La vertu n'est donc ni une pure connaissance ni une action isolée, mais une habitude, une disposition stable et durable de la volonté, acquise par l'exercice, à bien agir. L'homme vraiment vertueux n'éprouve nulle contrainte à l'être, il l'est joyeusement, conscient de réaliser ainsi sa nature.
Aristote est le père de la morale centrée sur les vertus. A la fois source de bonheur et de justice, la vertu est ce juste milieu qui permet à chacun de vivre avec bonheur tout en tenant compte des autres.
Dans l'Éthique à Nicomaque, Aristote définit la vertu comme disposition acquise volontairement, consistant, par rapport à nous, dans la mesure, définie par la raison conformément à la conduite d'un homme réfléchi.
Pour les philosophes grecs antiques, la vertu (dont Socrate se demande si elle peut s'enseigner) est ce que vise le sage. Chez Platon, elle est cette excellence naturelle (arèté en grec) qui permet d'organiser la cité idéale en valorisant quatre vertus cardinales : la sagesse, le courage, la tempérance et la justice.
Une vertu est une valeur suprême qui pousse à être le meilleur et le plus droit possible. Il existe 7 vertus principales. La première est celle de justice, qui doit être pour tous. La seconde est la persévérance, qui consiste à ne pas baisser les bras devant les difficultés.
L'excellence n'est donc pas un acte, mais une habitude » . Il y a donc en fait deux éléments dans la vertu : une vertu intellectuelle, qui s'acquiert par l'éducation et une vertu morale, qui s'acquiert par l'habitude de bien agir. La vertu qui conduit au bonheur est donc l'habitude d'une activité bien pensée.
La Métaphysique d'Aristote
L'objet ultime de la métaphysique : Dieu, Acte pur, en lequel toutes les perfections sont actualisées et accomplies. Transcendant le monde, Dieu meut celui-ci sans être mû : il est le Premier Moteur et représente la cause de tout changement dans le monde.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
Pour Aristote, le but de la philosophie et d'atteindre la connaissance; il s'agit d'un but purement théorique et donc, en aucune façon, utilitaire. Il s'agit de savoir pour savoir.
La Prudence, la Justice, la Tempérance et le Courage (ou Force d'âme). La Foi, l'Espérance et la Charité. Elles sont censées guider les hommes dans leur rapport au monde et à Dieu. La foi, l'espérance, la charité, la justice, la prudence, la force et la tempérance.
L'individu vertueux est celui qui possède la sagesse pratique, c'est-à-dire qu'il a la capacité d'évaluer la situation dans laquelle il se trouve, de sélectionner la bonne chose à faire et la bonne manière de le faire, dans son répertoire d'expériences, et de comprendre qu'il accomplit la bonne action pour la bonne ...
Nous voulons être heureux *) ; nous voulons tout pour cela, et parce que cela nous suffit 2). Le bonheur est la fin suprême de nos actions, celle a laquelle tout le reste se rapporte et qui par la même ne se rapporte a rien autre : c'est le souverain bien 3).
Platon lui-même aime l'idée que la vertu est une réalité unifiée. Les vertus particulières s'impliquent les unes les autres et forment un tout vertueux. Les quatre vertus platoniciennes, qui furent plus tard appelées les vertus cardinales, sont le courage, la prudence, la tempérance et la justice.
Relatif à ce qui a de la vertu, qui est inspiré par la vertu, c'est-à-dire par une disposition à faire le bien et à rejeter le mal. Exemple : Mon père est un homme vertueux auquel j'accorde ma pleine confiance.
Les mots immoralité , amoralité , perversité , dépravation sont d'autres termes qui s'opposent à vertu de manière générale.
L'excellence d'un homme se mesure à ses vertus. Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre un certain nombre de principes et de valeurs dans la vie quotidienne dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.
Ce proverbe signifie que la vertu est toujours utile.
Pour Aristote l'éthique et la politique sont des disciplines connexes : toutes deux traitent du souverain bien, qui n'est pas idéal mais ne se distingue pas du bonheur, et qui se propose autant à l'individu humain qu'à la cité, forme achevée de la vie sociale.
L'éthique chez les Anciens
Les premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate, qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique. Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et possibilité d'accès à la connaissance.
Les quatre vertus cardinales de l'agir moral
la prudence. la tempérance. la justice et.
La vertu naturelle est une disposition (hexis) excellente de l'âme. Les animaux et les enfants, qui sont des êtres irrationnels et donc non moraux, ont, eux, plutôt des dispositions naturelles (phusikai hexeis). En effet, si Aristote parle de vertus naturelles chez les animaux, il le fait par similitude3.
Synonyme : capacité, effet, efficacité, faculté, pouvoir, propriété, qualité.
Du lat. virtutem, acc. de virtus « qualité distincte de l'homme, mérite, valeur », « qualités morales », « vigueur morale, énergie », « bravoure, courage, vaillance ».
Pour lui, le courage est le juste milieu entre l'audace et la lâcheté, entre la confiance excessive en soi et le manque de confiance. Se donner la mort pour «échapper à la pauvreté, ou par suite de chagrins d'amour ou de tout autre affliction» n'est pas un acte de courage, mais de lâcheté.
Aristote et Platon n'étaient pas à proprement amis mais ils se sont côtoyés au IVème siècle avant J. -C. et ont fait de l'amitié, ou « la philia », une notion centrale de leur réflexion.