On retrouve dans Les Fausses Confidences les formes traditionnelles du comique qui provoquent chez le spectateur un rire franc, comme le comique de mots (sur le verbe « donner », mal compris par Arlequin, I, 8) ou le comique de situation (Dorante se retrouve en un instant fiancé à Marton à cause de Monsieur Remy alors ...
Le comique de caractère est un procédé littéraire utilisé pour faire rire le lecteur (ou le spectateur, pour une pièce de théâtre ou un film). C'est la mise en scène de personnages ayant un défaut majeur, que l'auteur exagère tellement que les personnages en deviennent ridicules.
L'objectif est de raconter de la façon la plus directe possible une histoire d'amour d'apparence banale. Seulement, le texte nous met en contact avec les secrets du coeur humain. On voit comment l'amour fait son chemin dans le coeur d'une femme.
Les thèmes principaux de la pièce. Les thèmes principaux de la pièce sont le marivaudage, les confidences, le mariage et la figure du valet.
Ce modèle de conversation va être au centre des échanges entre les personnages dans Les Fausses Confidences : il y a ceux qui savent et souhaitent s'en servir dans une relation d'échange respectueuse et ceux qui dédaignent ces règles et privilégient une parole agressive.
Dorante : Neveu de Monsieur Rémy. Il a perdu sa fortune, il est donc ruiné.
Quelque chose que tu peux mentionner à l'oral : La place du langage dans la pièce est prépondérante. La confidence, qui suppose un secret que l'on dit à autrui, est aussi histoire de confiance. Le langage, dans la pièce de Marivaux, est au cœur de la manipulation mise en scène et de l'objectif de séduction.
Comme dans de nombreuses comédies, la présence du personnage d'Arlequin n'est là que pour faire rire. Mais Marivaux lui donne un rôle minime car il est très vite remplacé par le valet nommé Dubois. Ce personnage va donc être au cœur des rebondissements en tirant les ficelles de l'intrigue, comme un metteur en scène.
Plus qu'un simple élaborateur de situations, Dubois cherche aussi à changer les opinions des membres de son entourage pour les amener à le croire. Il est derrière tous les personnages de la pièce. Cela est particulièrement parlant quand il dit : « Il faut qu'elle nous épouse » à l'acte III, scène 1.
Dorante : Le personnage de Dorante est aussi d'une grande richesse et d'une grande complexité. Dorante est un bourgeois comme Araminte, “ honorable” comme elle, mais il est pauvre et c'est comme intendant – donc serviteur – qu'il entre dans sa maison.
2) Manipulateur - C'est un manipulateur astucieux et plein d'assurance, qui est prêt à tout pour arriver à ses fins, il se montre dynamique, fin psychologue, et sans scrupule.
Dorante est pauvre, mais bien fait ; il aime Araminte, une jeune veuve fortunée, elle-même courtisée par le Comte et poussée au mariage par sa mère, qui rêve pour sa fille du doux titre de Comtesse Dorimont. La suivante d'Araminte, Marton, a elle aussi intérêt à ce mariage, car elle en sera récompensée par le Comte.
Objectif : acquérir des connaissances sur un auteur clé du XVIIIe siècle ; situer cet auteur dans l'évolution littéraire liée à ce siècle, et essentiellement l'évolution du théâtre ; repérer quelques œuvres essentielles. Le XVIIe siècle a consacré au théâtre le genre de la tragédie.
On retrouve dans Les Fausses Confidences les formes traditionnelles du comique qui provoquent chez le spectateur un rire franc, comme le comique de mots (sur le verbe « donner », mal compris par Arlequin, I, 8) ou le comique de situation (Dorante se retrouve en un instant fiancé à Marton à cause de Monsieur Remy alors ...
Le comique
Si les comédies peuvent n'avoir pour simple but que de faire rire (farces, théâtre de boulevard), elles ont le plus souvent une visée plus profonde. En faisant rire les spectateurs d'un personnage caractériel ou d'une situation absurde, l'auteur dénonce les défauts et les travers humains.
Le comique de geste
Le théâtre joue de la présence physique des interprètes : l'acteur comique multiplie les mimiques, parfois les grimaces ; les habits ridicules, les accessoires extravagants surprennent ; les coups de bâton et les gifles pleuvent en cadence.
Locution nominale
(Littérature) Type de comique provoqué par une situation qui entraîne l'amusement, et qui peut se coupler à d'autres comiques (de gestes, de mots, d'exagération, etc.).
Dubois, très fin et rusé, emploie le stratagème suivant : il conseille à sa maîtresse Araminte de ne pas tenir compte de l'amour de Dorante. Cette dernière, par cette suggestion, va être intriguée par cette déclaration et la passion de Dorante.
L'originalité des Fausses Confidences par rapport à d'autres comédies est que, si Dorante est amoureux d'Araminte, celle-ci, veuve et riche, s'apprête à épouser le comte Dorimont, donc n'a, a priori, aucune raison de s'intéresser à son nouvel intendant, et encore moins de tomber amoureuse de lui.
Dubois son nouveau valet décide d'aider Dorante à conquérir le coeur de Araminte pour gagner l'amour et un nouveau statut d'homme fortuné perdu. Il a l'idée de faire passer Dorante comme nouvel intendant de Monsieur Rémy, procureur et oncle de Dorante.
Par cette confidence voilée, Dubois suscite la curiosité d'Araminte, qui interroge toujours : « Est-ce que tu la connais, cette personne ? » Dubois révèle enfin, certain de faire son effet : « c'est vous, madame. » Le présentatif « c'est » théâtralise cette révélation.
C'est bien sûr Dubois qui sait tirer le meilleur parti de l'immense pouvoir de séduction du langage. Lors de ses « fausses confidences » à Araminte, il sait mettre en scène ses révélations, employer la curiosité, la jalousie et l'amour-propre de son interlocutrice pour parvenir à ses fins.
La préparation de l'oral repose sur les mêmes principes que pour un écrit : une argumentation doit être structurée avec une introduction et un plan (ou au moins un fil conducteur). Chaque argument doit être affirmé, expliqué, illustré. Un oral est plus efficace si vous vous appuyez sur des notes.
Le grand oral est noté sur 20 points. Pour les candidats de la voie générale le coefficient du grand oral est de 10 (sur 100), indique l'Education nationale. Le coefficient est de 14 pour les filières technologiques.
Le stratagème est un motif récurrent, il est l'un des rouages essentiels de la mécanique de la comédie et assure incontestable- ment à l'intrigue une progression dramatique. Les comédies de Molière exploitent à loisir ce dispositif : les personnages rusés et audacieux y foisonnent et rivalisent d'ingé- niosité.