La pédagogie nouvelle a pour principal objectif de former des futurs adultes autonomes, capables de se prendre en charge, épanouis et confiants en leurs capacités propres. Pour cela, on favorise, l'indépendance d'esprit, la curiosité et le désir d'acquérir des nouvelles connaissances par soi-même.
Trois grands principes fédèrent les écoles nouvelles : la centration sur l'enfant, l'éducation morale (conduisant à l'autonomie mais aussi à l'entraide et à la coopération) et la pratique des méthodes actives.
La méthode démonstrative ; La méthode interrogative ou maïeutique ; La méthode active ou dite « de découverte » ; La méthode expérientielle.
L'Éducation Nouvelle a été pensée, en premier lieu par des théoriciens, philosophes comme Dewey, psychologues comme Claparède, sociologues comme Ferrière, inspecteurs de l'enseignement comme Kerschensteiner. Il a été mis en œuvre par des praticiens comme Pestalozzi ou Freinet.
Mais toutes les performances chiffrées qu'ils analysent concourent au même constat : les enseignements « explicite » ou « direct » sont plus efficaces, notamment en milieu défavorisé, que les pédagogies qui se veulent « centrées sur l'élève ».
La méthode de l'enseignement directe ressort du lot par ses résultats et l'estime de soi élevée que les apprenants ont d'eux-mêmes. La méthode est connue aujourd'hui sous le nom d'apprentissage explicite.
- une centration sur les enfants, leur réalité psychologique, leurs rythmes d'apprentissage, leurs besoins intellectuels, physiques et moraux, leurs intérêts. La révolution copernicienne de l'éducation nouvelle consiste en ce que dorénavant ce n'est plus à l'enfant de se conformer et de s'adapter à l'école.
L'éducation nouvelle est un courant pédagogique qui défend le principe d'une participation active des individus à leur propre formation. Elle déclare que l'apprentissage, avant d'être une accumulation de connaissances, doit être un facteur de progrès global de la personne.
Johan Heinrich Pestalozzi (1746 - 1827) est un pédagogue suisse, il fut un homme de réflexion et, avant tout, un passionné d'action. Il est le père de la pédagogie moderne.
Dans le mode d'engagement passif, les apprenants sont orientés vers la réception d'informations provenant du matériel d'apprentissage. Dans ce cadre, ils font preuve d'un engagement cognitif limité. Aucun comportement exprimé de leur part ne permet d'attester qu'ils s'approprient le matériel.
La pédagogie Montessori s'appuie sur 2 étapes. L'observation de l'enfant, pour ensuite pouvoir lui présenter des activités et un matériel adaptés à ses besoins personnels et à son rythme. L'idée est de lui proposer un environnement préparé spécialement pour lui, pour l'aider à acquérir confiance en soi et autonomie.
La pédagogie Freinet est une démarche éducative active, participative et centrée sur l'enfant. Fondée par l'instituteur Célestin Freinet (1896-1966), elle revendique un contexte d'apprentissage où chaque enfant peut s'exprimer, se responsabiliser, coopérer, expérimenter et s'ouvrir sur le monde.
Elle prône une éducation globale, accordant une importance égale aux différents domaines éducatifs : intellectuels et artistiques, mais également physiques, manuels et sociaux. L'apprentissage de la vie sociale est considéré comme essentiel.
Ainsi, ce courant pédagogique conçoit l'enseignement comme un processus d'auto épanouissement et d'auto développement. Il exige, pour ce faire, le recours à des techniques et méthodes actives axées sur l'activité, la participation, l'anticipation et la coopération.
Alors que la pédagogie traditionnelle dresse le portrait d'un enfant dominé par ses désirs, sa sensibilité, non encore doté de raison suffisante, et en fait l'objet de l'enseignement dont le maître est l'agent, la pédagogie nouvelle fait de l'enfant un être spontané, créatif, l'adulte ne devant pas lui porter atteinte.
Une méthode visant à développer ses propres compétences et acquérir de nouvelles connaissances de manière plus efficace. Cela correspond bien au fonctionnement du cerveau humain : celui-ci ne stocke pas simplement les informations dans des tiroirs, mais les organise aussi en réseaux complexes.
Le XX e siècle a vu émerger trois courants et trois traditions : la tradition laïque éducative, la tradition chrétienne humaniste, celle du mouvement ouvrier.
Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
Il est d'usage de distinguer quatre méthodes pédagogiques : expositive, démonstrative, interrogative, active.
La notion “andragogie” c'est l'éducateur Alexander Kapp qui l'a inventé en 1833. Ce concept a été développé aux États-Unis dans les années 1950 par Knowles (professeur d'université) en se focalisant sur l'éducation et la formation des adultes.
Le triangle didactique, développé par Yves Chevallard, vise à transposer un savoir acquis en un savoir enseigné. Si les trois piliers sont les mêmes que le triangle pédagogique de Meirieu et Houssaye, ils modélisent dans ce cas l'acte didactique et non pédagogique.