Ce contexte étant parfois défavorable aux cultures, ces élevages peuvent avoir recours à des achats de concentrés pour assurer leur production (lait, viande). Ils pourraient de ce fait être qualifiés de semi-extensifs. L'extensivité peut donc s'exprimer à différents degrés.
L'élevage intensif nécessite plus d'intrants par unité produite que l'élevage extensif. Il demande généralement de produire ou d'acheter des aliments pour nourrir les animaux. Source : FAO, avril 2014.
Cependant, ce type d'élevage est également confronté à une série d'inconvénients ou de défis : Il est plus inefficace (nécessite des coûts plus élevés) que l'élevage intensif. Le cycle de production est plus long qu'en élevage intensif, et ne répond pas forcément aux besoins des consommateurs.
L'élevage intensif est une forme d'élevage industrialisé qui vise à augmenter fortement le rendement de cette activité, notamment en augmentant la densité d'animaux sur l'exploitation ou en s'affranchissant plus ou moins fortement du milieu environnant (confinement).
L'élevage extensif rend des services écosystémiques tout en valorisant la diversité végétale des prairies. Il est une solution agroécologique qui permet de garder des paysages attractifs pour le tourisme, le maintien d'un tissu social dans les milieux à fortes contraintes, tout en fournissant des produits de qualité.
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
Pour le bœuf par exemple, on prend en compte l'eau utilisée pour faire pousser la prairie ou les céréales ayant servi à nourrir l'animal, l'eau que boit la vache et celle nécessaire à la transformation et le transport de la viande.
Élevage nomade: L'élevage nomade se caractérise par les déplacements fréquents des éleveurs et de leur troupeau en fonction de la disponibilité des ressources. Ces derniers n'ont pas de camps établis.
L'élevage moderne : un mode de production industriel appliqué aux animaux. La recherche de productivité et l'accroissement de la consommation de viande depuis la fin de la deuxième guerre mondiale a conduit à un système d'élevage intensif, ou élevage industriel, bien souvent incompatible avec le bien-être animal.
L'élevage bovin est l'activité visant à reproduire des animaux de l'espèce Bos taurus au profit de l'activité humaine.
L'agent d'élevage bovin assure principalement la traite et l'alimentation des vaches laitières.
L'aviculture désigne toutes les sortes d'élevage d'oiseaux ou de volaille.
Déforestation et gaz à effet de serre
L'élevage intensif est responsable de la pollution des nappes phréatiques par infiltration et des eaux de surface par ruissellement, à cause essentiellement des nitrates et des phosphates issus des épandages de lisier et de fumier.
L'élevage a connu trois pratiques successives, pastorales, agricoles et industrielles. Le pastoralisme originel se réfère aux pratiques de populations qui vivent des produits de leurs troupeaux.
Pour l'élevage moderne, les éleveurs n'ont pas d'occasion de délinquance, ils sont occupés par d'autres travaux. Terminons par comprendre que l'élevage traditionnel est basé sur la quantité et non sur la qualité. Cinq vaches qui produisent chacune 1 litre de lait soit 5 litres de lait par jour.
Raisons de la pratique et les différents types de transhumance. 16La recherche des pâturages (51,2 %), d´eau pour l´abreuvement des troupeaux (39 %) et de la cure salée (4,3 %) constituent les principales raisons de la pratique de la transhumance au Burkina Faso (Figure 2).
Généralement, elle se pratique en saison sèche et vise à rechercher l'herbe et l'eau pour le bétail. Lamido Issa Bi Amadou, explique que la transhumance est une facteur générateur de revenu. Elle peut devenir facteur de conflits permanents si elle est mal gérée.
Le pastoralisme nomade est une forme de pastoralisme dans lequel le bétail est mené en troupeau dans le but de trouver de nouveaux pâturages. À proprement parler, les nomades suivent un motif irrégulier de mouvement, en contraste avec la transhumance saisonnière où les pâturages sont fixes.
D'après la norme internationale ISO 14046 qui prend en compte les prélèvements d'eau réels et leur impact sur le milieu, la production d'un kilo de viande bovine en France nécessiterait autour de 50 litres d'eau, soit l'équivalent d'environ 1 douche !
Céréales : 1644 litres / kilogramme. Lait : 1020 litres / kilogramme. Fruits : 962 litres / kilogramme. Légumes : 322 litres / kilogramme.
Après elle, les viandes les plus « polluantes » sont l'agneau de lait (côté gaz à effet de serre, la production d'1 kg de viande équivaut à un trajet de 180 km), le bœuf (70 km), le porc (30 km)...
Les poulets vivent naturellement jusqu'à 6 ans ou plus. Les poulets de chair intensifs sont abattus à moins de six semaines, les poulets certifiés sont généralement abattus à 8 semaines et les poulets fermiers et biologiques à environ 12 semaines.
L'industrie des bovins de boucherie et des vaches laitières est l'un des principaux contributeurs aux gaz à effet de serre dans le monde. Le méthane représente environ la moitié de la quantité totale de gaz à effet de serre émise par ce secteur.