La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
Pour remplacer le tramadol, il est recommandé de rester au sein du pallier 2 dont il fait partie. Le médecin peut alors prescrire du paracétamol associé à la codéine, à de la caféine, ou à la caféine et à l'opium. Une association d'aspirine, de codéine et d'opium existe également.
En cas de douleur, le premier antalgique à utiliser est le paracétamol, car il a le rapport bénéfices-risques le moins élevé.
Il possède un pouvoir analgésique légèrement plus fort que celui de la codéine (bien que cela varie selon le métabolisme de chacun, la dose équivalente à 10 mg de morphine ingérés serait de 50 mg de tramadol).
Les antalgiques de palier 3 regroupent les opioïdes dits forts ou majeurs. Ce sont des antidouleurs fabriqués à partir de l'opium, à savoir l'oxycodone, l'hydromorphone, la nalbuphine, la péthidine, le fentanyl, la buprénorphine, la morphine et ses dérivés.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC)
On termine avec la douleur la plus intense et insupportable selon le McGill Pain Questionnaire : le syndrome douloureux régional complexe (SDRC).
Moins connue que le tramadol, la lamaline® soulage les douleurs d'intensité modérée à intense.
Le fentanyl est bien plus puissant que la plupart des autres opioïdes – jusqu'à 100 fois plus puissant que la morphine. C'est donc un médicament très dangereux quand on ne l'emploie pas sous supervision médicale. Même une petite quantité peut provoquer une surdose et être fatale.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
Si les antalgiques classiques - morphine incluse - ne suffisent pas , c'est probablement le signe d'une lésion nerveuse associée. Il faut savoir qu'il existe alors d'autres médicaments, comme des antiépileptiques ou certains antidépresseurs efficaces contre ces douleurs neuropathiques.
Sur une analyse groupée de 1200 patients, suivis 8h après une extraction dentaire , l'association paracétamol + tramadol a démontré un surcroit d'efficacité par rapport au paracétamol seul et au tramadol seul, mais un effet antalgique similaire à celui d'ibuprofène 400.
Avec médicaments: les analgésiques sont des médicaments qui permettent d'atténuer, voire de supprimer, la douleur. On les assortit souvent d'anticonvulsivants, de myorelaxants, d'anxiolytiques, de corticoïdes, d'antispasmodiques ou d'antidépresseurs.
L'usage du tramadol ne doit pas être banalisé. Cet opioïde puissant peut avoir des effets indésirables graves. Il est contre-indiqué dans plusieurs cas (insuffisance respiratoire ou rénale, épilepsie, etc.). Il ne doit donc pas être pris en automédication, ni pour soi ni pour ses proches.
IXPRIM est une association de 2 antalgiques, le tramadol et le paracétamol, qui agissent ensemble pour soulager votre douleur. IXPRIM est indiqué dans le traitement des douleurs modérées à intenses lorsque votre médecin pense qu'une association de chlorhydrate de tramadol et de paracétamol est nécessaire.
L'alcool peut augmenter les effets du tramadol sur le cerveau. C'est pourquoi il est conseillé d'éviter ou de limiter la prise d'alcool (et de boissons qui en contiennent) quand vous êtes sous l'effet de ce médicament.
L'antidouleur tramadol placé sous étroite surveillance
L'AMA rappelle aussi que le tramadol, comme tous les opioïdes, peut entraîner une forte dépendance avec des risques d'addiction. La substance est notamment impliquée dans la crise des opiacés qui secoue les États-Unis depuis plusieurs années.
Les opiacés (opium, morphine, codéine) constituent des dérivés naturels du pavot, alors que les opioïdes sont des composés semi-synthétiques (héroïne, buprénorphine) ou synthétiques (fentanyl), dont les propriétés analgésiques sont beaucoup plus puissantes.
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.
Ce médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs. La conduite et l'utilisation de machines dangereuses sont fortement déconseillées, surtout dans les heures qui suivent la prise du médicament.
En raison de la présence de caféine, ce médicament peut entraîner une insomnie, éviter la prise en fin de journée. L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la morphine et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.
des anticoagulants (les effets de ces médicaments peuvent être accrus et entraîner une hémorragie. des tranquillisants, somnifères ou autres antalgiques de niveau 2 (morphine ou codéine) de la nalbuphine, de la carbamazépine, de la pentazocine, de la buprénorphine, du bupropion, de l'ondansétron, ou des triptans.
Colique néphrétique
Aucune position ne soulage, ce qui fait dire en faculté de médecine : « colique néphrétique, patient frénétique ».
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.