19 Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C'est à moi qu'appartient la vengeance, c'est moi qui donnerai à chacun ce qu'il mérite, dit le Seigneur.
C'est la recommandation de l'apôtre Paul aux Éphésiens : « Si vous êtes en colère, ne tombez pas dans le péché ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère. Ne donnez pas prise au diable » (Ep 4, 26-27).
Nous vous proposons aujourd'hui de porter sur l'un d'entre eux, la colère, un péché qui a ceci de particulier de correspondre à une émotion primaire, un regard décalé. Un regard éclairé de quelques considérations scientifiques qui encourageront peut-être certains à apprendre à maîtriser leur colère.
Un bon moyen de maîtriser sa colère consiste à laisser passer un peu de temps. Je ne dis pas qu'il faut attendre indéfiniment, ni même plus d'un jour ; la Bible nous recommande en effet de ne pas nous coucher sur notre colère. Ce que je veux dire, c'est qu'il est bon d'attendre cinq minutes avant de réagir.
« L'Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche en bonté » (Psaumes 103:8).
La colère sert donc à mettre des barrières, à dire « stop » à une situation qui ne nous convient pas. Elle donne une impression de reprise de contrôle et de sécurité. Cependant, elle fatigue beaucoup celui ou celle qui l'a vit, et elle nuit aux relations avec l'entourage car elle se mue souvent en agressivité.
Canaliser sa colère avec François de Sales (2/5)
Saint François de Sales définit la colère comme une boursouflure du cœur, souvent accompagnée d'un « appétit de vengeance ».
Des techniques de relaxation peuvent contribuer à réduire la colère, comme respirer lentement et profondément et détendre chaque groupe musculaire. Nos pensées influencent nos émotions. Porter trop d'attention à nos pensées négatives, comme « ceci est tellement injuste », nourrit la colère.
Thomas les péchés les plus grave sont les péchés qui sont directement contre Dieu : L'infidélité, le désespoir et la haine de Dieu. La passion peut indirectement mouvoir la volonté, et cela de deux façons: – En épuisant l'énergie de la volonté.
Injustice, insatisfaction, remise en cause personnelle, préjudice, agression ou sentiment de frustration… Les éléments déclencheurs de la colère peuvent être nombreux. C'est en nous-mêmes qu'il faut chercher la cause profonde et le moyen de faire face à cette émotion.
Une colère non maîtrisée peut nuire à bien des aspects de la vie. Elle peut être source de conflits avec la famille, les amis, les collègues et même mener à des démêlés avec la justice. Certaines des conséquences malsaines sont plus difficiles à reconnaître.
Christian Godin : Le péché capital est le péché qui génère des fautes morales et des crimes, ce n'est pas le crime lui-même. Cela nous étonne que la colère et la gourmandise figurent dans la liste des sept péchés capitaux, mais la colère, par exemple, peut engendrer la violence, l'injustice, la vengeance, le crime.
Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus; mais plutôt qu'il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.
Sa finalité est d'obtenir que l'entourage réagisse. L'irritation, l'exaspération, liées à la déception désespérante est une réaction au fait d'être incompris, ou empêché d'agir. Sa finalité est d'obtenir d'autrui une réaction différente. La colère est la réaction à l'envahissement inadéquat de ses frontières.
« Seigneur Dieu, Père tout Amour, Jésus mon Berger, Esprit Saint Lumière ; je prends maintenant la décision, en mon âme et conscience, de T'autoriser, Seigneur Jésus-Christ, à manifester ta Bonté et ton Amour dans toute ma vie et dans tout ce qui m'entoure et m'arrive. Je Te donne le contrat sur ma vie entière.
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug st doux, et mon fardeau léger.» Matthieu 11, 28-30.
Prenez un peu l'air, respirez profondément, marchez un peu.
« Des exercices réguliers de respiration abdominale et de cohérence cardiaque permettent aussi d'apprendre à se calmer rapidement », et donc faire refluer la mauvaise humeur, explique Yvan Paquet, chercheur.
Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve la fatigue mentale et physique, des changements hormonaux (cycle hormonal, syndrome prémenstruel, ménopause, andropause...). Parfois, cela peut être le symptôme d'un mal-être plus profond.
La colère peut être déclenchée par des choses très diverses. La colère est essentiellement une réaction à une injustice imaginaire ou réelle. Nous croyons qu'une personne nous a fait, ou menace de nous faire, du mal, que ce soit à nous-mêmes ou à une personne à qui nous tenons.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile… Il est généralement plus simple de détecter l'impulsivité chez l'autre, tandis qu'on a du mal à la reconnaître chez soi-même.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
La tension musculaire, l'augmentation du rythme cardiaque et de la respiration, la migraine, la fatigue, l'emploi d'un ton agressif, les gestes impulsifs sont des signes qui vous permettent de reconnaître la colère.