L'inverse de la croyance, dès lors, ce n'est pas l'incroyance, mais le doute. L'incroyant, c'est celui qui affirme ne pas croire, ne pas avoir de croyances : l'incroyance peut ainsi être considérée comme la méconnaissance de ses propres croyances.
En ce sens la croyance semble s'opposer radicalement à la raison, entendue comme faculté de calculer, de raisonner,c'est-à-dire de combiner des concepts et des jugements, de déduire des conséquences et, en conséquence, de bien juger, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal.
Elle s'oppose à la sensibilité, à la foi, ainsi qu'à la folie et aux passions. La raison est le propre de l'Homme, elle est ce qui contrôle la pensée, le langage, la connaissance.
Une telle distinction subjective entre croyances et savoirs présente deux inconvénients: premièrement, elle prive les deux notions de toute valeur descriptive; deuxièmement, elle dissimule le fait que la plu- part des croyances contemporaines – la plupart des idées auxquelles nous croyons – sont aujourd'hui associées ...
La croyance est plus largement une adhésion de notre esprit à une idée ou à des vérités qui ne sont pas démontrables. Elle relève du domaine de la foi ou des convictions, qui ne viennent pas de la raison mais de la sensibilité (sentiments ou sensation).
Mais nous avons besoin de croire pour nous représenter des idées, valeurs, principes capables de nous guider dans notre vie réelle, et surtout de nous faire progresser, tant sur le plan moral personnel que sur le plan politique ou scientifique.
La croyance est une façon de penser qui permet d'affirmer, sans esprit critique, des vérités ou l'existence de choses ou d'êtres sans avoir à en fournir la preuve et indépendamment des faits pouvant infirmer cette croyance. Elle s'oppose au savoir rationnel et à la certitude objective.
fausse croyance (n.f.) 1. (ce qui produit) une fausse impression, idée ou croyance " une illusion d'optique. "
Classiquement donc, la croyance reposerait sur une parole d'autorité, un ouï-dire, des raisons non vérifiées en elles-mêmes : croire, c'est se fier à quelqu'un ou quelque chose (texte, récit, mythe, etc.) indépendamment de faits empiriquement établis ou démontrés.
Dérivé du latin credo (« je crois ») et du vieux-français créance, la croyance désigne le fait ou l'action de croire, c'est-à-dire d'attacher une valeur de vérité à un fait ou un énoncé. C'est un état mental qui se décline en plusieurs degrés qui vont de la simple opinion à la science en passant par la foi.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
La raison ne semble pas limitée, ainsi, par l'étendue de son domaine, mais seulement par la finitude de l'homme. Descartes considère cette finitude comme un avantage pour la connaissance, mais on pourrait aussi penser que c'est une restriction, et donc aboutir au scepticisme.
Autrement dit, parce que l'irrationnel subsiste une existence concrète, la raison ne peut pas tout expliquer. Après tout, le rôle de la raison n'est pas de supprimer cette réalité qui est supposée insensée, mais tout simplement de le donner sens.
La croyance peut recevoir une valeur positive et négative : en tant qu'opinion incertaine, croire est une faiblesse au regard du savoir qui implique un effort rationnel mais en tant qu'acte de foi, croire est une force puisque la conviction est soutenue par un investissement personnel.
A première vue, oui, croire c'est renoncer à l'usage de sa raison car la croyance entraîne une absence à la recherche du savoir, ce qui fait qu'on ne peut pas utiliser notre raison, nous sommes prisonnier de superstitions et il existe en nous une certaine hétéronomie.
Un antithéiste est défini comme « une personne opposée à la croyance en l'existence d'un dieu ». Le terme semble avoir été forgé par Proudhon dans Idée générale de la Révolution, 1851, et l'idée développée dans De la Justice dans la Révolution et dans l'Eglise, 1858 (Etude VI, Le Travail, ch.
C'est l'ignorance qui nous fait croire que sans épreuves on serait heureux.
La foi religieuse est donc irrationnelle au sens où la certitude qu'elle engendre n'est pas de l'ordre de la raison mais de l'intimité du cœur. Pascal distingue nettement l'ordre du cœur et l'ordre de la raison afin de ne pas situer la foi sur le même plan de réalité que le raisonnement.
La croyance en Dieu peut alors « servir » de garde-fou, en limitant nos désirs, il aurait alors une fonction régulatrice, qui se manifeste par exemple par cette voix intérieure, qui ne parle pas nécessairement directement aux hommes mais les guide à travers leur foi.
Une croyance limitante est un état d'esprit ou une croyance à votre sujet qui vous freine d'une manière ou d'une autre. Ces croyances sont souvent de fausses idées que vous vous faites sur vous-même et qui peuvent entraîner un certain nombre de conséquences néfastes.
− [En parlant de celui qui croit] Action de croire : 1. Il y a dans la croyance (Fürwahrhalten) les trois degrés suivants : l'opinion (Meinen), la foi (Glauben), et la science (Wissen).
croyante. Personne qui a une foi religieuse, qui croit que Dieu existe.