La principale source d'augmentation de la température corporelle est la chaleur métabolique, qui accompagne les fonctions biochimiques et l'activité physique. Le transfert de chaleur de l'organisme vers l'environnement se produit essentiellement par rayonnement, convection et évaporation de la sueur.
L'hyperthermie peut avoir plusieurs causes dont : une forte exposition au soleil, plus couramment nommée insolation ; une chaleur ambiante trop importante, souvent qualifiée de coup de chaleur et qui survient notamment en cas de canicule ; une activité physique intense, aussi appelée coup de chaleur d'effort.
Le corps humain, cette Formule 1
- Un pilote : l'hypothalamus. Son rôle est crucial puisque, situé dans le cerveau, il agit comme un centre de contrôle dont la fonction est d'analyser en permanence les informations provenant des thermorécepteurs sanguins et des thermorécepteurs cutanés situés au niveau de la peau.
Le climat : un climat chaud et humide provoque une élévation de la température corporelle alors qu'un climat froid la diminue. L'habitation : la température d'une pièce influence fortement la température corporelle des individus.
Hypothyroïdie. Lors que la glande thyroïde se met au ralenti, comme dans l'hypothyroïdie (thyroïdite de Hashimoto, maladie de Basedow, etc.), le déficit hormonal peut agir sur la régulation de la température corporelle et provoquer des bouffées de chaleur en plus des autres symptômes.
Symptômes. L'excès de sucre n'est pas bon pour nous et ceci pour un certain nombre de raisons. Il peut favoriser les palpitations cardiaques, les bouffées de chaleur et les douleurs articulaires, de même que déclencher des crises de panique et causer de l'anxiété.
Le cancer du sein est l'un des cancers les plus prévalents partout dans le monde, et son traitement peut provoquer des symptômes désagréables tels que des bouffées de chaleur, caractérisées par une sensation soudaine de chaleur au niveau du visage, du cou et de la poitrine.
Se rafraîchir le corps avec de l'eau en cas de canicule
Ainsi, un coup d'eau sur le visage ou les bras suffit pour ressentir la fraîcheur. Mais attention, mieux vaut éviter l'immersion complète dans un bain frais : on risque le choc thermique !
Quelle partie du corps dégage le plus de chaleur? D'une manière générale, c'est la partie haute du corps, et plus particulièrement la tête. En effet, le cerveau reçoit un débit sanguin important en comparaison des autres régions du corps.
En théorie, le corps se refroidit pendant la phase où l'on dort et se réchauffe lorsque l'on est éveillé. La somnolence est donc maximale lors que la température corporelle diminue et les difficultés d'endormissement apparaissent au contraire lorsque la température de notre corps est trop élevée.
Elle se manifeste par des réactions au niveau du corps, avec notamment une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la température, des sueurs, des maux de ventre voire des attaques de panique.
Nous n'avons pas le même métabolisme
Mais notre métabolisme n'est pas comparable à celui d'un autre. Certaines personnes oxydent plus rapidement les molécules et génèrent plus de chaleur. Cette différence s'expliquerait par notre patrimoine génétique et notre vécu, propre et unique à chacun.
Par ailleurs, chez la femme, lors de la deuxième moitié du cycle hormonal (c'est-à-dire après l'ovulation), la température du corps est légèrement supérieure à celle de la première partie de cycle, ce qui peut également expliquer la sensation d'avoir plus chaud que d'habitude", indique le Pr Krempf.
Étendre les zones de contact peau/air
La zone de contact entre la peau et l'air ambiant permet le transfert de chaleur. Bien entendu, la température corporelle doit être supérieure à celle de l'air ambiant. Le déplacement accélère également l'évaporation de la sueur.
Vous présentez une fatigue inhabituelle
Il survient généralement après plusieurs jours de chaleur et peut s'accompagner d'une pâleur de la peau, d'un pouls faible, d'évanouissements, de faiblesse et de fatigue ou encore d'insomnie.
Parmi les phénomènes extrêmes accompagnant le dérèglement climatique, la chaleur humide devient plus fréquente. Une étude publiée en mai 2020 a recensé à deux reprises 35 degrés Tw, le seuil de température humide mortelle pour l'homme.
"Notre organisme dépense beaucoup d'énergie et d'eau pour maintenir la température interne à 37°C", indique Rémy Slama. Car, explique l'épidémiologiste environnemental, les protéines de l'organisme se dénaturent et nos cellules ne survivent pas si la température interne avoisine 41°C.
« L'hypothalamus est une zone du cerveau qui contrôle de nombreuses fonctions métaboliques de base, la faim, la soif, l'horloge biologique ou le contrôle de la température, note Axel Kahn, généticien à l'Institut Cochin. Il est donc plutôt rassurant d'y trouver le centre de contrôle de la fièvre.
Elle est accompagnée de transpiration anormale , de rougeurs localisées et de sueurs froides. Ces bouffées de chaleur peuvent durer de quelques secondes à plusieurs minutes. Bien qu'elles ne soient pas dangereuses, elles sont véritablement incommodante s et peuvent être source de fatigue, voire même de dépression.
Des médicaments sans hormones ? Un seul médicament non hormonal est indiqué en France contre les bouffées de chaleur : l'Abufène (bêta-alanine). Cet acide aminé, prescrit sur ordonnance, a une efficacité « très légèrement supérieure à un placebo », selon le Dr Drapier-Faure, gynécologue au CHU de Lyon.
Une supplémentation en acide folique (Vitamine B9) diminue les bouffées de chaleur pendant la ménopause. Il a été montré qu'une alimentation riche en folates pourrait diminuer le risque de cancer du sein chez les femmes ménopausées. →La vitamine B6 ou pyridoxine est apportée par l'alimentation.