Plus précisément, pour Augustin, comme pour Platon, les concepts sont éternels, alors que les phénomènes (dont l'univers) ne le sont pas. Pour lui, la raison, théorique comme pratique, est, par nature, infirme ; la science et la philosophie sont des servantes de la théologie.
Saint Augustin, La foi et la raison mènent à la même vérité : Dieu.
La thèse majeure défendue par Saint Augustin dans ce texte est qu'il faut autant admirer les choses elles-mêmes, c'est-à-dire la réalité, que l'esprit qui les appréhende et qui les conserve en lui par sa mémoire.
Ses idées. - La pensée de saint Augustin est très marquée par le néo-platonisme : il ne voit aucune contradiction entre le christianisme et la philosophie de Platon. Il réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel.
La raison distincte de la foi
Pour un rationaliste, la raison est la seule source possible de connaissance réelle. Dans la comparaison avec la foi, il est dit que l'évidence mathématique (2+2=4), par exemple, ne demande rien d'autre qu'un esprit clair. Elle n'implique pas de croyance.
Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l'instinct. 2. Ensemble des principes, des manières de penser permettant de bien agir et de bien juger : Une décision conforme à la raison.
Le terme « raison » vient du latin ratio qui signifie « calcul ». Elle se définit comme la capacité qu'a l'Homme de formuler des jugements mais aussi de faire la différence entre le vrai et le faux, le bien et le mal. Elle s'oppose à la sensibilité, à la foi, ainsi qu'à la folie et aux passions.
Augustin analyse les phases du temps : le passé, le présent et le futur, et conclut qu'avant la création il n'y avait pas de temps, il n'y avait que Dieu, éternel et stable.
Le mal existe mais, ontologiquement, il n'est rien. Il n'est pas créé car, en s'appuyant sur le récit biblique de la Création, Augustin nous dit que Dieu ne produit que du bien. Il n'est pas non plus incréé, comme le pensent les Manichéens, car alors la volonté divine serait limitée dans sa puissance.
coïncidence entre l'intérêt de la vérité philosophique et celui de la vérité religieuse ; l'idée qu'il ait consciemment sacrifié l'une à l'autre est contredite par toute sa doctrine ; l'idée qu'il l'ait fait inconsciemment se concilie mal avec le succès qu'il a remporté.
« Nous ne pouvons dire en toute vérité que le temps est, sinon parce qu'il tend à ne pas être. » – Saint Augustin.
D'où un paradoxe : le temps existe dans la mesure où son « être » consiste à s'évanouir, à n'être plus. A cet argument, Saint Augustin oppose celui-ci : « Et pourtant, nous parlons d'un temps long, d'un temps court… ».
Se pose alors le problème des rapports entre la foi et la raison c'est-à-dire entre la religion et la philosophie. L'acte de foi a rapport à des vérités jugées essentielles, mais mystérieuses, situées au-delà de ce que la raison peut saisir, et qui sont l'objet d'une révélation et non d'une compréhension.
la raison guide vers le bien. Mais de par son libre arbitre, il peut aussi choisir le mal. La béatitude sera donc acquise en choisissant le bien, la norme morale fixée par Dieu et révélée dans le dogme religieux.
Comme l'affirme Pascal dans les Pensées : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » : cela veut dire que la croyance ne sera jamais réductible à la raison, ni la croyance rationalisable, parce que la croyance dépasse la raison.
A titre de corollaires, nous retiendrons les définitions kantiennes : le mal absolu est «celui qu'une sagesse ne peut permettre ou désirer ni comme fin, ni comme moyen », tandis que le mal «conditionnel» «ne peut jamais être une fin, mais..., comme moyen, peut se concilier avec une volonté sage (4) ».
536-537.. Saint Augustin considérait que les « Platoniciens », c'est-à-dire Platon et ceux qui ont assimilé son enseignement (Plato et qui eum bene intellexerunt), étaient supérieurs à tous les autres philosophes païens [2] 262-263. Il avait discerné chez eux une pensée proche de la pensée chrétienne.
Saint Augustin, dans La Cité de Dieu, oppose également la Cité céleste et la cité des hommes : « Deux amours font ces deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu fait la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la Cité céleste. » (XIV, 28).
“Si personne ne me demande ce qu'est le temps, je sais ce qu'il est ; et si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus”
Augustin porte un intérêt certain au regard des autres et à ce qu'ils pensent de lui. Il soigne son image, cherche l'approbation de ses pairs, veut être aimé et reconnu dans ce qu'il fait. Il est aussi ambitieux et n'a pas peur du danger. Il aime défier les interdits, éprouver de fortes sensations, tester ses limites.
En conjugaison, on distingue trois grands moments durant lesquels se déroulent les événements ou les actions. Ainsi, une phrase peut être au présent, au passé ou au futur : Au présent, elle raconte ce qui se passe maintenant, en ce moment.
Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
La Raison avec un grand "R", c'est l'ensemble des relations de nécessité, et donc de réalité, que les Idées entretiennent entre elles. Platon appelle la Raison avec un grand "R", la dialectique. Par exemple, le Beau, dit Platon, est nécessairement une bonne chose: donc tout ce qui est beau est bon ou bien.
La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance.
Selon Descartes, on peut donc connaître avec la raison toutes les choses. Mais la raison permet aussi de bien agir. Kant affirme que consulter la raison permet de savoir comment agir, ce qu'il faut faire.