Les bactéries présentes sur la peau ou les muqueuses (notamment les muqueuses anales ou vaginales) peuvent contaminer l'urine. Avant le prélèvement d'urines, lavez-vous les mains soigneusement avec du savon et de l'eau, rincez-les bien puis essuyez-les avec un linge propre ou un essuie-main à usage unique.
La toilette intime. Certaines bactéries présentes sur la peau et les muqueuses peuvent contaminer l'urine à examiner et fausser les résultats.
Bien que les ECBU et les bandelettes urinaires fassent figure de référence absolue dans le monde entier depuis 1950 et 1980 respectivement, ces deux méthodes de tests sont très peu fiables.
Pour en savoir plus, voir l'article polyurie.
La présence d'éléments anormaux dans l'urine ou dans le sédiment urinaire est symptomatique de certaines maladies : diabète s'il s'agit de glucose, néphropathie quand ce sont des protéines, acidocétose en cas de corps cétoniques, affection hépatique en cas d'urobiline, etc.
Que faire : La présence de leucocytes dans les urines n'est généralement pas grave. Par conséquent, si une personne prend des médicaments et que le test révèle la présence de quantités importantes de leucocytes, il peut s'agir simplement de l'effet du médicament.
La leucocyturie est l'apparition de globules blancs dans les urines. Elle est le plus souvent due à une infection urinaire, mais peut aussi être due à une maladie rénale ou à un cancer de la vessie.
Une augmentation du nombre de leucocytes, au dessus de 10000 par mm3 (détectés au cours d'une prise de sang), peut être le signe d'une infection ou d'une réaction inflammatoire. Plus rare, ce peut être également le signe d'une leucémie (soit un cancer prenant sa source dans les cellules du sang).
La hausse du nombre de globules blancs (GB) dans l'urine peut signifier qu'il y a une infection ou une inflammation des voies urinaires. La hausse du nombre de cellules épithéliales dans l'urine peut signifier qu'il y a une infection, une inflammation ou un cancer.
Une pyélonéphrite aiguë est suspectée devant la survenue brutale d'une fièvre et d'une douleur lombaire d'un seul côté. Le diagnostic d'infection rénale est confirmé par l'examen cytobactériologique des urines. Une prise de sang, une échographie rénale, un uroscanner sont utiles dans certains cas.
envies fréquentes d'uriner ou pollakiurie ; brûlures en urinant ; difficultés à uriner ; douleurs du bas du ventre ou du dos.
Lors d'un examen cytobactériologique des urines (ECBU), une leucocyturie signe la présence de globules bancs (leucocytes) dans les urines. Si la présence de 5000 leucocytes par ml caractérise une situation urinaire normale, celle-ci devient pathologique lorsque le nombre de leucocytes dépasse 10 000 par ml.
les urines ont été contaminées par un germe local provenant du rectum ou du vagin lors d'un prélèvement dans de mauvaises conditions. Il est alors nécessaire de refaire l'ECBU ; ces résultats peuvent apparaître chez les patients immunodéprimés présentant un taux de globules blancs sanguin bas.
Si l'ECBU est positif avec présence significative de leucocytes et de bactéries dans les urines, un traitement antibiotique probabiliste est commencé sans attendre les résultats de l' antibiogramme qui nécessite un délai supplémentaire d'au moins 48 heures.
Le milieu de jet, représentatif de l'urine vésicale, doit être recueilli de façon à éviter sa contamination par la flore commensale de l'urètre et, chez la femme, de la région génitale externe.
Il n'est pas normal de trouver dans l'urine, de l'hémoglobine, du sang (ou hématies), des protéines, du glucose, de l'albumine, des corps cétoniques, des cristaux en grande quantité, des bactéries, des spermatozoïdes.
Analyses d'urine
Idéalement, recueillir les premières urines du matin et les porter dans les deux heures au laboratoire (ou mettre le flacon au réfrigérateur et le porter dans les 24 heures). Sinon, ne pas uriner pendant trois à quatre heures, puis recueillir les urines.
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
Une douleur rénale intense s'accompagne souvent de nausées et de vomissements. Les personnes peuvent également être prises d'étourdissements, présenter une gêne diffuse dans l'abdomen et ne pas avoir envie...
Les autres causes expliquant une leucocytose sont les maladies malignes du sang comme la leucémie. Dans ce cas, on observe une très forte augmentation d'un certain type de globules blancs. On peut aussi avoir une de ces affections sans que le nombre de globules blancs augmente.
Lorsque le taux de globules blancs est en dessous de 3 500 / mm3, on parle de leucopénie. Cela indique qu'un ou plusieurs des sous-groupes de globules blancs sont en sous nombre. La baisse des neutrophiles est une cause assez fréquente puisqu'ils représentent entre 40 et 75% des leucocytes.
La cystite est une infection urinaire localisée au niveau de la vessie. Elle est due, dans 90 % des cas, à une bactérie appelée « Escherichia coli » ; mais d'autres bactéries ou micro-organismes peuvent en être la cause. On parle de cystite aiguë car elle guérit rapidement grâce au traitement.
Une leucocyturie correspond à un trop grand taux de leucocytes dans les urines. La présence de germes avec une leucocyturie est le signe d'une infection des voies urinaires lors d'un examen cytobactériologique des urines (ECBU). Quand réaliser le dosage ?
Une neutropénie aiguë se rencontre fréquemment en cas d'infection virale (par exemple en cas de grippe), et elle disparaît généralement spontanément après la guérison, mais elle peut aussi parfois durer plusieurs semaines.
Les hématies sont élevées lorsque leur taux dans le sang est supérieur à 5,9 millions/µL chez l'homme et à 5,4 millions/µL chez la femme. Dans ce cas, on parle de polyglobulie ou d'érythrocytose.