Participation électorale, adhésion à un parti politique, à une organisation syndicale ou à une association… Pour chacune de ces formes « classiques » de l'engagement citoyen, les jeunes apparaissent souvent en retrait par rapport au reste de la population.
Réfléchir aux modes concrets d'engagement : pétition, gestes quotidien, aller rencontrer des associations existantes, participer à des projets ou des campagnes… Concrétiser collectivement en tant que classe ou individuellement cet engagement pendant un trimestre ou sur l'année scolaire.
La solidarité et l'entraide au premier plan
18% parlent d'altruisme, de générosité et de partage. Lorsqu'on leur propose des représentations précises de l'engagement associatif, près de 8 jeunes sur 10 y voient un moyen de soutenir une cause ou d'aider les autres.
Participation électorale, adhésion aux partis politiques, aux organisations syndicales et aux associations, implication dans des activités bénévoles : pour chacun de ces marqueurs traditionnels de l'engagement, les jeunes apparaissent sensiblement en retrait par rapport au reste de la population.
Les raisons de s'engager sont multiples : se sentir utile, transmettre son savoir, échanger autour de sa passion, rencontrer des personnes, agir contre les inégalités ou la pauvreté, apprendre…
La première étape vers un taux d'engagement élevé consiste à enrichir vos connaissances tout en favorisant l'action. Encouragez les interactions avec votre clientèle en leur proposant des enquêtes de satisfaction.
L'engagement permet des niveaux de participation de nature différente qui s'expriment de manière diverses. Il peut donc s'exprimer par l'entremise d'actions à portées individuelles ou collectives qui visent principalement un certain niveau de transformation sociale au sein de la société.
Les jeunes recherchent un impact concret et direct. Ils souhaitent par des actions locales répondre à des défis globaux. Leur engagement doit leur permettre de se sentir utiles, ce qui peut leur apporter une certaine reconnaissance.
Développer les rencontres
s engagé. e.s venant témoigner de leurs parcours et expériences personnelles. Elles permettent aux jeunes de rencontrer des personnes positives qui expriment avec enthousiasme les choix qu'elles ont faits et qui partagent avec plaisir ce que ces expériences leur ont apporté personnellement.
“La meilleure façon d'aider son jeune est de passer du temps de qualité avec lui sans écran, en le valorisant dans ses forces”, ajoute Mme Pelletier. Cela contribuera à créer un lien de confiance, tout en favorisant son estime.
Il existe plusieurs formes d'engagement : le bénévolat, le volontariat, le service civique, le salariat, le stage… Les statuts qui les accompagnent sont souvent confondus entre eux, car ils recouvrent parfois des dispositions communes, comme les questions de rémunération, d'assurance sociale ou de contrats.
Il s'agit d'une façon de donner du sens à son engagement, qui se conjugue souvent avec un développement de l'intérêt pour la politique. Les mouvements de jeunesse et d'éducation populaire constituent ainsi des espaces privilégiés pour l'apprentissage de la citoyenneté.
S'engager au quotidien
On peut s'impliquer dans la vie collec- tive en participant à des projets, en s'en- gageant dans des associations*, en se tenant au courant des événements de sa ville… On peut aussi, tout simplement, aider les autres au quotidien : ses voi- sins, les personnes âgées, les personnes handicapées…
Il n'y a pas d'âge, de profession ou de statut particulier pour s'engager véritablement. Chacun et chacune peut le faire selon ses affinités, ses compétences et la portée qu'il veut donner à son geste.
Dans tout engagement, il faut laisser l'espace à des temps de dialogue pour être au clair sur les valeurs qui mobilisent et sur la vision qu'on a des choses. Le dialogue permet aussi de se connaître, de rencontrer l'autre gratuitement et donc de savoir avec qui l'on s'engage.
Pour construire leur projet, les jeunes doivent s'accorder sur leurs buts et les activités qu'ils mèneront collectivement. Durant cette étape, ils se confrontent les uns aux autres et évaluent leur motivation personnelle par rapport au projet lui-même comme à l'aventure collective et à l'investissement qu'il demande.
Les jeunes s'engagent pour des raisons multiples
Le premier engagement est souvent guidé par la volonté d'en savoir plus, de se renseigner, d'apprendre. L'épanouissement personnel est également de plus en plus mis en avant par les jeunes bénévoles comme facteur d'engagement et d'implication sur le long-terme4 .
Les jeunes constituent incontestablement un groupe d'âge décisif, capable de raisonner et d'agir avec maturité. Leur participation ne peut être reléguée à un avenir incertain : c'est dès maintenant que nous avons besoin de leur concours.
Vous avez moins de 26 ans et vous vous investissez pour les autres ? Sapeur-pompier, arbitre, animateur BAFA , président ou trésorier d'association, volontaire au service civique, bénévole lors des festivals dont le Crédit Mutuel est partenaire...
Lorsqu'ils sont interrogés sur les raisons de leur absence d'engagement, ils insistent sur le fait qu'ils manquent de temps pour se consacrer à ce type d'activité. Cette référence au temps renvoie plus globalement aux contraintes qui pèsent sur les trajectoires des jeunes.
L'objectif de l'engagement de Service Civique est de mobiliser la jeunesse pour répondre aux défis de la société. Ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, jusqu'à 30 ans en situation de handicap, il offre un cadre d'engagement où les jeunes pourront se côtoyer et vivre une expérience humaine unique.
engagée. Qui prend position pour des problèmes politiques ou sociaux.
Historiquement, on dit d'une œuvre qu'elle est engagée lorsqu'elle présente un certain statut dans la société de son auteur et qu'est reconnue l'importance de sa fonction sur un sujet donné. Par le biais de son texte, un écrivain peut critiquer certains aspects de la société.