparaît comme raccourci et tourné en rotation externe. Un hématome peut apparaître rapidement, surtout si le sujet observe un traitement anti agrégant ou anti coagulant au long cours.
Os long, le plus solide du squelette. Sa courbure a évoluée avec l'acquisition de la bipédie au cours de l'évolution de l'espèce. Il supporte le corps humain a plus de quatre fois son poids.
La seule manifestation de l'ostéoporose est la douleur liée à la survenue de fractures pour des traumatismes minimes, par exemple suite à une simple chute de sa hauteur. Les modifications du tissu osseux responsables de la fragilité du squelette sont indolores, sauf en cas de fracture.
L'ostéoporose est 2 à 3 fois plus fréquente chez la femme que chez l'homme, en raison de la ménopause. En France, autour de l'âge de 65 ans, on estime que 39% des femmes souffrent d'ostéoporose. Chez celles âgées de 80 ans et plus, cette proportion monte à 70%. Mais les hommes ne sont pas pour autant épargnés.