Par action de la chaleur, les glaces continentales (accumulation de neige, glaciers, calottes polaires) ne cessent de fondre. Ce surplus d'eau en provenance du continent se transfert dans l'Océan, entraînant une augmentation de son niveau.
Le niveau de la mer augmente pour deux raisons : La dilatation thermique (également appelée effet stérique) : en raison de l'augmentation de la température, l'eau se dilate ce qui signifie que son volume augmente, L'apport d'eau douce issu de la fonte des glaces et des calottes polaires.
L'élévation du niveau de la mer peut être une conséquence du réchauffement climatique à travers deux processus principaux : la dilatation de l'eau, de la mer (puisque les océans se réchauffent) et la fonte des glaces terrestres.
Outre les constructions humaines, il est possible de se servir de la nature pour lutter contre la montée des eaux. Certaines îles utilisent des stratégies environnementales telles que la réimplantation de mangroves, le transfert de sable des fonds marins ou la recherche d'espèces adaptées au changement.
L'élévation du niveau de la mer est un phénomène enclenché au cours du XX e siècle et résultant du réchauffement climatique. Le niveau moyen des océans a augmenté de 20 cm entre 1901 et 2018, et le rythme s'accélère, s'établissant, vers 2020, à plus de 3,5 mm par an.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Les principaux pays concernés par cette montée des eaux sont les pays ayant des côtes sur la mer du Nord, soit le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas (dont Amsterdam), l'Allemagne et le Danemark.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
En 2020, deux îles de Sumatra avaient déjà été englouties par les eaux. L'Asie de son côté est particulièrement menacée, avec en tête la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Vietnam, le Bangladesh. Cela est sans compter les nombreux pays insulaires, menacés de disparition totale.
Le Soleil, qui est beaucoup plus gros que la Lune, agit aussi sur les marées... mais deux fois moins que la Lune, car il est plus loin. La grande marée. Si le Soleil et la Lune sont alignés du même côté, leurs forces s'ajoutent. L'eau des océans est attirée très fort et monte très haut : ce sont les grandes marées.
Par contre, la fonte d'un glaçon suspendu au-dessus du verre fera monter le niveau d'eau dans le verre. Ainsi, on estime ainsi que la fonte des glaciers continentaux Antarctique élèverait le niveau de la mer de 70 mètres, en enlevant la partie océanique des glaciers.
Les digues, utilisées jusqu'ici, sont trop malmenées par la houle. Les scientifiques préconisent aujourd'hui la fabrication de murs végétaux, dont les racines retiendront les sédiments et lutteront contre l'avancée de la mer.
Selon une étude publiée en 2015 dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), le résultat est inéluctable : Miami et la Nouvelle-Orléans seront submergés par les eaux avant 2100, peu importe ce qui est fait pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le niveau de la mer est la position moyenne de la surface de la mer, constituant un niveau de référence considéré comme stable. D'une façon très simplifiée, c'est la ligne médiane entre une marée basse moyenne et une marée haute moyenne à un endroit côtier particulier, hors influence des vagues.
D'après le dernier rapport spécial du GIEC sur les océans, la hausse du niveau de la mer pourrait atteindre 60 à 110 cm d'ici 2100 si les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter au rythme actuel en dépit des accords de Paris sur le climat.
1/ Les Pays-Bas.
Où est-ce qu'en est la montée des eaux ? Au cours du XXème siècle, les eaux sont montées à une vitesse moyenne de 1,7 mm par an. Mais le rythme de hausse du niveau moyen des eaux s'est accéléré au cours dernières décennies, à une vitesse moyenne de plus de 3,6 mm/an.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
En France, c'est près de 1,4 million de personnes qui pourraient vivre sous la ligne de marée haute d'ici à 2050, de l'Aquitaine aux Hauts-de-France. Dans le scénario du pire, en raison de l'incertitude liée à la fonte des calottes glaciaires, les experts n'excluent pas une augmentation de 2 mètres d'ici à 2100.
Îles Salomon
Cet important archipel disparaît inexorablement dans la mer. Depuis 1993, le niveau des océans s'est élevé de 8 millimètres. Il s'élève si rapidement que la capitale provinciale Choiseul n'est qu'à 6,6 pieds du niveau de la mer, et une nouvelle ville est construite pour accueillir les résidents.
En conséquence si l'on continue avec ce rythme, il est légitime de croire qu'aux alentours des années 2100 Venise sera complétement recouverte d'eau. A suivre juste derrière Venise nous retrouvons Amsterdam et Hambourg ainsi que d'autres splendides villes.
Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen).