Qu'appelle-t-on les régressions du sommeil ? Il existe plusieurs étapes qu'on appelle des régressions du sommeil. Ce sont des périodes de désorganisation et de dégradation assez importante du sommeil qui se manifestent par un changement de rythme pour l'enfant.
Une régression du sommeil est une dégradation brutale du sommeil qui se manifeste par des réveils nocturnes assez fréquents, des siestes qui se compliquent voire qui deviennent impossibles ou encore une résistance au moment de l'endormissement, des pleurs le soir au coucher ou au moment de la sieste.
La première régression apparaît vers l'âge de 4 mois mais il y en aura d'autres tout au long du développement de votre enfant. À 4 mois, votre bébé est en pleine phase de découverte de son environnement et de ses relations affectives avec ses parents. c'est un gros pic de conscience.
Dans ce cas , la meilleure façon d'accompagner votre enfant vers un sommeil plus consolidé, c'est d'essayer que bébé soit dans les mêmes conditions la nuit que lors de son endormissement. C'est un âge où cela peut être intéressant d'essayer de l'accompagner vers un sommeil plus autonome.
Les bons réflexes à adopter pour redresser la situation
Séparez l'environnement repas/sommeil. Maintenez le rythme de la journée en veillant à ce que les horaires (repas, siestes, réveil et coucher) soient bien respectés. Si le bébé ne sait pas s'endormir seul, c'est le moment de lui apprendre à être plus autonome.
La régression est avant tout une réaction au stress, à l'anxiété. « Lorsqu'il régresse, l'enfant fait un pas en arrière : il revient à une étape de développement qu'il connaît et qu'il maîtrise. C'est une manière pour lui de se sentir en sécurité, de retrouver une certaine zone confort », explique l'experte.
Il se peut que votre petit soit en plein dans une crise de croissance et que son corps réclame plus à manger, ainsi c'est la faim qui le réveille. Il est aussi possible qu'il passe par une période d'insécurité, particulièrement fréquente vers 6 mois, et réclame votre présence à ses côtés.
Cette régression arrive autour de 4 mois, un peu avant ou après parfois. Il s'agit d'un bébé qui dormait bien, autour de l'âge de 8 semaines ou avant, même en état de dépendance (le parent l'endormait le soir et il filait jusqu'au matin et se rendormait seul après le ou les boire de nuit).
La phase du sommeil lent profond qui compose 10 à 20% du temps de sommeil. Pendant cette phase, l'activité cérébrale est très ralentie et le dormeur plonge dans un état où son cerveau est de plus en plus insensible aux stimulations extérieures. C'est ce sommeil qui est le plus réparateur pour l'organisme.
En général, c'est vers 3 ans environ qu'un enfant est propre la nuit mais il n'y a pas de règles et certains enfants peuvent l'être un peu plus tard, vers 4 ans.
Le sommeil paradoxal est l'une des grandes phases qui compose un cycle du sommeil. Il survient en fin de cycle, après la phase de « sommeil lent ». Le sommeil paradoxal occupe environ un quart du temps de sommeil total. Sa durée dans un cycle augmente progressivement, cycle après cycle, jusqu'au réveil du dormeur.
À moyen terme, c'est une irritabilité importante qui peut s'installer, un risque de syndrome dépressif et surtout des difficultés d'apprentissage. Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète.
L'insomnie peut être présente le soir au coucher ou le matin avec un réveil précoce et l'impossibilité de se rendormir alors que l'on se sent encore fatigué. Ce type d'insomnie matinale est le plus souvent liée à des troubles psychologiques comme l'angoisse et la dépression.
Son organisme découvre de nouveaux aliments à digérer et n'est pas encore réglé, son petit corps ne diffuse pas le sentiment de satiété pendant toute la nuit. Il se réveille donc car la faim le taraude ! Essayez d'augmenter les quantités de ses biberons et d'épaissir un peu son lait.
Bébé se réveille la nuit car il a faim : parfois, le réveil de votre petit bout peut vous sembler motivé par la faim… s'il fait déjà ses nuits, ne cédez pas à la tentation pour lui donner le biberon. Essayez de lui expliquer-lui simplement qu'il n'a plus besoin de manger la nuit et que c'est l'heure de se coucher.
Rappel : les réveils chez un bébé sont normaux, physiologiques et adaptés aux besoins de bébé. En grandissant, votre bébé va avoir moins besoin de sommeil. Du coup, s'il faisait ses nuits, en grandissant, il peut en se réveillant ne plus être assez fatigué pour se rendormir.
Un bébé peut avoir trop chaud, dormir sur un matelas trop dur, ou encore avoir des reflux discrets mais très gênants. Et puis, il peut aussi avoir faim, surtout lorsqu'il est élevé au sein. Enfin, il peut être angoissé. L'essentiel est de lui parler de tout ce qui peut l'inquiéter.
Entre 3 mois et 6 mois, la structure du sommeil n'est pas encore bien solide, et l'enfant se réveille plusieurs fois dans la seconde partie de la nuit. C'est normal et fréquent (le sommeil est très fragile entre 2 cycles). Il peut cependant rester calme dans son lit, les yeux ouverts et se rendormir.
Ce sont les somnifères les plus puissants disponibles sur le marché, c'est-à-dire les benzodiazépines hypnotiques (Havlane®, Nuctalon®, Mogadon®, le lormétazépam) et leurs apparentés (Stilnox®, Imovane®). Le seul médicament hypnotique puissant vendu sans ordonnance est Donormyl®.
Si vous prenez des somnifères ou des benzodiazépines depuis longtemps, il est possible d'arrêter progressivement (souvent sur quatre à dix semaines), de traiter la cause de l'insomnie (comme la dépression) et de privilégier une approche non médicamenteuse, en vous faisant aider par votre médecin traitant.
On en trouve par exemple à la mélisse, au tilleul, à la lavande, à la camomille ou au fenouil. Elles sont à boire chaudes avant le coucher. gélules : il existe également des compléments alimentaires sommeil sous forme de gélule pour le sommeil, par exemple à base de passiflore ou pavot de Californie.