Mal aigu des montagnes (MAM) Les symptômes se manifestent en général dans les 6 à 10 heures suivant l'ascension et comprennent des maux de tête et un ou plusieurs autres symptômes tels que vertiges, perte d'appétit, nausées, vomissements, fatigue, faiblesse ou irritabilité.
Les signes surviennent en général pour des altitudes supérieures ou égales à 3000 m et chez des sujets particulièrement sensibles. Les premiers signes se caractérisent par un essoufflement, une fatigue, des vomissements, une accélération de la fréquence cardiaque, des nausées, des maux de tête….
Les maladies d'altitude sont provoquées par la baisse de la disponibilité en oxygène à haute altitude. Le mal aigu des montagnes, la forme la plus modérée, est caractérisée par des céphalées plus une ou plusieurs manifestations systémiques (p. ex., fatigue, symptômes gastro-intestinaux, vertiges persistants).
Le mal aigu des montagnes. Le mal aigu des montagnes (MAM) est un trouble causé par une montée trop rapide en haute altitude, qui entraîne une baisse de la pression et de l'oxygène dans l'air. Il se manifeste par des maux de tête, nausées, vomissements, de la fatigue ou des vertiges.
La tension artérielle pulmonaire augmente. L'élévation de la tension artérielle pulmonaire est plus marquée lors d'un effort physique dans un environnement hypoxique comparativement à un même effort effectué au niveau de la mer.
Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma. Le diagnostic médical du mal des montagnes repose essentiellement sur les symptômes.
Symptômes de l'hypoxie
des nausées et/ou vomissements ; une accélération de la respiration et du rythme cardiaque ; une cyanose : la peau prend une teinte bleutée ; une désorientation, des troubles cognitifs...
Le mal aigu des montagnes est un ensemble de symptômes, variables en intensité selon les individus. Les céphalées en font toujours partie. Peuvent s'y ajouter les désordres déjà cités : gastro-intestinaux (une perte d'appétit, des diarrhées, etc.), vertiges, perte d'énergie soudaine et/ou sommeil perturbé en altitude.
Prenez de l'acétazolamide (Diamox®), un comprimé de 250 mg toutes les douze heures pendant trois jours pour favoriser l'acclimatation, surtout si vous voulez ensuite monter encore plus haut. Si vous redescendez, vous pouvez arrêterde le prendre.
Le corps a besoin de temps pour s'adapter à la faible pression en oxygène. Les symptômes d'une adaptation normale comprennent une respiration plus profonde, un essoufflement à l'effort et une production d'urine plus abondante.
Chez un coronarien stable la montée en altitude (>3500m)est autorisée si un test d'effort maximal ne montre pas d'ischémie myocardique. Un délai d'au moins 3 mois doit être respecté après un accident coronarien ou un geste de revascularisation.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène.
Évitez les repas trop copieux, mais ne partez pas non plus l'estomac vide. Privilégiez les aliments solides. Toutefois, évitez de manger trop gras et de boire de l'alcool. Pour limiter les nausées, pendant le voyage, gardez la tête droite, en utilisant l'appui-tête, et les jambes surélevées, dans l'idéal.
Même si des études ont démontré que le sommeil au-dessus de 2000 mètres d'altitude pouvait être moins reposant en raison du manque d'oxygène, il semblerait que les locaux se soient bien habitués à dormir perchés là-haut sur la montagne.
Le mal des montagnes survient lorsqu'une personne se trouve à une altitude où il y a moins d'oxygène que ce à quoi elle est habituée. Chez la plupart des gens, cela se produit au-dessus de 2 400 mètres. Certaines personnes peuvent atteindre des altitudes bien plus élevées sans présenter de symptômes.
Si vous partez en altitude avec un bébé, les médecins conseillent de ne pas le faire monter à plus de 1 700 mètres d'altitude avant 15 mois.
Au-delà de 5 000 m, les effets du manque d'oxygène sont intenses et le mal des montagnes est presque garanti. À plus de 5 000 mètres d'altitude, les effets de l'hypoxie sont intenses et il y a des risques importants de souffrir du mal des montagnes.
La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé.
"Des risques d'apnée du sommeil sont aussi présents, surtout lorsque l'on dépasse les 1800 mètres d'altitude", ajoute Sylvie Royant-Parola. Certaines personnes souffrent même dès la "moyenne montagne", et "ont le nez qui se bouche ou dorment mal à partir de 1600 mètres d'altitude", complète Olivier Coste.
Il doit être pris 24 heures avant l'ascension, puis pendant les deux premiers jours à l'altitude visée. Pour le mal aigu des montagnes, une dose de 250 mg, deux fois par jour, serait opti- male. La prise du médicament devrait commencer dès l'apparition des symptômes et se poursuivre jusqu'à leur résolution complète.
Taux excessif d'oxygène dans le sang. L'hyperoxie apparaît quand la pression partielle d'oxygène respiré est supérieure à 0,5 bar.
Troubles respiratoires
Asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), obstruction par un corps étranger, emphysème pulmonaire, infection des voies respiratoires (laryngite, bronchite, pneumopathie…), cancer bronchique, embolie pulmonaire et tabagisme.
La polypnée est l'augmentation de la fréquence respiratoire (normalement comprise entre 12 et 18 cycles / minute) accompagnée d'une diminution de l'amplitude des mouvements respiratoires. C'est une respiration rapide et superficielle.
RECOMMANDATIONS : Dans tous les cas, éviter de voyager seul. Après un accident ischémique (constitué ou transitoire), l'altitude sera limitée à 2 000-2 500 m jusqu'au 3e mois (cela inclut donc en théorie les voyages en avion) et jusqu'à 4 500 m après le 3e mois.