A l'origine de la douleur, il y a un stimulus : le froid, la chaleur (une brûlure par exemple), une pression mécanique, des agents chimiques, une réaction inflammatoire… Ce stimulus va activer les terminaisons nerveuses de neurones spécialisés dans la perception de la douleur.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
la multiplicité de la nature et du type de douleurs : douleur aiguë, douleur chronique, douleur nociceptive, neuropathique, nociplastique.
Le SDRC est une maladie rare et peu connue considérée comme celle qui provoque les pires douleurs du monde. Ce syndrome se déclare le plus souvent après un traumatisme physique comme une fracture ou même une entorse, qui entraîne le dysfonctionnement d'un nerf.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Échelle Numérique (EN) De 0 à 10 ou 0 à 100. Le patient nécessite une prise en charge de la douleur si EN ≥ 4/10 (échelle de 0 à 10 en cm) ou EN ≥ 40/100 (échelle de 0 à 100 en mm). Douleur absente = 0 ; douleur faible = 1 ; douleur modérée = 2 ; douleur intense = 3 ; douleur extrêmement intense = 4.
La douleur psychosomatique est bien réelle, c'est une véritable douleur qui est ressentie même s'il n'existe pas de causes physiques. Elle nécessite comme toute autre douleur une prise en charge spécifique. Les personnes qui sont submergées psychologiquement expriment leurs émotions à travers le corps.
Résumé La douleur isole et modifie la relation aux autres. Chronique, elle peut envahir le psychisme et déclencher des réactions vives, manifestations d'agressivité et de violence. Ce qui suscite, parfois, l'incompréhension voire le rejet des proches.
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Si les antalgiques classiques - morphine incluse - ne suffisent pas , c'est probablement le signe d'une lésion nerveuse associée. Il faut savoir qu'il existe alors d'autres médicaments, comme des antiépileptiques ou certains antidépresseurs efficaces contre ces douleurs neuropathiques.
Le stress est un facteur fréquent d'amplification et d'entretien de la douleur. C'est donc une situation de contrainte qui nécessite de la part de l'individu une réaction d'adaptation. Chez la personne qui souffre de douleur persistante, les situations de stress sont souvent sources d'accentuation de la douleur.
Le stress peut aggraver les douleurs chroniques. Différents facteurs influencent ce phénomène, comme la nature, la durée et l'intensité du stress, ainsi que le type de douleur.
Le stress est souvent associé à des émotions (colère, agressivité, anxiété, démoralisation…), ou à des manifestations telles que tensions ou contractures musculaires qui peuvent accentuer la douleur.
Elle ajoute que s'il est vrai que le cerveau « s'habitue » à la douleur, les travaux récents sur ce que l'on appelle la « plasticité cérébrale » montre que ce phénomène est également réversible.
Certains hypocondriaques témoignent de symptômes (douleurs au niveau de la poitrine, céphalées importantes, etc.) entraînant une angoisse quant à la détérioration de cet état de santé. D'autres cas ne présentent aucun symptôme, ou explication sous-jacente.
Le fait de vivre avec une douleur chronique peut créer un cercle vicieux d'anxiété, de dépendance aux autres et de manque de sommeil.La douleur chronique peut rendre pénible la vie quotidienne normale de certaines personnes; elle les épuise et influence négativement leurs capacités au travail.
Le seuil de douleur : 120 dB(A)
Le seuil de 120 dB(A) marque le début de la douleur. Nos oreilles nous font mal. C'est un message d'alerte… qui arrive bien tard ! En effet, les seuils de danger pour l'audition et de détection de la douleur sont séparés de 40 dB(A) environ.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
Douleur fulgurante : douleur très intense qui fait penser à un éclair. Douleur irradiante : douleur qui diffuse en rayons à partir d'un point de plus forte intensité. Douleur lancinante : douleur ressentie sous forme d'élancements aigus.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
L'ibuprophène (Advil, Nurofen, etc.) est plus efficace contre certains types de douleurs, comme les rages de dents et les entorses, que le paracétamol et présente un peu moins d'effets secondaires que l'aspirine.