Il reste qu'Aristote a attaché une attention particulière au langage, logos, le langage étant selon lui la différence spécifique de l'espèce humaine : l'homme est le ζ̃ώον λ́ογον ε'́χον, expression dont la tradition a fait animal rationale, animal raisonnable, mais qui signifie originellement que l'homme est l'animal ...
Parce que l'homme est un animal parlant (doué de Logos), il est donc fait pour mettre sa parole en commun, cet acte signifiant partager des valeurs capables de former une Cité.
En fait, Platon propose une solution négative : le langage n'est ni l'un ni l'autre. Il est iconique au sens de Peirce, d'une autre nature que l'être, mais qui lui ressemble. C'est ce qui autorise l'usage du langage pour viser l'être. Il faut examiner l'exercice de la parole chez les contemporains de Platon.
Capacité, observée chez tous les hommes, d'exprimer leur pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes vocaux et éventuellement graphiques (la langue). 2. Tout système structuré de signes non verbaux remplissant une fonction de communication : Langage gestuel.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
La Métaphysique d'Aristote
L'objet ultime de la métaphysique : Dieu, Acte pur, en lequel toutes les perfections sont actualisées et accomplies. Transcendant le monde, Dieu meut celui-ci sans être mû : il est le Premier Moteur et représente la cause de tout changement dans le monde.
"Une seule hirondelle ne fait pas le printemps; un seul acte moral ne fait pas la vertu." "La simplicité n'est pas un but, mais on arrive à la simplicité en dépit de soi, comme on approche le sens réel des choses." "L'intention fait la culpabilité et le délit." "Le bonheur est à ceux qui se suffisent à eux-mêmes."
C'est la question qui occupe les philosophes du langage au XXIe siècle, depuis les travaux fondateurs des linguistes Ferdinand de Saussure (1857-1913) et Charles Sanders Peirce (1839-1914).
Système de signes particulier permettant la communication au sein d'un groupe humain.
Pour Richard Klein, paléoanthropologue réputé de l'université de Chicago, le langage humain serait apparu en Afrique il y a environ 50 000 ans à la suite d'une mutation du gène FoxP2 (1). Le langage serait donc le produit d'une mutation génétique parfaitement datable.
Socrate examine deux thèses opposées sur la vérité du langage et deux quêtes du sens du mot : celle d'Hermogène, qui soutient que les noms sont justes en fonction d'une convention, et celle de Cratyle, qui soutient que les noms sont justes par nature.
Platon appartient à une des plus illustres familles d'Athènes. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Il étudie les lettres, les mathématiques, la musique et la gymnastique.
La science naissante devait être, selon Descartes, expérimentale et rationnelle à la fois, ce qui l'amenait à déclarer que deux voies nous conduisent au savoir, « l'expérience et la ratiocination » (au P. Mersenne : A.T., i, 243, 17-18). Dans toute son œuvre il les a à l'esprit lorsqu'il traite de méthode.
Le langage traduit notre capacité à symboliser ce que nous pensons ou ressentons, nous permet de témoigner du passé comme de nous projeter dans l'avenir et exprime également ce qui n'a aucun rapport avec le vécu actuel du locuteur. Le langage donne accès à la mémoire comme à l'imaginaire.
Il permet en tout cas d'accéder à la faculté de comprendre le réel, de symboliser, d'établir des relations de signification entre des réalités différentes. La parole et la pensée créent du sens et permettent de se construire.
Cette définition, formulée par Aristote, signifie que si l'homme est un être vivant parmi tous les autres, il s'en distingue cependant en ce que lui seul est doué du langage ou de la parole.
La langue Tandis que le langage désigne une capacité, la langue désigne un outil permettant de communiquer . La langue n'est pas commune à tous les êtres humains mais seulement à un groupe de personnes . Il faut donc être au moins deux pour pouvoir utiliser une langue .
Le langage, vu comme une entité complexe, est considéré comme le propre de l'homme. En revanche, si l'on choisit de décomposer le langage en une somme de propriétés (complémentaires mais) distinctes, il devient possible d'établir des parallèles avec l'animal.
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
Le langage permet de communiquer, ce qui présuppose qu'on est forcément en relation, mais aussi que le langage est un moyen et non une fin. Le langage n'est-il qu'un instrument, un outil de communication au service de la pensée ou au contraire n'est-ce pas par l'intermédiaire du langage que l'on pense ?
Un langage est un outil de communication, tandis que la communication est le processus de transfert de message entre eux. Le langage se concentre sur les signes, les symboles et les mots. La communication met l'accent sur le message.
Aristote (4e s. av. J.C.) qualifie la liberté comme une vertu qui permet à l'homme d'agir de manière volontaire et en connaissance de cause.