Chute d'un ou de plusieurs phonèmes à la fin du mot par suite d'une évolution phonétique (en ancien anglais ic singe > I sing, «je chante») ou d'un abrègement (par exemple cinéma[tographe], métro[politain]).
L'apocope, on l'a compris, est le retranchement d'un son, ou bien d'une ou de plusieurs syllabes, à la fin d'un mot : prof pour professeur, gym pour gymnastique, télé pour télévision, bac pour baccalauréat, par exemple.
En linguistique, l'aphérèse (du grec ancien : ἀφαίρεσις aphaíresis, « ablation ») est une modification phonétique impliquant la perte d'un ou plusieurs phonèmes au début d'un mot. L'aphérèse est un métaplasme s'opposant à l'apocope.
Une apocope, du grec ἀποκόπτω / apokóptô, « retrancher », est une modification phonétique, parfois utilisée comme figure de style, qui se caractérise par l'abréviation du mot complet, en gardant uniquement son ou ses premiers phonèmes ou syllabes (vocaliques ou consonantiques), par exemple « auto » pour « automobile ».
Un sigle est un ensemble de lettres initiales majuscules qui, épelé ou prononcé de manière syllabique, forme un mot servant d'abréviation. S'il se prononce lettre par lettre, comme SNCF /ɛs. ɛn.
Définition de palindrome nom masculin
didactique Mot ou groupe de mots qui peut se lire indifféremment de gauche à droite ou de droite à gauche en gardant le même sens (ex. la mariée ira mal ; Roma Amor).
Contraire : abominable, affreux, chétif, difforme, disgracié, disgracieux, hideux, inesthétique, informe, ingrat, laid, malingre, mauvais, vilain. – Familier : atroce, moche, sale. 3.
Curieusement, leur étymologie ne nous précise pas que l'apocope retranche la fin du mot, alors que l'aphérèse est son contraire puisqu'elle en supprime le début.
Issu du grec ancien « ἀποκόπτω » ou « apokóptô » (signifiant « retrancher »), l'apocope désigne un procédé linguistique de troncation d'un mot : la partie finale du mot complet est alors élidée, donc supprimée, pour ne garder que les lettres ou syllabes initiales.
Par exemple, gentil et gentiment (le suffixe est ment). Gentil est un adjectif alors que gentiment est un adverbe.
Un mot-valise est un mot formé par la fusion d'au moins deux mots existant dans la langue, de telle sorte qu'un de ces mots au moins y apparaît tronqué et peut ne pas y être immédiatement reconnaissable.
troncation
Procédé d'abrègement consistant à supprimer une ou plusieurs syllabes à l'initiale ou, plus souvent, à la finale d'un mot. (Par exemple pitaine pour « capitaine », prolo pour « prolétaire ».)
L'apocope se caractérise par la perte de la voyelle (ou syllabe) finale que subissent certains mots, notamment les adjectifs, lorsqu'ils se trouvent devant un nom, qu'il soit masculin ou féminin singulier.
C'est lorsque certains adjectifs perdent leur voyelle finale (ou leur syllabe finale) devant un nom masculin ou féminin au singulier.
L'apocope est la chute d'une voyelle ou d'une syllabe à la fin de certains mots comme bueno, malo, uno, primero, tercero, alguno (quelque), ninguno (aucun), lorsque ces derniers sont placés DEVANT un nom masculin singulier. Ils perdent leur -o final.
L'adverbe et pronom relatif où s'écrit avec un u accent grave, ce qui le distingue de la conjonction ou. Où peut marquer le lieu aussi bien que le temps : c'est le café où nous avions rendez-vous ; par où êtes-vous entré ? ; le jour où nous l'avons rencontré ; c'est l'année où j'étais aux États-Unis.
Contraire : ennuyeux, funèbre, lugubre, macabre, morne, mortel, navrant, sinistre, tragique, triste. – Familier : cafardeux, glauque.
Contraire : brumeux, gris, noir, obscur, sombre, voilé.
Contraire : gêné, indigent, malheureux, miséreux, nécessiteux, pauvre. – Familier : désargenté, fauché, fauché comme les blés.
Phrases palindrome
Tout comme «Karine alla en Irak», «élu par cette crapule», «À Laval, elle l'avala» ou «Ce satrape repart à sec». Ce sont des classiques parmi les palindromes.
Georges Perec aurait inventé le plus long palindrome de la langue française, comptant 5 566 lettres ! Le record du monde est établi en finnois par Teemu Paavolainen en 1992 et compte 49 935 lettres !
'Ciento' s'apocope en 'cien' lorsqu'il multiplie ce qui suit, que ce soit un nom (précédé ou non d'un adjectif) ou que ce soit un autre numéral. Ciento s'emploie seul pour les numéros de 101 à 199. exemple : ciento veintiuno. Cien s'emploie devant un substantif et un numéral comme mil.
Il y a deux cas d'apocopes pour les adjectifs ordinaux : Primero devient primer devant un nom masculin singulier. Tercero devient tercer devant un nom masculin singulier.