Le meilleur traitement contre l'asthme reste le traitement de fond, bien qu'il arrive très souvent que les personnes qui en souffrent ne le prennent pas. Néanmoins, en cas de crise d'asthme allergique, vous pouvez utiliser des sprays bronchodilatateurs type Ventoline° ou Bricanyl°, utilisés en traitement de secours.
L'homéopathie est très plébiscitée dans le traitement de l'asthme. Moins sollicitées, l'acupuncture, la sophrologie, la méditation, la phytothérapie ou encore la médecine chiropratique sont des méthodes envisagées par de nombreux patients soucieux de calmer et limiter les crises d'asthmes.
Des anti-inflammatoires (des corticoïdes essentiellement) sont également prescrits : ils permettent de diminuer l'inflammation de la muqueuse bronchique. La plupart du temps inhalés, ces médicaments sont particulièrement efficaces pour soulager les crises d'asthme.
Dès les premiers signes (essoufflement, oppression thoracique, toux, etc.), le traitement habituel est de deux bouffées (s'il s'agit d'un aérosol-doseur) ou d'une inhalation (en cas d'inhalateur de poudre) d'un bronchodilatateur bêta-2 mimétique d'action rapide.
Traitement de la respiration sifflante
Les bronchodilatateurs (qui permettent de dilater les voies respiratoires), par exemple l'albutérol, peuvent soulager les sifflements.
Toute crise inhabituelle ou qui dure doit déclencher un appel au 15. «Une crise d'asthme peut s'aggraver à tout moment. C'est pourquoi il ne faut pas tenter de se rendre à l'hôpital par ses propres moyens. Elle impose un transport médicalisé», précise le Dr Marre.
Essayez la respiration à lèvres pincées
Voici ce qu'il faut faire : Commencez d'abord par inspirer lentement pendant deux secondes. Ensuite, pincez vos lèvres comme si vous vous apprêtiez à siffler, puis expirez lentement tout en comptant jusqu'à quatre.
Si les symptômes s'aggravent ou ne s'améliorent pas après 10 bouffées, consultez un médecin d'urgence. C'est la même chose si une personne fait une crise d'asthme devant vous : mettez-là dans la position où elle se sent le mieux, de préférence assise ou semi-assise, et droite, puis rassurez-la.
Les personnes asthmatiques qui dorment sur le côté, surtout celles qui souffrent de reflux gastro-œsophagien, devraient privilégier le côté gauche, en surélevant la tête avec un oreiller. La position sur le côté droit augmente la pression sur le nerf vague, ce qui entraîne la constriction des voies respiratoires.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
L'inflammation des bronches que provoque l'asthme est le plus souvent soignée par la prise quotidienne de corticoïdes inhalés, c'est le traitement de fond . En cas d'exacerbation, l'inflammation très forte est traitée par des corticoïdes sous forme de comprimés.
Vous pouvez tout simplement essayer de trouver la bonne position pour apaiser la crise : une position assise peut avoir un effet tranquillisant. Maintenez votre dos bien droit afin de laisser les voies respiratoires ouvertes, et ainsi rendre plus aisé le passage de l'air dans vos poumons.
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme. Il permet de réduire l'inflammation au niveau des bronches, les rendant moins sensibles aux facteurs déclenchant les crises d'asthme, comme les virus.
Inspirez lentement par le nez et retenez votre souffle en comptant jusqu'à 2. Expirez lentement en pinçant vos lèvres. Cela vous procurera un peu la même sensation que si vous étiez en train de siffler. Expulsez l'air en comptant jusqu'à 4.
Le seul expectorant reconnu efficace est la guaïfénésine que l'on retrouve dans plusieurs produits. Pour obtenir l'effet voulu, il est important d'en prendre au moins 4 fois par jour.
Le symptôme de l'asthme le plus fréquent est la crise d'essoufflement aiguë. Mais l'asthme peut également se traduire par : une sensation d'oppression au niveau de la cage thoracique, une difficulté à respirer profondément, une respiration sifflante, un essoufflement à l'effort ou une toux qui ne passe pas.
Les infections liées à l'influenza (grippe), aux rhumes et au virus respiratoire syncytial (VRS) peuvent déclencher une crise d'asthme. Les infections des sinus, les allergies, l'inhalation de certains produits chimiques et le reflux acide peuvent également déclencher des crises.
Voici certains signes alarmants associés à l'asthme : votre enfant ne peut arrêter de tousser et de régurgiter (vomir) il a du mal à parler. il se sent exceptionnellement fatigué, a du mal à se réveiller.