Dérivé du nom du personnage qui donne son titre au roman de Gustave Flaubert, Madame Bovary (1857). Sentiment d'insatisfaction qu'éprouve une personne à l'égard de sa condition sociale et de sa vie affective, et qui la conduit à chercher une évasion dans le romanesque, l'imaginaire.
5Aux yeux de Price-Mars, cela s'est produit précisément parce que l'Haïti d'après l'indépendance souffrait de « cette curieuse démarche que la métaphysique de M. de Gaultier appelle un bovarysme collectif, c'est-à-dire la faculté que s'attribue une société de se concevoir autre qu'elle n'est ».
Flaubert montre sa vision pessimiste sur la vie à cette époque dans son roman réaliste Madame Bovary publié en 1857 et dans ses autres œuvres. Ses thèmes, comme par exemple la condition de la femme à l'époque, sont inspirés de la vie réelle.
Elle vivra dans l'espoir et l'avenir, si bien qu'elle ne vivra pas vraiment. Elle fondera ses espoirs sur des relations qui avorteront, toujours ternies par la réalité du quotidien dont elle ne sait se satisfaire.
Le goût de la rêverie : les lectures d'Emma au couvent, le rêve de lune de miel, le coucher de soleil à Tostes, Emma qui lit des vers de Lamartine à Charles, le bal à la Vaubyessard… Une fatalité romantique : un échec qui met définitivement un terme à toute tentative d'évasion, avec le suicide d'Emma.
Etre dans l'action pour surmonter le Bovarysme
Au lieu de gâcher son temps à envier la vie des autres, on devrait imaginer comment améliorer la sienne. Le temps est venu de faire le point sur soi et de se poser les bonnes questions : - Est-ce que je suis épanouie dans ma vie amoureuse ?
Insatisfaction et désillusion : le bovarysme
Emma ne croit pas pouvoir trouver le bonheur dans la réalité. Elle n'accorde d'intérêt quaux êtres de fiction. Le drame d'Emma c'est de se faire toujours des illusions sur elle-même, ses sentiments, de croire qu'elle vit des sentiments qu'elle n'éprouve pas.
A la recherche d'un bonheur idéalisé : le bovarysme, entre insatisfaction et désillusion. Emma balance entre idéal et médiocrité quotidienne. La répétition des désillusions accroît le sentiment d'échec. Emma ne croit pas pouvoir trouver le bonheur dans la réalité.
Madame Bovary, c'est l'impossibilité de l'amour dans la société bourgeoise. Elle peut trouver un mari, bien sûr, un amant, évidemment, mais un amoureux inutile d'y compter. Le malheur d'Emma se résume simplement, elle vaut mille fois mieux que les hommes, que dis-je, que la société qui l'entoure.
Quand Emma Bovary et son amant Léon se retrouvent pour la première fois, tous les deux, à Rouen, « ce furent trois jours pleins, exquis, splendides, une vraie lune de miel.
Charles ne meurt de rien, pas même d'une mort littéraire, selon le vieux mode d'une sublimation esthétique où l'infinie tristesse remplacerait le malaise organique.
Madame Bovary a environ 166 ans.
"Madame Bovary, c'est moi." Une telle phrase, probablement apocryphe, n'a jamais été trouvée dans les écrits de Flaubert. Ce dernier a même écrit le contraire : "Bovary aura été un tour de force inouï : sujet, personnage, effets, etc.
Je vais donc répondre à vos questions : Madame Bovary n'a rien de vrai. C'est une histoire totalement inventée. Je n'y ai rien mis ni de mes sentiments, ni de mon existence. » Trois mois plus tard, le 4 Juin 1857, Flaubert écrivait de même : «Aucun modèle n'a posé devant moi.
Héloïse Dubuc : première femme de Charles, veuve de 45 ans « laide, sèche comme un cotret et bourgeonnée comme un printemps ». Charles se rend compte à sa mort qu'elle n'avait pas de fortune. Maitre Guillaumin : notaire de Yonville.
Pinard (qui, quelques années plus tard, prononcera un réquisitoire contre Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire). Flaubert sera relaxé. - Cet extrait est le dénouement. Acculée par ses dettes, Emma s'est empoisonnée au cyanure.
Gustave Flaubert dénonce deux choses : l'insatisfaction que les gens peuvent ressentir pour leur quotidien normal. Il critique le fait qu'on a tendance à toujours vouloir plus : être plus riche, vouloir une vie plus exaltante, rencontrer plus de gens, être plus puissant.
Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l'arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.
Très modeste employée d'une filature, donc, Berthe Bovary rencontre un jour un jeune homme qui se trouve être Napoléon Homais, le fils du pharmacien. Il remet à Berthe le roman Madame Bovary. Celle-ci, aussitôt la lecture faite, s'empresse de courir chez l'auteur, Flaubert.
quel milieu social il met en scène ? La bourgeoisie.
Mais, assez rapidement, Rodolphe, blasé et mondain, s'ennuie des affections exigeantes d'Emma. Refusant de s'enfuir avec elle, il la quitte.
Grâce à elle, et à ce regard romanesque qu'elle jette sur le monde qui l'entoure, l'écrivain dépeint une réalité tristement réaliste et atteint ainsi l'idéal que tant de réalistes ont recherché.
Les passages incriminés de Madame Bovary sont clairement considérés comme de mauvais goût et portant atteinte à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ; pas assez toutefois pour mériter une condamnation.
Réponse. Le sous titre de Madame Bovary est "mœurs de province " .