Interrogée par: Jacqueline Mahe | Dernière mise à
jour: 12. Oktober 2022 Notation: 4.3 sur 5
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Demeurer attentif, mais ne pas fixer son interlocuteur outre mesure. Se concentrer sur ce qui est dit. Ne pas faire d'autres activités en même temps, comme surveiller ses courriels ou répondre au téléphone. Écouter son interlocuteur pour lui permettre de s'exprimer.
L'écoute active est une technique de communication visant à privilégier les contenus émotionnels d'une conversation par rapport à ses contenus intellectuels. Elle fait appel à des leviers concrets tels que le questionnement ouvert ou encore la reformulation du discours de l'interlocuteur.
À quoi sert l'écoute active ? L'écoute active, grâce à sa bienveillance et son absence de jugement, permet à l'interlocuteur ou au patient d'être écouté et entendu. De cette façon, il pourra libérer plus facilement ses émotions, ses réactions et ses pensées.
Quels sont les 3 principes forts de la relation d'aide ?
Ces attitudes facilitatrices au cœur de l'approche centrée sur la personne reposent sur trois conditions essentielles que sont l'empathie, la congruence, le regard positif inconditionnel.
Une bonne écoute inclut des interactions qui affûtent l'estime de soi. Les personnes attentives aux autres transforment la conversation en une expérience positive pour celui qui parle, ce qui n'est pas le cas en cas de passivité (ou d'attitude critique, bien évidemment).
L'écoute est le point de départ de la communication. Avant d'émettre, il faut être capable de recevoir. Bien écouter fait partie des soft skills, et permet de désamorcer des situations de crise, de se concentrer sur le factuel, d'activer l'intelligence collective, en multipliant les points de vue sur le réel.
La considération positive inconditionnelle : acceptation totale et inconditionnelle du client tel qu'il apparaît à lui-même dans le présent. Elle ne dépend en aucune façon de critères moraux, éthiques ou sociaux.
L'hypothèse fondamentale de l'Approche centrée sur la personne est formulée par Rogers en ces termes : « L'individu a en lui de vastes ressources qui lui permettent de se comprendre lui-même, de modifier la représentation qu'il a de lui-même et partant, ses attitudes et le comportement qu'il se dicte à lui-même.
Quelle est la différence entre l'écoute et l'écoute active ?
Dans un dialogue plus dynamique, l'écoute active consiste à montrer à l'interlocuteur qu'on l'écoute - par son attitude, son regard, son silence lorsque l'autre parle, puis par des reformulations sous forme de questions.
Quels sont les principaux obstacles à la communication ?
On distingue trois types d'obstacles à une situation de communication : Les bruits. Les obstacles culturels et sociologiques. Les obstacles psychologiques et affectifs.
Écouter est beaucoup plus difficile que parler. Pourquoi ? Parce que cela demande à la fois de la concentration (comprendre ce que l'autre nous dit) et de l'attention (interpréter le non-verbal). Mais en plus, il faut dégager les idées principales, éliminer le superflu, évaluer les arguments et démontrer de l'empathie.
Dans quelles situations utiliser l'écoute active ? Face à ses interlocuteurs, le formateur aura notamment recours à l'écoute active : quand ils s'expriment de façon peu précise; s'il soupçonne un malaise, par exemple si une personne est fermée ou en retrait, qu'elle semble contrariée.
L'écoute implique d'entrer en contact avec ce monde à part entière en même temps que, pour nous-même, cet autre univers qu'est tout être humain. Le premier réflexe, confronté à cette immense inconnue qu'est l'autre, consiste à se raccrocher à ce que l'on possède, soit nos connaissances et références propres.