Définition. Excédent du volume global de la dépense nationale sur le volume global des disponibilités nationales en biens et services, tel qu'il ressort de prévisions exprimées en valeur.
Différence entre le taux de hausse des prix d'un pays et celui d'un de ses partenaires économiques, ou de l'ensemble, ou d'un sous-ensemble de ceux-ci.
Il y a écart déflationniste lorsque le revenu global d'équilibre est inférieur a l'équilibre de plein emploi.
Inflation par l'offre dans laquelle on distingue : l'inflation due à la hausse des coûts de production, souvent liée à l'augmentation des salaires, mais parfois au coût des matières premières. l'inflation par les profits provoquée par la recherche d'un maximum de profit de la part des détenteurs du capital.
La théorie quantitative de la monnaie
Surtout Friedman permet d'expliquer le phénomène de « stagflation » (croissance faible et inflation forte) auquel sont confrontés les pays occidentaux dans les années 1970, notamment suite aux chocs pétroliers de 1973 et 1979.
On parle généralement d'inflation rampante en-dessous de 10%, d'inflation galopante à partir de 10% et d'hyperinflation dans les cas de croissance extrême du taux d'inflation 18. L'inflation est calculée par les institutions européennes grâce à l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH).
Il convient de noter que l'inflation peut être influencée par différents facteurs, notamment la demande et l'offre, les coûts de production, la croissance économique, la politique monétaire, les fluctuations des taux de change, les chocs pétroliers, les changements de réglementations, etc.
Logement, crédit, alimentation, chauffage, essence : les prix n'en finissent plus de grimper. La pandémie, la guerre en Ukraine, les pénuries ont été pointées du doigt, tandis que les industriels nient en bloc tirer parti de la crise.
Un niveau modéré d'inflation est une bonne chose pour l'économie. Avec une inflation modérée, les salaires ont tendance à augmenter, et bien que les prix des produits augmentent également, les deux vont de pair, ce qui permet aux consommateurs de continuer à acheter.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Symétriquement, la déflation alourdit le poids réel des dettes : la valeur des dettes passées augmente car la quantité de monnaie qu'elles représentent correspond à un pouvoir d'achat plus important. Elle équivaut donc à un transfert de richesse des débiteurs vers les créanciers.
La déflation est l'opposé de l'inflation. Alors qu'en cas d'inflation, l'argent perd de sa valeur et que les prix ne cessent de croître, en cas de déflation, les prix des biens et des services baissent et la valeur de l'argent augmente.
La déflation est l'inverse de l'inflation, c'est-à-dire une baisse durable et généralisée des prix. La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation, qui désigne une diminution du taux d'inflation (c'est-à-dire un ralentissement du rythme d'inflation).
Lorsque la demande de produits ou de services s'accroît mais que l'offre de produits et services n'arrive pas à s'adapter à ce surcroît de demande, les prix sont poussés à la hausse.
Concrètement, lorsque l'inflation est trop élevée, la BCE augmente ses taux d'intérêt, en vue d'entraîner une baisse des dépenses dans l'économie, ce qui ralentit alors le taux d'inflation.
Si elle progresse trop rapidement, avec une hausse des prix plus rapide que celle des salaires, l'Etat peut décider de relever ses taux d'intérêt. Ce faisant, il décourage l'emprunt et encourage l'épargne, ce qui tend à ralentir l'économie – et à réduire l'inflation.
Pour stabiliser les prix, et donc limiter l'inflation, la Banque centrale joue généralement sur les taux d'intérêt. La logique est assez simple : lorsque les taux d'intérêt sont bas, les particuliers et les entreprises seront plus enclins à souscrire un crédit pour financer leurs projets.
➢ Les effets négatifs :
- diminue les ressources des titulaires de revenus fixes (épargnants, créanciers…), car les taux d'intérêt qui les rémunèrent sont inférieurs à l'inflation. - déséquilibre les échanges avec l'étranger. - peut provoquer une crise sociale si les salaires ne suivent pas.
Or, un des moyens de lutter contre l'inflation est de jouer sur les taux d'intérêts. En les augmentant, il devient plus cher d'emprunter : les gens préfèrent alors épargner plutôt qu'investir et la masse monétaire en circulation -donc l'inflation- se réduit.
Si l'on prend le seul mois de mars, les hausses les plus fortes touchent les viandes surgelées (+31,6% par rapport à mars 2022), les mouchoirs en papier (+30,4%), les conserves à base de pâtes (+30,3%), le papier toilette (+27,4%) et la moutarde (+27,3%).
Les prix des pâtes alimentaires, des céréales, de la viande et des produits laitiers (fromage, beurre) ont également subi une augmentation importante, de 14 % à 24 %. Les raisons de l'inflation alimentaire sont multiples.
Les prix alimentaires flamberont encore en 2023
L'Insee prévoit une « contribution assez faible autour de la mi-année » pour les frais d'énergie à l'inflation, alors que celle-ci a été le moteur de la hausse des prix pendant des mois. Source : Insee, note de conjoncture du mardi 7 février 2023.
L'Institut national des statistiques constate qu'en juillet 2023, le taux de l'inflation a atteint 4,3%, soit une baisse de 1,8% par rapport à juillet 2022. Cette légère baisse de l'inflation est due notamment au recul des prix de l'alimentaire qui, jusque là, tiraient vers le haut l'augmentation globale des tarifs.
Une hausse globale des prix
Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d'autres diminuent. On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services.
Depuis l'été 2021, l'inflation a brusquement augmenté. Entre juillet 2021 et juillet 2022, elle est passée de 1,5% à 6,8%. Début 2023, elle atteint même 7,2%. Néanmoins, la France reste en dessous du niveau de la zone euro (8,5% en février 2023 après 9,1% en août 2022).