Avoir du pouvoir, c'est être plus qu'avoir– un art de la relation qui est précisément le secret du pouvoir. Avoir du pouvoir, c'est donner du pouvoir ; c'est être perçu par les autres comme étant capable de donner ce pouvoir.
En philosophie le pouvoir (qui vient du verbe pouvoir qui signifie « avoir la capacité » ou « avoir la possibilité » de faire, de percevoir, etc.) est par essence un concept relationnel.
Comme substantif, le pouvoir désigne soit la capacité naturelle et la possibilité matérielle d'accomplir une action, soit l'exercice d'une autorité et, par extension, l'institution qui exerce cette autorité.
Le pouvoir agissant du mot tient à son sens pour autant qu'il est adressé à quelqu'un. Le mot ne blesse que s'il est compris comme blessant. Ce qui touche dans le langage, c'est la signification, et aussi l'intention qu'il porte.
Le pouvoir ne s'exerce que sur des « sujets libres », et en tant qu'ils sont « libres » — entendons par là des sujets individuels ou collectifs qui ont devant eux un champ de possibilité où plusieurs conduites, plusieurs réactions et divers modes de comportement peuvent prendre place.
Le pouvoir politique est un type de pouvoir qu'une personne ou un groupe de personnes exerce dans une société. Ce pouvoir peut-être associé avec la souveraineté, soit le pouvoir de fixer les règles qui s'appliquent à la population sur un territoire donné.
Définition de Pouvoir
Le pouvoir c'est la capacité dévolue à une autorité ou à une personne, d'utiliser les moyens propres à exercer la compétence qui lui est attribuée soit par la Loi, soit par un mandat dit aussi "procuration".
L'autorité est un pouvoir de commander qui a pour effet l'obéissance de celui sur lequel s'exerce ce pouvoir. L'autorité de la parole est donc l'expression du pouvoir qu'a la parole d'engendrer des effets concrets sur les choses.
1/Les mots mettent la pensée en mouvement.
Les mots désignent donc et parfois même évoquent (dans un usage poétique, par exemple). Ils ont le pouvoir de mettre en mouvement la pensée ou l'imagination, et permettent de communiquer efficacement, de nous faire comprendre, de transmettre des informations.
Les mots ont l'énergie et la puissance ayant la capacité d'aider, de guérir, d'entraver, de blesser, de faire du mal à quelqu'un. Parfois, les mots n'ont pas le pouvoir de vous faire du mal, à moins que la personne qui les dit est très importante pour vous.
Le pouvoir, en tant que phénomène central de l'organisation sociale, est lié à la dimension des sociétés : la compétition pour les biens et pour le prestige existe dans toutes les civilisations, mais dans les petites cellules, elle se traduit plus par une conscience politique aiguë que par une structuration générale.
Le pouvoir n'est pas une capacité ou un attribut d'un acteur, c'est une relation d'échange entre deux acteurs sociaux (des individus, des groupes sociaux ou classes sociales), le plus souvent asymétrique, qui permet à l'un des acteurs de faire agir l'autre.
Examinons maintenant les sources du pouvoir les plus communément évoquées. La possession des moyens de sanction (récompense et punition). La compétence humaine du chef (la possession d'aptitudes exceptionnelles). La légitimité.
article 3 : Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corp, nul individune peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
On dit souvent que le quatrième pouvoir fait suite aux trois pouvoirs (pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire). Aux États-Unis, on parle de quatrième branche du gouvernement par analogie aux branches exécutive, législative, et judiciaire du gouvernement fédéral américain.
En France, le pouvoir exécutif est partagé entre le président de la République et le Premier ministre.
La parole possède de nombreux pouvoirs : elle peut séduire, manipuler, enchanter, guérir mais aussi blesser ou humilier. Son importance fondamentale est mise en valeur par l'aspect divin qu'elle revêt dans la pensée judéo-chrétienne.
Qu'ils soient lus ou entendus, les mots s'impriment dans notre cerveau, y suscitent des images et des représentations multiples, y laissent des empreintes parfois durables. Ils peuvent nous blesser, mais aussi nous aider. Tout cela parce qu'ils ne transmettent pas seulement des informations, mais aussi des émotions.
Les mots ont bien un pouvoir multiple auquel on peut facilement rajouter leur incroyable capacité d'adaptation. Manier les mots, c'est donc potentiellement être en capacité de manier l'ensemble de ces pouvoirs.
Pour qu'il y ait autorité de la parole, il faut qu'un orateur s'impose devant une personne ou une assemblée. L'autorité de la parole apparaît légitime depuis que les hommes se sont réunis en cités.
Ainsi, on peut en déduire que la parole est bien une sorte d'arme sociale qui autorise l'ascension sociale. Son manque de maîtrise peut inversement se révéler être un handicap engendrant inégalités et discriminations.
Lorsque M. Jourdain veut, dans le Bourgeois Gentilhomme, apprendre à parler comme il faut, c'est parce qu'il a conscience que les mots constituent un pouvoir. Celui qui en dispose peut rêver de beaucoup de choses. Voilà pourquoi le pouvoir de la parole peut être désiré par certains.
L'autorité correspond à une valeur reconnue et attribuée ou conférée ; elle diffère donc du pouvoir. Toutefois, une autorité sans pouvoir ne présente d'intérêt que consultatif (c'est le cas du Parlement européen face au Conseil Européen, en 2009).
(Vieilli) Personne qui a du pouvoir, maître, patron, r ... n.
Ces pouvoirs sont monopolisés par un organe de l'État, c'est-à-dire, respectivement : la ou les assemblées représentatives font les lois (législatif), le chef de l'État et / ou de gouvernement et le gouvernement exécutent les lois (exécutif), les juridictions appliquent les lois pour régler les différends (judiciaire).