La génétique est une cause importante (environ 50 à 60 pour cent des fausses couches). Parmi les autres causes possibles, mentionnons les infections, l'incompatibilité sanguine ou des facteurs environnementaux ou physiques.
Les causes de la mort foetale in utero sont souvent maternelles, soit accidentelles (traumatismes, infections, intoxications volontaires ou non) soit prévisibles, exposant alors à la récidive lors d'une grossesse ultérieure (syndrome vasculo-rénal, diabète, cardiopathie décompensée, syphilis, incompatibilité rhésus etc ...
Le plus souvent, la cause est complètement accidentelle.
Pour 80 % des fausses couches, l'œuf (clair) comporte des anomalies chromosomiques et n'est donc pas viable. D'où un arrêt spontané de la grossesse. Dans d'autres cas, la cause est infectieuse, comme la toxoplasmose ou la listériose qui endommage le fœtus.
La fausse couche est : précoce si elle survient avant la 14ème semaine d'aménorrhée (premier trimestre). C'est le cas le plus fréquent ; ou tardive si elle a lieu entre la 14ème et la 22ème semaine d'aménorrhée.
Souvent, les fausses couches sont liées à des anomalies génétiques de l'embryon. Cette possibilité se produit dans 60 % des cas, généralement au cours du premier trimestre de grossesse.
Selon une étude menée par le département de Psychologie de la City de l'University of London, publiée dans la revue Scientific Reports, les antécédents d'exposition au stress psychologique peuvent augmenter le risque de fausse couche jusqu'à 42%.
À 25 ans, en moyenne, le risque de fausse couche est de 12 % par cycle, alors qu'il passe à 50 % à 42 ans. Mais il n'y a pas que l'âge. Certains facteurs peuvent augmenter les risques de fausse couche : consommation de cigarettes, d'alcool ou de café, et sport intensif pendant la grossesse.
- Le traitement médical par l'administration de misoprostol consiste à accélérer l'expulsion du produit de conception et des éventuels débris ovulaires en induisant des contractions utérines qui vont permettre l'ouverture plus rapide du col de l'utérus.
Les activités sportives qui provoquent des secousses assez fortes ou qui nécessitent des déplacements brusques sont vivement déconseillées : sports de raquette, jogging (à compter du deuxième trimestre), équitation. Les exercices couchés sur le dos sont contre-indiqués après le quatrième mois de grossesse.
Est-il possible de faire une fausse couche sans saignements ? Une fausse couche sans saignements est tout à fait possible. Il s'agit d'une grossesse arrêtée qui ne s'accompagne d'aucun symptôme.
R : Le citron n'est pas un aliment à éviter durant la grossesse. Toutefois, les changements hormonaux entraînent parfois des inconforts gastriques tels que du reflux gastro-oesophagien et des brûlures d'estomac. Les aliments acides, riches en matières grasses et épicés peuvent accentuer les symptômes.
Il n'y a aucun risque pour la santé de la future maman ou du bébé. En cas de toux, par contre cela peut déclencher des contractions.
La viande crue. L'alcool. Les croutes de fromage. Le lait cru et le fromage cru ou non pasteurisé
Grossesse et médicaments contre la douleur (antalgiques)
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (tels que l'ibuprofène ou le kétoprofène) et l'aspirine à forte dose (dose supérieure à 500 mg par jour) sont formellement contre-indiqués pendant les 4 derniers mois de la grossesse.
D'après les données cliniques limitées, le gingembre est contre-indiqué peu avant l'accouchement ou chez les femmes qui présentent des antécédents de fausses couches, de saignement vaginal et de trouble de la coagulation, en raison du risque d'hémorragie.
Les médecins recommandent en effet aux futurs parents d'attendre les 3 mois de grossesse pour annoncer cet heureux événement simplement parce qu'avant cela, les risques de fausses couches sont encore élevés.
Les symptômes de l'avortement spontané sont une douleur à type de crampe, une hémorragie et finalement une expulsion de tissu. Une fausse couche spontanée tardive peut débuter par un jet de liquide lorsque les membranes amniotiques se brisent.
les grossesses multiples ; le fait d'avoir eu une césarienne lors d'un précédent accouchement ; avoir connu la prématurité pour l'un de ses enfants ; avoir des antécédents d'hémorragie, de pré-éclampsie, ou de malformation utérine…
Stress et grossesse : les risques chez le bébé
Certains stress peuvent aussi provoquer chez les enfants des pathologies infectieuses, des maladies de l'oreille, des voies respiratoires.
Ainsi, le stress prolongé de la maman (en particulier au cours du second trimestre de grossesse) peut provoquer une naissance prématurée, un trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) ou encore des problèmes cardiovasculaires.
Aucune association entre l'activité physique et le risque de fausse couche ou d'accouchement prématuré n'a été démontrée. Il est possible que vous ressentiez des contractions passagères pendant l'activité, mais celles-ci sont de fausses contractions. Il ne faut donc pas s'inquiéter.