Interrogée par: Augustin-Michel Gay | Dernière mise à
jour: 26. Dezember 2023 Notation: 5 sur 5
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Le communicant doit être cohérent et crédible ; l'enjeu est faire adhérer sa cible à son message. Dans cette perspective il doit savoir s'adapter au contexte, aux attentes et aux besoins de la personnalité de son interlocuteur et choisir les bons mots pour argumenter.
Quelles sont les caractéristiques d'un bon argument ?
L'ensemble d'une argumentation (exposé du thème et de la thèse, arguments, exemples) est structuré de manière cohérente : l'interlocuteur doit pouvoir saisir les articulations logiques, comprendre le déroulement du raisonnement.
Une argumentation est jugée bonne ou mauvaise selon que les prémisses sont acceptables (logiquement ou consensuellement) et qu'elles sont jugées suffisantes pour soutenir la conclusion.
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Construire un bon argument: la méthode en 4 étapes
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Comment trouver facilement des arguments ?
Pour dégager les arguments d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Pourquoi l'auteur ou l'autrice pense-t-il ou pense-t-elle que… [thèse]? Les énoncés qui constituent une réponse à cette question sont les arguments.
Pour susciter la confiance, il faut tout d'abord être compris. Cela signifie présenter des idées, des informations adaptées au niveau de technicité du public. C'est aussi structurer son intervention de façon logique et lisible pour faciliter l'appropriation des messages.
Pour affirmer que l'on est bien en présence d'un argument, il importe donc... de montrer celui-ci : montrer ses prémisses, sa conclusion et le raisonnement qui les relie. Et pour mener l'enquête qui conduit à identifier un argument, nous suivrons en grande partie la procédure proposée par (Johnson & Blair, 2006: 11).
Il s'agit de s'adapter au contexte, à la personnalité de l'interlocuteur et de choisir les bons arguments. Assertivité, considération positive, empathie, cohérence et persévérance sont des qualités essentielles à la persuasion. La maîtrise du verbal, para-verbal et non verbal est indispensable.
Un argument a une prémisse ou plus, et une conclusion. La logique classique est souvent utilisée comme méthode de raisonnement afin que la conclusion découle logiquement des hypothèses. Par conséquent, il est courant d'insister pour que l'ensemble des hypothèses soit cohérent.
Selon la rhétorique classique, l'argument par l'exemple est une preuve technique permettant le passage de l'énoncé d'un cas particulier à l'énoncé d'une règle qui se veut, sinon universelle, ou moins générale.
Les stratégies argumentatives sont des formes de stratégies langagières et communicatives (stratégies énonciatives, stratégies interactionnelles). Une stratégie argumentative est un ensemble d'actions et de choix discursifs et interactifs planifiés et coordonnés en vue d'étayer un point de vue.
Selon Adam (1992), le schéma argumentatif intègre des macro-propositions constituant une thèse première et ses arguments ainsi qu'une chaîne d'arguments contradictoires et une conclusion ou nouvelle thèse.
la cause : car, en effet, parce que… ; la conséquence : donc, c'est pourquoi, aussi (+ sujet inversé), si bien que… ; l'opposition : mais, or, pourtant, toutefois, en revanche, bien que… ; l'addition : et, de plus, d'abord, puis, ensuite…
Pour convaincre quelqu'un de changer d'avis, il est tout à fait inutile de lui expliquer pourquoi il a tort. La clé, c'est de prendre en compte l'opinion de l'autre, ainsi que les arguments qui le poussent à penser de cette manière.