L'absorption de substances toxiques, de drogues, d'alcool ou de médicaments peut aussi déclencher des confusions mentales. Pour cette raison, un état délirant impose toujours des examens complémentaires (notamment une prise de sang) qui permettent de distinguer une confusion d'une bouffée délirante.
Le délire se décrit selon différents traits : ses mécanismes (délire d'interprétation, hallucinations ou illusions, construction d'un scénario imaginaire, etc.), plusieurs d'entre eux étant souvent associés ; ses thèmes (délire de persécution, mégalomanie, délire mystique ou prophétique, jalousie, autoaccusation, ...
Quelles sont les causes des bouffées délirantes ? Lorsque la personne se trouve depuis longtemps dans un contexte relationnel difficile, la bouffée délirante peut être l'expression d'une décompensation, autrement dit un effondrement brutal des mécanismes de protection psychique qu'elle avait mis en place.
La nosographie française distingue au sein de ces états délirants trois entités pathologiques principales : les délires paranoïaques, les psychoses hallucinatoires chroniques et les paraphrénies.
6) Quelques conseils généraux dans la communication
Concernant les convictions délirantes, il faut éviter de les contredire et de les approuver. Dire plutôt : « c'est ta vision des choses, pas la mienne, je ne comprends pas bien ce que tu dis là.» Le plus important est de maintenir la relation avec le malade.
Il faut rassurer le malade et essayer de lui donner des informations sur son état. La personne atteinte peut en effet bénéficier de moments de lucidité pendant son délire. Elle perçoit ce qui lui arrive et peut avoir l'impression de sombrer dans la folie, ce qui la rend très anxieuse.
Les signes caractéristiques d'une bouffée délirante
Le discours est incohérent, désordonné. Les idées se chevauchent, se mélangent et la personne délirante est incapable de les organiser de manière logique.
Les antipsychotiques, les antidépresseurs et les stabilisateurs de l'humeur sont fréquemment utilisés pour traiter cette maladie mentale. Les thérapies psychologiques telles que la psychothérapie et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) en tant que moyens de traitement suscitent un intérêt croissant .
Le trouble délirant est caractérisé par une ou plusieurs croyances erronées auxquelles la personne se tient fermement, qui persistent pendant au moins 1 mois.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Les idées délirantes prennent corps et s'élargissent à partir des phénomènes psychosensoriels qui les accompagnent : - L'imagination est débordante; elle trouve son origine dans l'univers fantasmatique. La fabulation en est l'exemple le plus typique, le sujet vit son rêve et y croit complètement.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
C'est une urgence médicale.
C'est la survenue brutale d'un délire intense, riche d'hallucinations, de thématiques en tous sens. Le patient est agité, anxieux, il peut être triste puis changer d'humeur rapidement. Il pense qu'on lit dans ses pensées, entend des voix, ressent des sensations dans son corps.
Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable.
Le syndrome confusionnel, encore appelé confusion mentale, état confusionnel ou delirium en anglais, correspond à une affection cérébrale aiguë se traduisant par des troubles cognitifs notamment attentionnels, des possibles troubles comportementaux et une modification de la vigilance, d'apparition brutale et d' ...
Les comportements violents
Si c'est le cas, vous n'aurez pas le temps de téléphoner au médecin ou au psychiatre afin d'obtenir des conseils. Il est impératif de contacter les services d'urgence (911).
Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
La psychose peut être associée à d'autres affections, dont les traumatismes crâniens, la consommation de drogues et plusieurs types de maladie mentale. Elle peut être un signe avant-coureur de la schizophrénie, une maladie mentale qui peut être débilitante si elle n'est pas traitée.
La schizophrénie débute à la suite d'un épisode psychotique inaugural qui n'est malheureusement pas toujours identifié ou pris en charge. Elle suit ensuite une évolution fluctuante, avec des symptômes chroniques auxquels se surajoutent parfois des phases de psychose aiguës.
Le discours délirant peut être analysé selon cinq axes : mécanisme, thème, degré d'adhésion, l'organisation et son degré de systématisation, extension. C'est-à-dire que chaque délire est caractérisé par un ou plusieurs mécanismes, un ou plusieurs thèmes, etc.
Une multitude d'attitudes peuvent se retrouver chez les schizophrènes, par exemple des gestes impulsifs, des mouvements répétés (se balancer, se gratter compulsivement), des grimaces (mâchoires serrées, paupières fermées), des sourires ou des rires paradoxaux sans rapport avec la situation.
"Un paranoïaque se caractérise par un "moi" fragilisé et nourrit des fantasmes sur un objet extérieur, qu'il considère comme dangereux pour lui-même. Il a l'impression qu'on lui en veut, qu'on le trompe, qu'on a l'intention de lui nuire ou de le manipuler. Des angoisses qui peuvent aller jusqu'au délire."
La paraphrénie constitue un trouble mental rare, se traduisant par un délire chronique sans dissociation mentale, dont le mécanisme prédominant est l'imagination. Les fonctions cognitives sont généralement intactes.
Victimes de préjugés, les personnes qui en souffrent sont souvent stigmatisées. Le terme de schizophrène, ou « schizo », est couramment employé pour désigner des personnes qui ont un double discours ou qui affichent plusieurs personnalités, mais ce trouble mental n'a rien à voir avec un dédoublement de personnalité.