La doctrine religieuse des Alaouites repose sur la croyance en une triade composée d'Ali dit le Sens ou l'Essence (ma'na), de Mahomet qui serait son Nom (ism) ou son Voile (hijāb) et de Salman le Perse qui serait sa Porte (bāb). Selon les Alaouites, Ali a créé Mahomet qui lui-même a créé Salman le Perse.
Nom donné aux chérifs marocains issus de Hasan, l'un des deux fils de Ali, qui mirent fin à la dynastie sadienne, au xviie s., et fondèrent la dynastie dite « alawite », qui s'est maintenue depuis Mulay al-Rachid (1666-1672).
Les origines des alaouites
La secte s'est formée en Mésopotamie au milieu du IX e siècle. Son fondateur, Mohammad ibn Nusayr Al Namiri (mort en 884), était un partisan du dixième imam chiite Al-Hadi, qui finit par le maudire car il proclamait la nature divine de l'imam et se déclarait en faveur de la métempsycose.
Les sunnites reconnaissent les trois premiers califes (terme qui signifie « successeurs ») tandis que les chiites ne reconnaissent comme légitimes que le quatrième calife, Ali, cousin de Muḥammad ayant épousé sa fille et ses successeurs.
Les Alaouites deviennent sultans du Maroc à la suite d'une période d'instabilité ayant suivi le décès du dernier sultan de la dynastie des Saadiens en 1659 et durant laquelle le pays est morcelé en plusieurs principautés indépendantes, l'autorité centrale échouant aux mains des Dilaïtes.
Chérif Ben Ali est le fondateur et le premier souverain de la dynastie alaouite.
Le roi du Maroc se réclame descendant de Mahomet par son gendre Ali. Il se donne pour ancêtres les Alaouides (ou Alaouites) du Maroc (qu'il ne faut pas confondre avec les Alaouites de Syrie).
4. Sunnites et chiites ne jeûnent pas de la même façon. Les sunnites et les chiites ne cessent pas leur jeûne au même moment. Les musulmans sunnites cessent leur jeûne dès que le soleil n'est plus visible à l'horizon (même si le ciel est encore clair), tandis que les chiites ont plus de patience.
Avant l'arrivée de l'islam, les Arabes sont polythéistes, c'est-à-dire qu'ils vénèrent plusieurs dieux, à l'instar des Grecs, des Romains et des Égyptiens de l'Antiquité. Le Coran mentionne trois de ces divinités : al-Ouzza, Allat et Manat.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion. L'islam est la religion de 99 % des Iraniens. 89 % sont chiites, et 10 % sunnites, souvent des Turkmènes, des Balouches et des Kurdes. Parmi les chiites, soit 90 % des Iraniens culturels tous se réclament du chiisme duodécimain.
Près de la moitié des personnes dans le besoin en Syrie sont des enfants. Beaucoup ont perdu leur famille ou des membres de leur famille, sont traumatisés par la guerre et vivent dans une extrême pauvreté. Les populations manquent surtout du minimum vital, de logement, de nourriture et d'accès à l'eau potable.
Le nom « Syrie » est en effet déjà utilisé dans l'Antiquité et viendrait du grec sura, peut-être en référence à l'Assyrie. À partir de la période musulmane, il est remplacé dans la région par celui de Sham, ou Bilad al-Sham, qui sert également à désigner la capitale, Damas.
La monarchie japonaise est la plus ancienne monarchie héréditaire continue au monde. Théoriquement, lorsque le roi ou la reine d'une monarchie héréditaire décède ou abdique, la couronne passe généralement à la génération suivante de la famille.
Il y a toujours eu au Maroc des mouvements musulmans minoritaires que ce soit soufi ou chiite. Aujourd'hui et comme dans d'autres pays arabes traditionnellement sunnites, le chiisme se développe à nouveau.
Quelques données résument les enjeux : les sunnites sont environ 74% de la population syrienne, dont une grande majorité est arabe. Les Kurdes, également sunnites, représentent 9% de l'ensemble de la population. En chiffres, la Syrie est donc bien plus sunnite que l'Irak n'est chiite.
La Bible est un ensemble de textes fondateurs de la première religion monothéiste de l'Histoire : le judaïsme. Cette religion va servir de fondements aux autres religions du Livre, christianisme et islam.
Le chroniqueur arabe du Xe siècle Al-Tabari indique que « les noms par lesquels le prophète avait l'habitude de se désigner lui-même étaient “Muhammad”, “Ahmad”, “Al-Aqib” [“l'ultime”], nom qui signifie qu'il était le dernier des prophètes », rapporte l'islamologue Olivier Hanne dans la préface de son livre Mahomet, le ...
Le Coran est le livre sacré de l'islam et des musulmans. Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue.
La division entre sunnisme et chiisme est historiquement le fruit d'un conflit de succession, après la mort du prophète, en 632 à Médine, dans l'actuelle Arabie saoudite. Les compagnons du prophète choisissent l'un d'entre eux, Abou Bakr, en conclave selon la tradition tribale.
Le salafisme se veut « pur » et considère comme seule source du « vrai islam » le Coran et les traditions du prophète, la Sunna. Il s'agit du courant de l'islam sunnite qui connaît la plus grande expansion dans le monde musulman, mais également en Europe.
Les croyances de l'islam se fondent sur deux sources complémentaires : en premier lieu le Coran, qui met par écrit l'ensemble des révélations reçues par Muhammad durant sa vie ; en second lieu la Sunna, recueil des traditions attribuées au Prophète.
Aujourd'hui, les Omeyyades sont éteints et toutes les traditions musulmanes, quelles qu'elles soient s'accordent pour reconnaître que les seuls descendants légitimes actuels de Mahomet sont ceux de sa fille Fatima.
Selon Tabari dans sa Chronique, Khadija et Mahomet ont quatre filles et deux garçons : Zaynab, Ruqayya, Oumm Kalthoum et Fatima Zahra, et Qasim et Abd-Allah (surnommé également Tayyib ou encore Tahir).
Mahomet a adopté un esclave chrétien, Zayd, qu'il affranchit et adopte avant de lui donner Zaynab sa cousine en mariage. Quelques années plus tard, Mahomet rend visite à son fils adoptif mais a un coup de foudre pour Zaynab après qu'elle lui ouvre la porte dans une tenue légère.