La protéine C réactive (CRP) est un marqueur d'infection utilisé comme aide à la détection d'une infection et de troubles inflammatoires au laboratoire ou en biologie délocalisée.
Un taux de CRP supérieur à 6 mg/L doit s'accompagner d'une surveillance du patient par son médecin.
La protéine C-réactive, ou CRP (C-reactive protein), est une protéine synthétisée par le foie et sécrétée dans le sang, en réponse à un état inflammatoire. Si vous avez une CRP élevée, c'est souvent le signe d'une inflammation aiguë.
Un régime riche en antioxydants permet donc de faire baisser, dans certaines situations, un marqueur de l'inflammation : la CRP (lire l'article : protéine C réactive). Dans la grande famille des antioxydants, nous retrouvons les polyphénols qui sont intéressants dans la lutte contre l'inflammation.
La seule cause d'augmentation de la CRP est l'inflammation. Deux cas de figure principaux sont alors à considérer, en fonction de l'histoire du malade : le patient présente une maladie connue ou facilement diagnostiquée. Dans cette situation, la cause la plus fréquente est une infection patente ou des brûlures.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Une étude bien documentée a montré que les sujets déprimés qui subissent un stress psychologique par harcèlement moral présentent également une élévation du taux de base de la PCR. Il existe depuis peu des tests PCR ultra sensibles destinés à détecter le risque de maladie cardio-vasculaire.
Une CRP supérieure à 3 mg/L était associée à un risque significativement augmenté de 84% d'AVC ischémique et de 46% d'infarctus par rapport à une CRP inférieure à 1 mg/L.
Dans quel but est-il prescrit ? La CRP est souvent prescrite chez les patients présentant des maladies inflammatoires, telles que certaines formes d'arthrites, maladies auto-immunes ou maladies inflammatoires du tube digestif, pour évaluer l'activité de l'inflammation et pour surveiller l'efficacité du traitement.
Une éventuelle contamination par la COVID-19 semble augmenter considérablement les niveaux de protéine C-réactive (CRP) (moyenne de 30 à 50 mg/l) (1-3). De plus, les concentrations de CRP chez un patient répondent à l'évolution de la maladie : le patient va-t-il mieux ou son état s'aggrave-t-il (3-5) ?
La vitesse de sédimentation ("VS") correspond à la quantité de sang coagulé dans un tube au bout d'une ou deux heures. Cette valeur permet de diagnostiquer une éventuelle inflammation aiguë ou chronique, quelle que soit son origine (infection, cancer, maladie auto-immune , etc.)
De même, un taux élevé de la CRP (≥ 7 mg/l) a constitué un facteur du mauvais pronostic chez nos patients avec p<0,001.
En conclusion, la pravastatine, la simvastatine et l'atorvastatine réduisent de manière significative le taux de CRP. Ces données supportent l'effet anti-inflammatoire de ces médicaments.
Avec le DAS28-VS ou CRP, on estime que la maladie est en rémission lorsque le score est inférieur à 2,6, en faible activité lorsqu'il se situe entre 2,6 et 3,2, modérément active entre 3,2 et 5,1, et très active au-delà.
Les biomarqueurs sanguins
Une prise de sang permet d'évaluer l'état de santé général et le fonctionnement des principaux organes. La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses.
antigène tumoral 15-3 (CA 15-3) antigène carbohydrate 19-9 (CA 19-9) antigène carcinoembryonnaire (ACE) gonadotrophine chorionique humaine (HCG ou BHCG)
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Test CRP-hs - Un résultat supérieur à 1 mg/L pourra être associé à la présence de maladies cardiovasculaires. Si, après plusieurs évaluations, le CRP-hs est toujours élevé pour des raisons inexpliquées (> 10 mg/L), le patient devrait être évalué pour exclure les causes autres que cardiovasculaires.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Caractéristiques de la réaction inflammatoire aigüe
La réaction inflammatoire est caractérisée par 4 signes cliniques invariables : rougeur ;gonflement ;chaleur ;douleur. C'est l'afflux de plasma sanguin vers le site de l'infection ou de la lésion qui est associé à ces symptômes.
Lors de poussées de maladie de Crohn, les patients souffrent de maux de ventre (en particulier après les repas), d'épisodes de diarrhée pouvant durer plusieurs semaines, d'émissions de selles contenant du sang (parfois en quantité importante) ou des glaires, ainsi que de nausées, de vomissements et de perte d'appétit.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Son taux peut être multiplié par plus de 500 dans certains cas lors d'inflammations aiguës. Sa valeur normale est inférieure à 10-12 mg/l (voire inférieure à 6, car cette norme est variable selon les laboratoires). Elle s'élève dès la 6ème heure de l'inflammation.
Si l'anémie est à petits globules rouges (VGM bas : elle est dite microcytaire), elle fait suspecter une carence en fer ou une inflammation. Si le VGM est supérieur à 80 (normal ou haut), il demandera la mesure des réticulocytes, qui sont des formes jeunes de globules rouges, pour voir si l'anémie se régénère ou pas.