De la notion de temporalité, on ne retient le plus souvent que la signification philosophique : elle désigne la dimension existentielle, vécue, du temps. Mais il s'agit aussi d'un terme grammatical qui indique la valeur ou le caractère temporels d'un fait de langue.
C'est là le temps de l'histoire (tH), un temps calendaire fictif, qui se mesure en heures, jours, mois et années. La réalité bi-face de la temporalité narrative permet d'instituer des jeux avec le temps. Rien, en effet, ne contraint les récits à copier le temps des horloges.
1. Caractère de ce qui se déroule dans le temps. 2. Juridiction du domaine temporel d'un évêché, d'un chapitre, d'une abbaye, etc. ; puissance temporelle.
Le temps de narration est le temps principal d'un récit en français : passé simple, passé composé ou présent.
Le temps n’est pas une catégorie strictement littéraire, mais la littérature est impensable sans le temps. Les événements d'une histoire se déroulent dans le temps . La narration de cette histoire impose un ordre temporel distinct (chronologique, discontinu, in media res). La lecture de ce récit peut prendre son temps.
Le temps ancre votre histoire en place , et à partir de cette ancre vous tissez la chaîne d'événements qui suit. La phrase ou le paragraphe d'ouverture peut également situer les événements géographiquement et répondre dans un ordre logique à quatre questions déjà présentes dans l'esprit du lecteur : Qui ? Quoi? Quand?
Si le narrateur se place après ce qu'il raconte, il s'agit d'un récit passé, on emploie donc plus souvent le passé simple / imparfait. Si le narrateur raconte des événements qu'il est actuellement en train de vivre, il s'agit d'un récit généralement au présent.
1 – c'est une action passée présentée comme terminée = aspect accompli, achevé Il marcha deux heures et il arriva … 2 – valeur narrative = c'est le temps habituel du récit écrit au passé → les actions ou suites d'actions sont au passé simple. 3 – valeur ponctuelle = action brève, ou soudaine, ou unique.
De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Le temps dominant dans la plupart des textes explicatifs est le présent de l'indicatif, appelé présent de vérité générale.
Comment utiliser la temporalité dans une phrase. Il a enduré un long exil de son diocèse, a enduré de nombreuses difficultés et a également vu ses temporalités saisies par la Couronne . Il fut condamné à une sévère peine pécuniaire, et les temporalités de son évêché furent saisies.
Pour les questions métaphysiques qui concernent la réalité dernière du Réel, il est essentiel de bien distinguer ce qui relève de la temporalité c'est-à-dire de ce qui marque l'évolution du processus cosmique et la succession de ses états, de ce qui relève de l'atemporalité (ou de l'intemporel, comme on préfère).
L'existence se caractérise donc par sa finitude, mot désignant son caractère temporel et précaire. L'Homme sait qu'il est limité, que sa vie est bornée par une naissance et que le temps qui passe le rapproche inexorablement de sa mort. Pour cette raison, l'angoisse accompagne l'Homme tout au long de son existence.
L'imparfait et le passé simple sont deux temps du passé qui se distinguent selon les situations. L'imparfait décrit une action qui dure dans le temps. C'est le temps idéal pour planter un décor, décrire une situation passée, ou une action à durée indéterminée. Le passé simple est le temps du récit.
L'ellipse est une figure de style d'omission. Elle consiste à effacer un ou plusieurs mots d'une phrase ou d'un vers sans en modifier le sens pour créer un effet. On retrouve cette figure de style dans différents types de textes. « T'avais qu'à revenir avant.
Le temps de l'histoire (cf. narrated time/ erzählte Zeit) est le temps sur le plan de la fiction, le temps vécu par les personnages ; le temps du récit (time of narrating / Erzählzeit) est le temps du discours qui représente une histoire, celui des des pages du livre.
Les temps du discours
(C'est le cas des dialogues, conversations, pièces de théâtre...).
L'auteur doit se demander à quel moment son narrateur se situe par rapport aux événements qu'il raconte. Si le narrateur se place après les péripéties qu'il rapporte, il s'agit d'une narration ultérieure et le récit emploie donc les temps du passé - le passé simple et l'imparfait, en particulier.
Le présent de l'indicatif
A commenter obligatoirement dans un texte : Le présent de vérité générale : décrire un fait qui est reconnu par tous (souvent utilisé dans les textes argumentatifs – une valeur à ne surtout pas négliger) : ” Qui dort, dîne ; La terre tourne autour du soleil “.
Il est donc préférable de s’en tenir aux idées reçues et d’écrire au passé . Comme nous l’avons dit, ce n’est pas que votre histoire se déroule dans le présent, c’est juste que le lecteur doit y croire. Mais si ce n’est pas bien fait, votre histoire semblera artificielle et incroyable, sans parler du fait qu’elle sera difficile à lire.
Le présent peut exprimer une action en train de se dérouler, une vérité générale, un futur ou un passé proche, des faits passés (présent de narration). L'imparfait peut exprimer une description, une habitude, des faits passés qui durent. Le futur peut exprimer des actions à venir, des faits postérieurs à d'autres.
Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
Les événements narratifs s'étendent sur deux types de « temps » : 1) le temps qu'ils prendraient réellement pour se produire dans la vie « réelle » , et 2) le temps qu'ils mettent au lecteur pour les lire. Cette relation hypothétique entre le temps « réel » et le temps « narratif » est connue, en narratologie, sous le nom de durée.
Lorsque le temps du récit est strictement égal au temps de l'histoire, il s'agit alors d'un scène. La scène présente les événements comme s'ils se déroulaient en temps réel. Tout se passe comme si le lecteur était devant une scène de théâtre, puisque ce qui est raconté correspond temporellement à ce qu'il se passe.