Harki, prononcé [ʔaʁki], désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie française dans une formation paramilitaire. Harki désigne par extension une partie des supplétifs engagés dans l'armée française durant la guerre d'Algérie sans avoir le statut de militaires.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe.
Les harkis sont une classe à part des soldats musulmans de l'armée régulière (FSNA ou Français de souche nord-africaine), qui sont 85 000 en 1960. Au total, durant la guerre, l'armée française recense 160 000 contractuels harkis, moghaznis, GMPR (devenus GMS) et un peu plus de 110 000 réguliers.
Les Harkis étaient des supplétifs français musulmans engagés pendant la guerre d'Algérie par l'armée française, aux côtés de laquelle ils formaient une catégorie de soldats irréguliers.
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
Les harkis arrivent donc en France, regroupés dans des camps d'internement militaires comme celui de Rivesaltes dans les Pyrénnées-Orientales ou de Bias dans le Lot-et-Garonne.
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Mais la raison la plus profonde est que de Gaulle ne considérait pas les harkis comme de vrais Français. Il l'a clairement exprimé lors du Conseil des ministres du 25 juillet 1962 : « On ne peut pas accepter de replier tous les musulmans qui viendraient à déclarer qu'ils ne s'entendront pas avec leur gouvernement !
Plus que leur engagement militaire, c'est donc l'Indépendance qui offrit aux anciens harkis et aux indigènes d'Algérie, une nationalité et une citoyenneté française, restée jusque-là hors d'atteinte malgré 130 ans de colonisation.
L'intention de l'armée française est de disperser les familles d'un même village afin d'éviter la reconstruction d'une communauté en France. C'est en 1974 seulement que les harkis réfugiés en France obtiennent le statut d'anciens combattants.
Lorsque l'indépendance de l'Algérie est proclamée, en juillet 1962, plusieurs Européens et harkis quittent le pays pour se rendre en France. D'autres, restés au pays, seront victimes d'une sévère répression.
La violence inouïe à l'égard de ceux qui, par choix, par conviction ou par hasard, se sont enrôlés dans les «harkas» pour devenir des supplétifs de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, intervient juste après l'indépendance de 1962.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
22 membres du Commando Georges sont massacrés à Saïda en avril 1962 . Certains ont été égorgés, d'autres massacrés à coups de baïonnette, de pique, de pierre.
La guerre d'Algérie, menée par la France de 1954 à 1962 contre les indépendantistes algériens, prend place dans le mouvement de décolonisation qui affecta les empires occidentaux après la Seconde Guerre mondiale, et notamment les plus grands d'entre eux, les empires français et britannique.
Explication reprise par le Robert : « Pied-Noir, (1901) a d'abord désigné un chauffeur sur un bateau, par allusion au fait qu'il travaillait pieds nus dans la soute à charbon ; de ce que les chauffeurs qui effectuaient le service sur des bateaux français en Méditerranée étaient en général des Algériens, le mot a servi ...
La guerre est surtout due au refus des gouvernements français et des colons de remettre en cause les profondes inégalités civiles, politiques et économiques entre la population d'origine européenne (les colons ou « pieds noirs » installés par vagues successives depuis 1830) et la population arabo-berbère de religion ...
Le montant maximum de l'indemnité est de 16 000 euros (lire ci-contre). Nous attendons plusieurs dizaines de milliers de demandes.
En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable d'incarner cet Etat.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
Le 23 février 2022, le Gouvernement a promulgué la loi portant reconnaissance de la Nation et réparation des préjudices subis par les harkis, par les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et par leurs familles du fait des conditions de leur accueil sur le territoire français.
Loi du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l'indignité de leurs conditions d'accueil et de vie dans certaines structures ...
Infrastructures déficientes, aménagement inadapté
La disponibilité et l'état des infrastructures touristiques constituent un point noir pour tous les professionnels du secteur. « Nous avons seulement 50 000 lits en bord de mer. », rappelle Said Boukhelifa. Au total, l'Algérie compte un peu plus de 110 000 lits.
En avril 2019, ellles sont estimées à 72 milliards de dollars puis, début 2020, à 62 milliards de dollars ; elles sont estimées à près de 43 milliards début 2021.
Une fois l'Algérie entrée dans la domination coloniale française en 1830, environ 15 000 Turcs ont été expulsés vers Smyrne ; de plus, de nombreux Turcs (aux côtés d'autres indigènes) ont fui vers d'autres régions de l'Empire ottoman, notamment en Palestine, en Syrie, en Arabie et en Égypte.