L'homme est radicalement différent des autres êtres vivants. Ainsi, l'homme ne saurait se définir par son caractère de vivant mais avant tout par son âme et par sa raison, qui marqueraient sa différence de nature, et non de degré, avec l'animal. Autrement dit, l'homme serait radicalement distinct de l'animal.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
L'homme est appréhendé comme subjectivité pensante, il a la capacité de se saisir réflexivement, de s'écarter de lui-même pour s'appréhender comme un de ses objets, introduisant ainsi en philosophie, le thème de la conscience.
Les animaux, eux, en plus de l'âme végétative, possèdent l'« âme sensorielle », qui leur permet de sentir le monde qui les entoure. Enfin, l'homme est caractérisé par une capacité qui lui est spécifique : la faculté de penser, donnée par son « âme intellective ».
Plusieurs philosophes défendent dès l'Antiquité l'idée que l'homme est supérieur à l'animal par son intelligence et sa capacité à créer. L'homme est doué d'une pensée qui lui est propre, il est capable de réfléchir et d'utiliser un grand nombre d'outils et de créer. C'est ce qu'illustre le mythe comme Platon le décrit.
Il n'est donc pas un animal comme les autres puisqu'il est capable de science! Ce qui frappe, c'est le gouffre qui sépare Homo sapiens de toutes les autres espèces, si «intelligentes» soient-elles.
Pour Kant, la pensée distingue l'homme des autres espèces : « Une chose qui élève infiniment l'homme au-dessus de toutes les autres créatures qui vivent sur la terre, c'est d'être capable d'avoir la notion de lui-même, du Je.
Pour vivre l'homme doit avant tous respirer et s'alimenter mais il doit aussi ce poser des questions et réfléchir pour avancé dans la vie. Dans la société actuelle si l'homme ne se pose pas de question et ne fais pas de réflexions sur lui-même il ne vit pas vraiment.
Au sens (1), exister signifie simplement être. Les deux mots sont interchangeables et coextensifs. Tout ce qui est existe. Tout ce qui existe est.
On pourrait dire que « vivre » consiste à dérouler un programme ; exister, en revanche, consiste à se faire être. Si on regarde les différents règnes : Le minéral est sans vie, il n'a pas d'autonomie, il ne se reproduit pas, il n'a pas en lui-même la capacité de transformation.
Comme substantif, il est simplement défini, dans le Petit Robert par exemple, comme « ce qui est humain ; l'homme et ce qui appartient à l'homme », avec comme exemple « réduire le monde à l'humain », puis comme « être humain » (l'humain, c'est l'être humain, c'est-à-dire l'homme).
Être fort, musclé, sexuellement performant, parler avec assurance et autorité, rapporter de l'argent à la maison, être courageux et ne montrer ni sa peur, ni ses émotions, ni ses faiblesses, ni sa douleur, conduire vite, prendre des risques, savoir se battre…
Il y a donc 4 dimensions de l'individu : Physique - Emotionnelle - Intellectuelle - Spirituelle.
1. Primate caractérisé par la station verticale, par le langage articulé, un cerveau volumineux, des mains préhensiles, etc. 2. Un des primates qui ont précédé l'espèce humaine actuelle ; hominien : L'apparition des premiers hommes.
La connaissance rend meilleur l'homme : en effet sur le plan de l'efficacité c'est le cas mais l'homme accompli doit-être Kalos Kagathos et donc être vertueux, ce que prouve Platon qui affirme que la connaissance rend l'homme meilleur.
Scientifiquement, l'homme est un mammifère de la race des homo-sapiens. Il est bipède car il se déplace sur deux membres, il appartient à la famille des hominidés et est capable de communiquer par le langage. Il est cependant difficile de définir l'homme par ses seules caractéristiques physiques.
L'être, en philosophie, est un concept qui désigne tout ce qui existe – vivant ou non, visible ou non, palpable ou non, réel ou non. Une simple idée, par exemple, même si elle n'existe que dans l'imaginaire d'une personne est déjà... car elle existe.
Passer son existence ou une partie de son existence d'une certaine façon, et en particulier habiter quelque part : Vivre en ville. Il vit dans un petit appartement. 5. Avoir, mener tel type d'existence, donner telle orientation à sa vie : Vivre libre et indépendant.
Cesser d'exister, perdre la vie.
La force de l'Homme réside dans son habileté et sa flexibilité plutôt que dans sa rudité et cruauté.
L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme. L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.
Qu'il se questionne ou non, l'homme cherche à procréer, travaille à la protection et l'éducation de sa descendance, veut se sentir utile, cherche à repousser la souffrance et la mort, et à accéder à une existence supérieure (sociale ou religieuse).
Celle-ci est sa capacité à se percevoir, s'identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est aussi la preuve de l'existence de l'homme. On peut ainsi dire que la conscience est indispensable pour définir l'homme mais qu'elle n'est pas suffisante car elle n'englobe pas le corps et l'inconscient.
La conscience est une notion propre à l'homme. En effet, la conscience permet de se rendre compte de tout, de nous, de ce qui nous entoure, permettant ainsi de mieux comprendre et de mieux se comprendre, de se définir. Cette capacité est inhérente à l'espèce humaine.
Rousseau soutient que cette spécificité qui distingue l'homme de l'animal est la liberté, ou, comme on le verra, la perfectibilité.