Le khul' (ou khol') est une forme de dissolution du mariage musulman qui intervient à l'initiative de la femme.
Le droit au divorce des femmes ou khul', bien que généralement moins connu et moins pratiqué par les sociétés musulmanes que la répudiation, figure dans les textes législatifs islamiques.
L'islam, considérant le mariage comme un contrat privé, accepte sa dissolution par le divorce. En principe, le divorce n'est pas sollicité par la communauté musulmane, sauf pour des raisons valables émises par l'une des parties. Les relations de couple en Islam sont basées sur l'harmonie et l'amour.
Avant, une femme devait attendre trois cents jours après son divorce avant de pouvoir contracter un deuxième mariage. Cependant, depuis l'année 2004, ce délai a été aboli. De ce fait, de nos jours, dès l'obtention du divorce, il est libre de choisir la date de son remariage.
Divorce par compensation algérien.
L'article 54 du Code de la famille algérien prévoit que « L'épouse peut se séparer de son conjoint, sans l'accord de ce dernier, moyennant le versement d'une somme à titre de "khol'â".
Si les effets du khul' dépendent selon les écoles (madhhab), toutes admettent qu'il emporte la dissolution immédiate du mariage. Si les époux veulent se remarier, ils doivent contracter un nouveau mariage (avec une nouvelle dot). Si chacun des époux renonce aux créances contre son conjoint, on parle de mubârâ'at.
elon les articles 48, 53 et 54 du Code de la famille algérien1 (CFA), le divorce peut être prononcé : Par la volonté du mari : il s'agit d'une répudiation judiciaire. L'époux a le droit de dissoudre unilatéralement le mariage sans avoir à démontrer la moindre faute de l'épouse.
Les Philippines, à majorité catholique, sont le seul pays au monde, avec le Vatican, qui interdit le divorce.
Cet intérêt légitime peut résulter, pour le juge : de l'intérêt des enfants mineurs ; de la durée longue du mariage ; de la connaissance ou reconnaissance professionnelle de l'époux demandeur sous le nom marital.
Les divorcés non remariés ou remariés au civil sont toujours considérés par l'Église catholique comme mariés. L'Église catholique fait la distinction entre deux états de vies, la séparation ou le divorce sans remariage, et le divorce avec remariage.
Pour que le mariage religieux musulman soit valide, il faut suivre 4 règles : consentement, présence du tuteur, présence de témoins, et présence de la dot de mariage. De nombreux hadiths de mariage (recueil d'actes et de paroles de Mahomet et ses compagnons) encadrent les règles du mariage halal.
Selon le Coran, il ne peut se remarier avec elle que si celle-ci a entretemps ré-épousé un autre homme, puis divorcé. À cette norme, la jurisprudence a ajouté l'obligation de consommer le mariage effectué dans l'intermède.La répudiation pour les mariages temporaires est définitive et unique.
Comme pour la mariée, la famille de l'époux prend en charge les frais pour sa tenue et celle des témoins. C'est elle qui paie aussi les alliances, les frais administratifs, le bouquet de la mariée, les frais de réception des invités du marié, l'enveloppe pour le prêtre et sa paroisse en cas de mariage à l'église.
Il est crucial d'être proche de ses enfants lors de la séparation, d'écouter leurs craintes, leurs doutes et de les rassurer. Faites leur part de votre amour, répétez-leur que l'amour que vous avez tous les deux pour eux ne change pas mais que seule la relation entre les parents a changé.
Pour répudier sa femme, il est nécessaire que le mari consigne une somme d'argent pour l'enregistrement de l'acte de répudiation par les adouls. Toutefois, si le mari ne parvient pas à consigner la somme dans le délai de 30 jours, il est considéré avoir renoncé à son intention de répudier.
Il s'agit d'éviter les conflits de filiation paternelle concernant les enfants conçus pendant la période au cours de laquelle les précédents époux étaient en instance de divorce.
Après un divorce, peut-on garder le nom de son ex-mari ou de son ex-femme ? À la suite d'un divorce, vous perdez l'usage du nom de votre mari ou de votre femme. Toutefois, vous pouvez en conserver l'usage soit avec l'accord de votre ex-époux ou ex-épouse, soit avec l'accord du juge.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
L'Eglise accepte malgré tout qu'un couple marié religieusement soit amené à se séparer ou même à divorcer. Le fait de vivre séparé de son conjoint n'est pas un péché ni un motif d'exclusion.
Ainsi, en cas de divorce, il n'y a pas de possibilité de remariage par l'Eglise, si ce n'est des bénédictions d'alliances ou des messes symboliques qui ne sont en aucun cas liées au sacrement du mariage.
La doctrine de l'Eglise catholique interdit en effet l'accès aux sacrements comme la communion ou la confession aux divorcés remariés, estimant que leur nouvelle union est une trahison devant Dieu de leur premier -- et unique -- conjoint.
Un tribunal français peut annuler un mariage célébré en Algérie entre un Français et une Algérienne, mais le mariage ne sera pas pour autant nécessairement considéré comme nul en Algérie.
Exemple : l'épouse décède laissant son mari, sa mère, un fils et une fille : le mari a droit à 1/4 (6/24), la mère à 1/6 (4/24). Les 14/24 restant sont partagés entre le fils et la fille, le fils ayant droit au double de sa sœur, soit 7/36 pour la fille et 14/36 pour le fils.
Demander l'aide juridictionnelle
L'État a mis en place l'aide juridictionnelle pour les personnes faibles financièrement qui souhaitent divorcer. Celui-ci prend en charge tous les frais de justice nécessaire avant et durant la procédure. Par contre, l'aide juridictionnelle n'est pas faite pour tout le monde.