Émotion vive, souvent accompagnée d'un sentiment de plénitude, éprouvée par l'individu lorsque ses désirs et ses besoins sont satisfaits. La joie se distingue donc du plaisir par sa durée et son intensité, mais aussi du bonheur, qui est davantage un idéal.
La joie a pour rôle principal de renforcer le bien-être et le lien social : elle permet à notre corps de produire de l'ocytocine, de la sérotonine, de la dopamine, des hormones qui améliorent le sentiment de bien-être et nous poussent à reproduire ce qui nous amène de la joie.
Le bonheur est un état d'être, la joie est une émotion, il faut cultiver les attitudes qui favorisent son émergence.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonnum).
Comme l'écrit Isabelle Filliozat, la joie naît du sentiment d'être relié. On se sent alors profondemment exister et en communion. Parfois nous vivons cela tout simplement en regardant un beau paysage ou un coucher de soleil.
La joie est une émotion vive, agréable, limitée dans le temps. C'est un sentiment de plénitude qui affecte l'être entier au moment où ses aspirations, ses ambitions, ses désirs ou ses rêves viennent à être satisfaits d'une manière effective ou imaginaire.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés. Le fait que le bonheur soit la fin ultime de tout être humain est, pour les Grecs anciens, une conviction que l'on ne songe pas à remettre en cause.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
« Vivre dans la jouissance, éprouver toutes les formes de désirs et les assouvir, Voilà, c'est cela la vie heureuse ! » Pour Socrate, la conception du bonheur de Calliclès et son mode de vie ressemblent au sort des Danaïdes, ces femmes condamnées à remplir à jamais un tonneau percé.
1. Sentiment de plaisir, de bonheur intense, caractérisé par sa plénitude et sa durée limitée, et éprouvé par quelqu'un dont une aspiration, un désir est satisfait ou en voie de l'être : Ressentir une grande joie. Être fou de joie. 2.
La joie, c'est plus qu'une sensation, c'est une émotion très forte qui touche aussi bien notre corps que notre coeur et notre esprit. Elle indique que nous avons fait quelque chose, ou que nous avons été témoin de quelque chose de positif. Elle nous dit aussi que nous sommes sur la bonne voie.
➙ allégresse, jubilation, ravissement. La joie intérieure.
Or la joie n'est autre que l'augmentation de cette puissance d'agir, l'accroissement de cette vie en nous (la tristesse est sa diminution). Le bien n'est donc pas une valeur qui transcende la vie, et permet de la juger : il n'est autre que ce qui est bon, ce qui nous donne la puissance de persévérer en notre être.
Résumé : Dans le pays d'Olinka, depuis la nuit des temps, les femmes sont esclaves de ce rite tabou, l'excision, qui mutille leurs filles pour en faire de vraies femmes selon leurs croyances. Des vraies Africaines, d'authentiques Olinkas.
Le bonheur, selon Rousseau, est à la portée de tout le monde, car il réside dans la vie courante, à condition de savoir le saisir. Il dépend de la sensibilité et de l'intensité avec lesquelles l'événement est vécu mais pas de l'événement en soi.
Dans Gorgias ou de la rhétorique, Socrate apporte à ces questions une réponse radicale : le bonheur n'est pas une question de pouvoir, ni de plaisir. Est heureux celui qui ne commet pas l'injustice. Et il ne suffit pas de vouloir : il faut savoir. Ne pas être injuste, cela s'apprend.
Friedrich Nietzsche : « Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu'une résistance est en voie d'être surmontée. » Pour le philosophe allemand du XIXe siècle, la vie ne tend pas au bonheur.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
La thèse défendue par Schopenhauer est que le « bonheur » se trouve dans un juste milieu temporel : entre la naissance du désir et sa satisfaction doit s'écouler une durée moyenne, qui évite les extrêmes (durée trop longue ou durée trop courte).
Faire part de sa gratitude, exprimer son affection, complimenter ou encourager : cela génère de la joie et contribue à booster l'estime de soi de nos proches.
Le premier point important, c'est d'habituer notre cerveau à ressentir la joie. Soyez patients, vous pouvez trouver ce qui vous rend vraiment heureux. La joie se trouve le plus souvent dans des choses simples (profiter de ceux qu'on aime, admirer un paysage, manger notre plat préféré, lire un bon bouquin…).
Au XVII e siècle, c'est le philosophe hollandais Spinoza qui est le grand penseur de la joie, en particulier dans son Éthique où la joie forme, avec la tristesse et le désir, l'un des trois affects fondamentaux de l'être humain : tous les autres sentiments (amour, haine, espérance, crainte, etc.)