La labilité émotionnelle se définit comme un ensemble de manifestations émotionnelles soudaines, disproportionnées, instables, versatiles et variant rapidement, d'irritabilité, de tempérament «chaud» et d'intolérance à la frustration.
Caractéristique d'un état changeant, variant rapidement. Par extension: fugitif, disparaissant, se dérobant, sujet à des chutes.
Cela peut, parfois, être le signe d'une pathologie psychiatrique. Eviter le stress, adopter un mode de vie équilibré seront autant de piste pour parvenir à mieux gérer ses émotions. On pourra aussi gagner en stabilité grâce à une thérapie basée sur la parole : psychothérapie ou psychanalyse, par exemple.
Le psychologue américain Paul Eckmann, pionnier dans l'étude des émotions, a observé les expressions faciales dans diverses cultures et a dénombré 6 émotions fondamentales : la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégoût.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
Les personnes cyclothymiques ont une forte propension à l'anxiété, aux peurs et aux angoisses. En couple, cela peut se traduire par une jalousie extrême.
Les émotions primaires (ou dites « de ba- se») peuvent être observées chez la plu- part des vertébrés. Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
Ces changements de comportement peuvent prendre de multiples formes: négligence de l'hygiène personnelle, modifications radicales et dégradation des habitudes de sommeil, prise (ou perte) de poids brutale, changements inexpliqués dans l'humeur, plus grande irritabilité, crises de colère, d'angoisse ou de tristesse.
Selon le Médiscope, les femmes instables psychologiquement se caractériseraient par une forte impulsivité, une humeur changeante, une très grande émotivité pouvant aller jusqu'au rejet de sa personne. À un degré plus ou moins élevé. Ce qui peut nous arriver à toutes à un moment donné ou à un autre, finalement.
Les bipolaires ont des épisodes psychotiques ponctuels, rythmant un état de dépression quasi constant. Les borderline, eux, peuvent passer d'un état à l'autre plusieurs fois au cours de la même journée.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
Le stress, anglicisme signifiant "tension" issu du latin stringere ("mise en tension") n'est pas une émotion ni un sentiment mais une réaction biologique et psychique, spontanée, naturelle, en cascade, de l'organisme face à son environnement.
Grâce à toutes ces données le cerveau se préoccupe de nous tenir ou plutôt de maintenir notre équilibre vital et crée de la fatigue qui selon Timothy Noakes devient une émotion plutôt qu'un événement physique.
Ainsi, la haine est un sentiment attisé par la colère (émotion), l'admiration est un sentiment nourri par la joie (émotion), l'amour est un sentiment engendré par beaucoup d'émotions différentes (l'attachement, la tendresse, le désir…).
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Sur ce terrain favorable, l'environnement joue un rôle dans le déclenchement du trouble bipolaire. En effet, les premiers épisodes de psychose maniaco-dépressive seraient souvent déclenchés par un événement stressant ou un surmenage (manque de sommeil, décalage horaire, travail de nuit, etc.).
"Nous ne pouvons pas affirmer que l'on peut guérir sans se soigner. Il s'agit d'une forme de déni de la maladie. Mais il y a des patients qui sont en rémission complète sous traitement. Et après 10-15 ans, peut se poser la question de l'arrêt du traitement.
Utilisez l'examen de dépistage du spectre bipolaire créé par le Dr Ivan Goldberg pour le savoir. L'examen est conçu pour détecter les changements d'humeur violents qu'on remarque dans les troubles bipolaires.
Un dérèglement de l'humeur sur le mode (hypo)maniaque est ce qui permet de caractériser véritablement le trouble bipolaire tandis que la dimension dépressive n'en constitue pas un signe distinctif.
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.