Le pays importe également des fruits, des tomates, de viande bovine, de l'huile de palme. La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge.
La Russie exporte, pour l'essentiel, des ressources énergétiques ( pétrole et produits pétroliers, gaz, charbon), de l'acier laminé, des métaux ferreux et non-ferreux, des minéraux utiles. Le pétrole et les produits pétroliers munissent la grande partie de l'exportation russe.
Les ressources naturelles utilisées par l'économie de la Russie, font 95,7 % de la richesse nationale du pays. Sur le territoire du pays il y a de grands gisements des matières fertiles : pétrole, gaz naturel, charbon, minerais d'uranium.
Aujourd'hui, le blé russe représente de 75 à 85 millions de tonnes par an, soit entre 10 et 12 % de la production mondiale. La Russie est le premier exportateur au monde depuis 2016.
En tête des exportations françaises vers la Russie, on retrouvait, en 2019, les matériels de transport (24 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %), les machines industrielles et agricoles (11 %), les produits pharmaceutiques (8 %) ou encore les produits informatiques, électroniques et optiques (7 %).
La Chine représente 17,9 % des exportations de blé provenant du Canada, 13,2 % de celui exporté depuis les États-Unis et 12,2 % des exportations françaises. La Chine reste ainsi plutôt épargnée par l'actuel conflit en Europe.
De son passé soviétique, la Russie a hérité d'une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d'un savoir-faire pointu dans les domaines de l'aéronautique, de l'armement et de l'énergie.
Sans surprise, le Luxembourg se place à la 1ère position des pays avec le plus fort PIB par habitant pour l'année 2021. Il s'élève ainsi à 126 000 dollars.
La plupart des facteurs qui expliquent l'intérêt de la Russie pour l'Ukraine sont bien connus. Mais en creusant un peu plus, on trouve un thème sous-jacent: la crainte que la Russie soit un jour absorbée par l'Asie. Appelons cela une "insécurité démographique".
Le plus vaste Etat du monde compte également parmi les premiers producteurs de plusieurs métaux industriels. A l'instar du palladium (pour l'automobile), du cobalt (pour les batteries), du tungstène (pour l'électronique), ou encore du titane (pour l'aviation), l'Hexagone est très dépendant de l'aluminium russe.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
D'autres marchandises sont aussi très demandées : les produits céréaliers préparés (10,9 millions d'euros), les boissons alcoolisées et non alcoolisées (5,8 millions d'euros), les produits laitiers (4 millions d'euros), mais aussi la viande et les abats.
Ukraine et Russie
Au 3 avril 2022, 404 162 tonnes sont entrées dans l'UE depuis la Fédération, ce qui correspond à 20,9 % des importations de blé européennes.
L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Russie devant l'Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Finlande et la France.
Des importations des marchandises françaises en Ukraine en 9 mois de 2021 se composaient principalement de produits chimiques divers (15,0%), moyens de transports terrestres autres que les chemins de fer (11,9%), produits pharmaceutiques (10,7%), réacteurs nucléaires, chaudières et machines (8,6%), huiles essentielles ...
Au niveau mondial, le produit intérieur brut 2021 était d'environ 10.365 Euro par habitant. En revanche, le PIB en Russie a atteint 10.467 euros par habitant, soit 1.501,48 milliards d'Euro pour l'ensemble du pays. Russie fait donc partie des grandes économies du monde et se situe actuellement au 8e rang.
Une dépendance persistante aux hydrocarbures
Surtout, la Russie est fortement dépendante de sa production de pétrole et de gaz. Les hydrocarbures représentent grosso modo un tiers de la richesse nationale, deux tiers des exportations et, en moyenne, la moitié des revenus de l'État.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Toutes les faiblesses de l'armée russes ont été passées au crible: problèmes de commandement, communications défaillantes, difficultés logistiques. Derrière les avancées ukrainiennes dans la région de Kharkiv se cache une opération clandestine de grande envergure des alliés.»
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.