La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
La République est proclamée le 22 septembre. Doc. 4La Terreur pour sauver la République, selon Robespierre Pour fonder et pour consolider parmi nous la démocratie, pour arriver au règne paisible des lois constitutionnelles, il faut terminer la guerre de la liberté contre la tyrannie [...].
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Le contexte et l'entrée au Comité de Salut Public sont l'occasion pour Robespierre de mettre en œuvre ses idées et principes, et poursuivre ainsi le processus révolutionnaire. La Terreur se définit par des mesures d'exception, donc radicales, pour éliminer la contre-révolution et rétablir la paix.
1"La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu"1. Par ces mots, Robespierre justifiait le moyen révolutionnaire de la terreur tout en le circonscrivant fermement dans son principe.
Le mécontentement suscité par la Constitution civile du clergé qui heurte les Catholiques est à l'origine de cette révolte. Ce mécontentement grandit avec la mort du roi en janvier 1793 et explose en mars, quand la Convention décide la levée de 300 000 hommes pour faire face à la menace étrangère.
Robespierre prend le pouvoir et instaure un régime de terreur par le recours massif à la guillotine. Une conspiration contre lui s'organise. Il est arrêté le 9 thermidor (27 juillet) 1794 avec d'autres membres du comité, dont Saint-Just, pour les excès de la Terreur.
Maximilien de Robespierre, né en 1758 à Arras (Nord-Pas-de-Calais), avocat et homme politique, est élu représentant du Tiers État. Il est l'un des premiers à réclamer l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, l'instauration du suffrage universel et l'égalité des droits.
Robespierre : Gouverner la République (10 mai 1793)
La société a pour but la conservation de ses droits et la perfection de son être, et partout la société le dégrade et l'opprime ! Le temps est arrivé de le rappeler à ses véritables destinées ; les progrès de la raison humaine ont préparé cette grande révolution ».
Le règne de la Terreur, ou plus simplement la Terreur, fut une période culminante de violence sanctionnée par l'État pendant la Révolution française (1789-99), au cours de laquelle des milliers de "suspects" contre-révolutionnaires furent exécutés en public et tués en masse entre septembre 1793 et juillet 1794.
La Révolution française est un événement majeur de la fin du xviiie siècle. Née des difficultés de la monarchie et des contestations de l'absolutisme, elle marque une rupture totale avec l'Ancien Régime (la période précédente) dans le domaine politique, mais aussi dans les domaines économique, social et culturel.
À partir de décembre 1793-janvier 1794, les pratiques des représentants en mission comme Fouché, Tallien, Barras, Carrier, Javogues et tant d'autres, sont désavouées par le Comité de salut public, notamment par Robespierre, qui obtient le retour de Carrier à Paris et manifeste son opposition à la répression à Lyon.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
Dater le début de celle-ci fait débat au sein des historiens. Certains la fixent à la naissance du Tribunal révolutionnaire en mars 1793, d'autres la font remonter plus tôt, aux massacres de septembre de l'année 1792. Pour tous, elle s'achève le 28 juillet 1794, avec la chute de Robespierre.
En 1794, Maximilien de Robespierre règne sur le Comité de salut public et l'assemblée révolutionnaire. Désireux d'en finir avec l'ancien régime, il est favorable à la déchristianisation de la France. Mais il le sait, le peuple a besoin de symboles religieux.
Après le 10 août 1792, Louis XVI et Marie-Antoinette sont incarcérés et accusés notamment d'avoir manœuvré avec les puissances étrangères contre la Révolution. Louis XVI est condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793. Marie-Antoinette est exécutée le 16 octobre 1793.
Le 24 juin 1793 est adoptée une nouvelle constitution qui affirme la souveraineté du peuple et non plus la souveraineté nationale. Cette constitution, dénommée constitution de l'An I instaure un régime d'assemblée, dirigé par la Convention, qui préfère la spécialisation des pouvoirs à la séparation des pouvoirs.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.