La subduction est un processus géodynamique d'enfoncement d'une plaque tectonique sous une autre plaque de densité plus faible, en général une plaque océanique sous une plaque continentale ou sous une plaque océanique plus récente, dans un contexte de convergence.
Les zones de subduction correspondent à l'affrontement de deux plaques et au plongement de l'une d'elles. On différencie plusieurs cas. La rencontre peut se faire entre deux plaques océaniques. C'est le cas à l'ouest du Pacifique, notamment au niveau des arcs insulaires comme le Japon.
Les zones de subduction sont marquées par de forts reliefs : positif (chaines de montagnes volcaniques au niveau des océans) et négatif (fosses océaniques).
La croûte océanique plus lourde et froide, avec les sédiments supérieurs, plonge sous la croûte continentale, plus chaude et plus chaude, ou dans une autre croûte océanique. La différence de densité entre la lithosphère et l'asthénosphère sous-jacente détermine si et dans quelle mesure la subduction se déroule.
Ce magma provient de la fusion partielle des péridotites du manteau qui sont hydratées. Le géotherme des zones de subduction ne permet pas aux péridotites sèches d'entrer en fusion car la croûte océanique qui a plongé dans l'asthénosphère a entraîné une baisse de température.
Lors de la subduction, une part importante de cette eau est relâchée par des réactions de déshydratation. Elle provoque la fusion partielle du manteau situé au-dessus de la plaque plongeante et, en conséquence, facilite l'émission de produits volcaniques en surface : c'est le magmatisme d'arc.
Le groupe de Beaumont parle de collision quand toute la croûte est impliquée dans le prisme, de subduction quand toute la croûte est subduite, de subduction par- tielle quand une partie de la croûte est subduite.
Dans certaines circonstances, la croûte océanique ne s'enfonce pas sous le continent mais vient au contraire le chevaucher, d'où le terme d'obduction, qui s'oppose à celui de subduction.
Les indices de la subduction
Les lieux où plongent les plaques sont les endroits les plus profonds des océans : ce sont les fosses océaniques (plus de 10 km de profondeur pour certaines). La lithosphère s'enfonce dans l'asthénosphère en plongeant selon un plan incliné de 15 à 75° nommé plan de Wadati-Benioff.
La subduction de la lithosphère océanique provoque de nombreux tremblements de terre superficiels et profonds, de forte magnitude. Ils sont principalement dus aux frottements le long de la zone intra-plaque et aux déformations internes de la plaque plongeante et de la plaque chevauchante.
La lithosphère est un ensemble rigide qui recouvre la surface de la Terre. Elle se compose de la croûte continentale, de la croûte océanique et de la partie supérieure du manteau supérieur.
Les plaques tectoniques sont de grands morceaux de la lithosphère qui se déplacent en surface du manteau terrestre. Ces plaques peuvent s'éloigner les unes des autres, se frotter, entrer en collision ou glisser l'une sous l'autre. L'écorce terrestre n'est pas homogène.
Les zones de divergence s'observent là où deux plaques tectoniques d'éloignent l'une de l'autre. Elles font l'objet d'un volcanisme intense. Sous la surface des océans, elles correspondent donc aux dorsales ou rides médioatlantiques, et peuvent dans certains cas abriter des îles, comme les Açores ou l'Islande.
Les magmas se forment à haute température et sous haute pression par fusion partielle de la croûte terrestre ou du manteau. Moins denses que les roches solides de la lithosphère, ils sont entraînés vers le haut par la poussée d'Archimède, sous forme de dykes ou de diapirs.
Cette découverte faite par Mary-Alix Kaczmarek et ses collaborateurs démontre donc clairement l'existence de phénomènes de subduction bien antérieurs (3.72 milliards d'années) à ce qui est habituellement admis (environ 2.5 milliards d'années) et ce avec des conditions de déformation comparables aux zones de subductions ...
La lithosphère est la couche externe solide de la Terre. Elle comprend la croute terrestre et la partie supérieure du manteau. Le mot lithosphère vient du mot grec lithos qui signifie « enveloppe de pierre ».
La chaîne montagneuse de l'Himalaya est un exemple de collision continentale. Il y a 40 millions d'années, la plaque indienne rentre en collision avec la plaque Eurasienne. Les énormes forces de pression qui résultent de ce choc provoquent un gigantesque soulèvement montagneux.
La collision continentale est un phénomène géodynamique se produisant à la limite convergente de deux plaques tectoniques où deux lithosphères continentales se rencontrent.
La subduction d'une plaque plongeante sous une autre entraîne de nombreuses conséquences, comme un volcanisme andésitique (ou explosif ou volcan gris), une sismicité, un épaississement crustal ou la formation de plis et de failles.
Les principales roches volcaniques des zones de subduction sont : - les andésites, - les dacites, - les rhyolites.
Lorsque deux plaques se rencontrent, elles se chevauchent et forment une zone de subduction. La plaque plongeante entraîne avec elle le bord de l'autre, formant une fosse océanique. Le chevauchement a également pour conséquence de plisser et de soulever la plaque supérieure, créant ainsi les montagnes.
Le magma est un mélange de roches et de liquide issus de la fusion de matériaux qui constituent le manteau. Lors de sa remontée, le magma refroidit pour donner naissance à de nouvelles roches. Sous un volcan, il est stocké dans une chambre magmatique.