Le 10 août 1792, des sans-culottes parisiens renforcés par des volontaires de Brest et de Marseille s'emparent du palais des Tuileries. Au terme d'une journée sanglante et incertaine, le roi Louis XVI et sa famille sont internés.
21 septembre : première réunion de la Convention nationale ; abolition de la monarchie ; naissance de la Première République et du régime républicain en France. 22 septembre : instauration et premier jour du calendrier républicain.
Le 20 avril 1792, à Paris, sur une proposition du roi Louis XVI, l'Assemblée législative déclare officiellement la guerre au « roi de Bohême et de Hongrie », en fait l'archiduc d'Autriche François II de Habsbourg.
Le 20 avril 1792, la France déclare la guerre à François II (fils de Léopold II) : les monarchistes espèrent que les forces extérieures battront les armées révolutionnaires pour réinstaurer l'ancien régime politique. Les révolutionnaires espèrent que le peuple se soudera autour des valeurs portées par la Révolution.
La république française est proclamée le 22 septembre 1792. Sans pompe et sans solennité : simplement par un décret de la Convention qui stipule qu'à compter de ce jour les actes publics seront datés « de l'an un de la république ».
En 1792, il est jugé par les révolutionnaires. La monarchie tombe et laisse place à « L'An I de la République française ». Louis XVI, guillotiné le 21 janvier 1793, est le dernier monarque à vivre au château de Versailles, surnommé par les insurgés, « Louis le Dernier ».
Le 20 septembre 1792 , la République désirée par le peuple, laquelle sera proclamée à Paris le lendemain par la nouvelle Assemblée nationale, remporte sa première victoire. La victoire de Valmy, connue à Paris le lendemain, déclenche l'enthousiasme mais aussi le soulagement des Parisiens : l'invasion est arrêtée.
Le 10 août 1792 marque le début de la seconde Révolution, une révolution populaire organisée et menée par la Commune insurrectionnelle de Paris et les sections parisiennes.
Le 21 septembre 1792 , lorsque le député de Paris, Jean-Marie Collot d'Herbois, propose l'abolition de la royauté, il ne rencontre guère de résistance.
Le dernier roi de France est Louis-Philippe Ier qui a régné de 1830 à 1848. Il a été remplacé par Louis Napoléon qui est devenu empereur sous le nom de Napoléon III.
Napoléon Bonaparte s'empare du pouvoir politique par le coup d'État du 18 Brumaire An VIII (9 novembre 1799) et instaure un Consulat provisoire (composé de trois consuls) avec Sieyès et Roger-Ducos.
Contexte historique
Le 11 juillet 1792, face aux défaites militaires et aux menaces d'invasion (des Prussiens du duc de Brunswick et des émigrés du prince de Condé), l'assemblée législative déclare « la Patrie en danger » et la levée de 50 000 volontaires parmi les gardes nationales.
Le 10 août 1792 est une grande journée insurrectionnelle de la Révolution française au cours de laquelle les parisiens ont pris d'assaut le palais des Tuileries et mis fin à la monarchie constitutionnelle.
La journée du 10 août 1792 est le jour où l'Assemblée législative vote la suspension des pouvoirs du roi Louis XVI, qui va ensuite être emprisonné avec sa famille. Cette révolution des Parisiens, et des divers patriotes volontaires venus de province, très en colère contre les menaces des envahisseurs prussiens.
Le 17 juin 1789 les représentants du tiers-état, accompagnés de quelques représentants de la noblesse et du clergé, se retirent de la réunion des États-généraux. Ils forment l'Assemblée Nationale et décident que désormais ce seront les députés qui voteront les impôts. C'est la fin de la monarchie absolue.
Louis XVI comparut devant ses "juges" le mardi 11 décembre 1792 et Barère, le Président de la Convention Nationale à cette période, ordonna la lecture de l'acte d'accusation (cf. supra). S'ensuivit un long interrogatoire mené par le Président qui, reprenant chaque point, força l'accusé à se justifier.
La monarchie française est devenue absolue avec Louis XIV qui a définitivement ôté tout pouvoir à la noblesse : la Cour sert à domestiquer la noblesse d'épée. Le roi ne doit de compte qu'à Dieu dont il est, par le sacre, le lieutenant.
Les causes de l'insurrection
À partir de 1789, l'Ancien Régime est mis à bas par les députés de l'Assemblée nationale constituante : les privilèges de la noblesse et du clergé sont abolis (4 août 1789) et le roi voit ses pouvoirs limités par une Constitution (septembre 1791).
La bataille de Valmy fut remportée le 20 septembre 1792 par l'armée française commandée par Dumouriez et Kellermann sur l'armée coalisée commandée par le duc de Brunswick.
La Première Coalition est une alliance formée au début de 1793 par plusieurs États européens contre la France, devenue une République en septembre 1792 et qui a exécuté Louis XVI le 21 janvier 1793 . Cette coalition prolonge l'alliance entre l'Autriche et la Prusse, en guerre contre la France depuis avril 1792 .
Le 12 juillet 1792, dans une patrie en danger, l'appel concerne 50 000 hommes de ligne et 33 600 volontaires. Les campagnes donnent près de 70 % des volontaires (Bertaud, Corvisier). Au total, plus de 200 000 hommes ont été levés entre 1790 et le début de la guerre, dont 54 compagnies franches.
Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières.
L'actuel prétendant est S.A.R. Louis de Bourbon, duc d'Anjou, né en 1974, qui serait appelé « Louis XX » s'il était « roi de France ».
La France n'a plus confiance en Louis XVI. Il est alors de nouveau emprisonné puis jugé pour « conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l'État ». Le 21 janvier 1793, il est guillotiné publiquement sur la place de la Révolution.