Pour Mill, c'est l'essence même de la conscience. Aussi, le besoin d'être en harmonie avec ses sentiments et ses aspirations et ceux de ses semblables, ou moins que ça, de penser qu'ils ne sont pas en conflit avec les siennes et ne s'y opposent pas.
Pour John Stuart Mill, « le bonheur est la seule fin de l'action humaine et la promotion du bonheur est la pierre de touche qui permet de juger la conduite humaine ; de là s'ensuit nécessairement que le bonheur doit être le critère de la moralité (1). »
Mill consacre de longs développements à l'utilitarisme, qu'il définit comme «la doctrine qui fait du principe d'utilité – ou principe du plus grand bonheur – le fondement de la morale». Le but de l'humanité et le défi de toute société consistent à réduire l'écart entre le bonheur individuel et le bonheur public.
Mill regroupe ces trois sens en deux : la nature est soit les propriétés du monde extérieur et les lois qui les régissent nécessairement ; soit ce qui arrive sans les hommes.
Au centre de cette position il y a donc l'idée que la liberté des individus est un principe plus important que la préoccupation du bonheur, de la santé ou de la rationalité de ces individus, mais qu'elle est moins forte que le principe fondateur de la société : assurer la vie pacifique de tous avec tous.
Marianne est le visage choisi pendant la Révolution française pour représenter la Liberté et la République. Son bonnet est appelé "bonnet phrygien".
Rousseau (1712 – 1778) dit ainsi, dans ses Lettres écrites de la montagne (1763) : On a beau vouloir confondre l'indépendance et la liberté, ces deux choses sont si différentes que même elles s'excluent mutuellement.
Contraindre ou punir quelqu'un pour son propre bien n'est pas légitime. On peut l'inciter à adopter un comportement "sage" ou "meilleur pour lui", mais pas le forcer à agir. Le harm principle est très influent au sein de la tradition libérale, qui l'interprète souvent comme un principe uniquement politique.
La contrainte ne se justifie que lorsque la conduite dont on désire détourner cet homme risque de nuire à quelqu'un d'autre. Le seul aspect de la conduite d'un individu qui dépende de la société est celui qui concerne les autres. Mais pour ce qui ne concerne que lui, son indépendance est, de droit, absolue.
L'utilitarisme est une doctrine éthique qui prescrit d'agir (ou de ne pas agir) de manière à maximiser le bien-être collectif, entendu comme la somme ou la moyenne de bien-être (bien-être agrégé) de l'ensemble des êtres sensibles (dont on peut omettre ceux qui ne sont pas affectés par l'acte considéré).
Mill insiste particulièrement sur le fait que la morale utilitariste fixe comme but des actions humaines le bonheur du plus grand nombre, et non celui de l'agent seul.
L'utilitarisme est une théorie éthique normative selon laquelle notre obligation morale est de maximiser le bien, c'est-à-dire l'utilité. L'utilité est définie en fonction du plaisir et de la souffrance, des préférences ou des intérêts satisfaits.
John Stuart Mill reconnaît qu'il est noble mais rare de se sacrifier pour une cause qui contribue avec dignité à augmenter la somme du bonheur des autres, « La morale utilitariste reconnaît aux êtres humains le pouvoir de sacrifier leur plus grand bien pour le bien d'autrui.
Jeremy Bentham (1748-1832), le philosophe réformateur. Jeremy Bentham est unanimement reconnu comme le père de l'utilitarisme. C'est, en effet, lui qui en a posé les principes et qui a œuvré toute sa vie pour sa reconnaissance, sa diffusion, son application et sa postérité.
Dans L'utilitarisme, Stuart Mill salue chez Bentham la démarche qui a consisté à déduire des pans entiers du droit positif à partir du « common ground » que représente le principe d'utilité [U, 40], c'est-à-dire du « plus grand bonheur pour le plus grand nombre » et non à partir des goûts et des dégoûts de chacun, ...
Pour Mill, le paternalisme n'est le plus souvent qu'une façon de légitimer une forme de « police morale » qui constitue un obstacle majeur à l'individualité et à la liberté.
Les libertés individuelles sont des libertés que l'individu exerce seul (Liberté d'aller et venir, liberté d'opinion, le droit de disposer de son corps, le droit à la vie privée, à la sureté), les libertés collectives sont celles que l'individu exerce en groupe (Liberté de réunion, d'association, liberté de la presse, ...
Par ailleurs la liberté semble illusoire parce que nous sommes occupés à chercher ce qui nous est utile et à satisfaire nos désirs, nous avons conscience des fins que nous poursuivons, nous avons l'impression d'être libre, mais c'est une illusion, car nous ignorons en général les causes qui nous déterminent à désirer ...
La liberté vous donne l'occasion de ressembler à ce que vous voulez être. Ou faire ce que vous voulez faire - comme le modèle David. Parfois, vous vous sentez obligé de faire des choses ou d'adopter une apparence que vous n'aimez pas, mais la liberté signifie aussi la liberté de choisir et la liberté de dire non!
Si la liberté n'apparaît que là où les autres la reconnaissent, si elle dérive toujours d'un contrat formel ou du moins d'un accord tacite, l'indépendance est un fait dans la nature, elle traduit un équilibre, que l'on ne décrète pas mais que l'on peut constater, entre ce que nous voulons et ce que nous avons.
L'ânkh (en hiéroglyphes égyptiens : ☥), également connue sous les différentes appellations de croix ansée, croix de vie, clé de vie, croix égyptienne, croix du Nil, est un hiéroglyphe représentant le mot ˁnḫ, qui signifie « vie ».
Drapeau blanc, croix rouge, casques bleu ciel, colombe, rameau d'olivier, drapeau olympique ou aux couleurs de l'arc-en-ciel… les symboles de la paix ne manquent pas pour rendre visible le retour à la paix ou symboliser les luttes pour la paix.
Le trèfle à quatre feuilles, un incontournable parmi les symboles qui portent chance. Et si l'on allait faire un tour du côté de l'Irlande ? Le troisième élément de bon augure n'est autre que le fameux trèfle à quatre feuilles. Nul doute que vous en avez déjà entendu parler comme symbole de chance suprême !
Il considère que ce qui est utile est bon et que l'"utilité" peut être déterminée de manière rationnelle. L'utilitarisme est fondé sur le seul critère de l'optimisation du "plus grand bonheur possible pour le plus grand nombre de personnes", postulant que le bien-être de tous est un bien pour l'ensemble des hommes.
Bentham considère que le bonheur est lié à la quantité de plaisir. Il en a donc une conception quantitative, arithmétique. Pour Mill, au contraire, ce qui importe est la qualité des plaisirs. Par exemple, les plaisirs de l'esprit sont plus importants que ceux du corps.