Dans l'approche psychodynamique, le psychologue est en général peu directif avec son client. Il écoute beaucoup son client et intervient généralement peu. Le psychothérapeute d'orientation analytique invite son client à verbaliser sur ses préoccupations et à associer librement sur certains mots ou expressions.
L'approche psychanalytique permet au patient de mener un travail de repérage de ce qui cause sa présence en psychiatrie. Elle appréhende la personne à travers les registres du symbolique, de l'imaginaire et du réel, autour de ce qui échappe au sens, de ce qui se répète et insiste.
L'approche psychanalytique prône, dans la pratique éducative, une posture clinique co-constructive d'un sens qui provoque le changement, une subjectivité assumée par la confrontation des subjectivités, une éthique de l'altérité et de la singularité, une articulation entre le psychique et le social.
Au niveau des indications, la psychanalyse reste le traitement de choix pour les organisations névrotiques, tandis que c'est la psychothérapie conduite à raison de deux à quatre séances par semaine, pas moins de deux, en face à face, qui est le mieux à même de traiter les pathologies graves de la personnalité.
De nombreux psychanalystes sont d'abord médecins psychiatres ou psychologues. Les autres viennent d'horizons très divers.
Le but de la psychanalyse est, selon Freud, de rendre l'inconscient conscient, de pouvoir aimer et de travailler. On peut dire aussi de conquérir un plus grand degré de liberté par rapport aux déterminismes inconscients dans les relations avec soi-même et avec les autres.
La psychanalyse est une pratique qui permet à un sujet de reconnaître l'existence de son inconscient, c'est-à-dire d'une instance psychique qui peut l'orienter dans la vie, à son insu. Le premier concept de la psychanalyse est celui-là : l'inconscient.
De manière pratique, le psychanalyste travaille à la guérison du patient grâce à une cure par la parole. Ainsi, un psychologues comme un psychiatre peut également être psychanaliste, la psychanalyse étant une spécialité que l'un comme l'autre peut décider d'acquérir.
La psychanalyse touche à sa fin lorsqu'on en a dit suffisamment pour s'être transformé et réconcilié avec soi-même et que l'on n'est plus gouverné par son ignorance. Pour parvenir à cette sortie, il faut que le « fantasme » inconscient du sujet ait été dégagé et traversé.
Le psychanalyste se distingue essentiellement du psychiatre et du psychologue par son parcours personnel. En effet le psychanalyste, contrairement au psychiatre ou au psychologue, a lui-même fait un long travail personnel en analyse pendant au moins 5 ans à raison d'au moins 3 séances par semaine.
En 1964, les concepts fondamentaux sont : l'inconscient, la répétition, le transfert et la pulsion.
Ses deux grandes découvertes sont la sexualité infantile et l'inconscient. Elles le conduisent à élaborer plusieurs théorisations des instances psychiques, en premier lieu par rapport au concept d'inconscient, en relation avec le rêve et la névrose, puis il propose une technique de thérapie, la cure psychanalytique.
Mais en général dans une psychothérapie qui a marché ce sont les cinq moment que l'on retrouve : la confiance, le lâcher-prise, l'analyse, la résolution, l'auto-évaluation. Ces cinq étape ou but ont une certaine logique interne les uns par rapport aux autres.
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
Il existe 4 grands types d'approches thérapeutiques issues de la psychologie : l'approche analytique, l'approche existentialiste-humaniste, l'approche cognitivo-comportementale et l'approche systémique. Aucun de ces modèles de psychothérapie n'est meilleur qu'un autre.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
La terminaison de la cure correspond à un dénouement. Alors, pour savoir quand une thérapie est terminée, le clinicien examine si l'ensemble des symptômes a bien été dénoué. Finalement, la thérapie est terminée quand le patient ne souffre plus, ni dans son corps, ni dans son esprit.
Le patient à toujours le choix de mettre fin à sa thérapie.
Le patient est libre dans sa thérapie. Cela signifie qu'il a la liberté de quitter son thérapeute pour poursuivre son chemin autrement. C'est un choix qu'il a et qu'il peut exercer. Parfois, le thérapeute peut déconseiller un arrêt immédiat de la thérapie.
Sans aucun médicament, le psychanalyste ramène le patient à l'état normal, à travers des séances de psychothérapie, faites dans le plus grand calme. La psychanalyse est reconnue pour remédier entièrement à certains troubles mentaux, précisément ceux du comportement et de la personnalité.
Dans de nombreux suivis, on conseillera de consulter un psychiatre Et un psychologue. Dans ce cas, les rôles sont bien différenciés: le psychiatre coordonne les soins, suit le traitement médicamenteux, tandis que le psychologue effectue la thérapie.
Description métier
Le psychanalyste doit savoir attendre, se taire et, le moment venu, donner l'interprétation qui convient et libérer le patient de ses tensions. Aux moments qu'il juge opportuns, il donne au patient un minimum d'explications sur son cas ainsi que sur les objectifs et les moyens du traitement.
Comme les éléments du rêve, ils sont une voie d'accès privilégiée à l'inconscient. Le lapsus, le fait de dire un mot à la place d'un autre, est le signe que le «moi» ne maîtrise pas si bien que ça la situation, n'est pas «maître en sa demeure», selon l'expression freudienne.
Pour devenir psychanalyste, il faut suivre une formation pratique dans un institut spécialisé, comme celui de la société psychanalytique de Paris(3) (France) ou l'institut psychanalytique de Montréal(4) (Québec).
La première source de la psychanalyse, explicitement revendiquée par Freud, réside dans son auto-analyse. Freud voyait dans les rêves la voie royale pour accéder aux pulsions inconscientes du sujet. Il entreprend à partir de 1895 l'analyse systématique de ses propres rêves.