Lors de l'introduction d'un aliment dans la bouche, ce dernier est broyé par la mâchoire et la digestion commence avec la salive. Les molécules issues de cette destruction vont stimuler les récepteurs gustatifs situés sur les papilles gustatives de la langue et sur la paroi supérieure du pharynx.
Au fond des papilles se trouvent des récepteurs sensoriels, les « bourgeons du goût », reliés au cerveau par des fibres nerveuses. La bouche contient également des cellules capables de capter la température, la sensation de piquant ou celle de fraîcheur.
La langue est principalement un ensemble de faisceaux musculaires recouverts de cellules épithéliales humides qui forment les papilles gustatives. Ce sont ces structures qui sont responsables de la détection des saveurs.
Les parfums à privilégier : Voici des exemples de parfums qui stimulent l'odorat : Clou de girofle, Fleur d'oranger, Menthe, Thym, Orange Sanguine, Citronnelle, Lavande, Eucalyptus, Pin sylvestre, Ail, Origan, Vinaigre de cidre… On choisira soit des huiles essentielles, de l'hydrolat ou bien l'aliment naturel.
Notre système gustatif et olfactif nous permet d'identifier diverses saveurs. Au-delà des quatre saveurs fondamentales (sucré, acide, salé, amer), on identifie diverses autres sensations gustatives. Les chercheurs penchent désormais pour un continuum de saveurs.
Aristote distingue dans les saveurs le doux, l'amer, l'onctueux, le salé, l'aigre, l'âpre, l'astringent et l'acide.
Quand nous mettons un aliment en bouche, les papilles captent les saveurs et les transmettent au cerveau. Ces petits points en relief présents sur la langue, les joues et le palais permettent de sentir le goût de ce que l'on mange. La bouche contient 10 000 papilles, dont 9000 rien que sur la langue.
En cas d'infections bactériennes, des antibiotiques peuvent être prescrits et permettent d'observer une récupération rapide de l'odorat. En cas de maladie virale chronique, la perte d'odorat peut persister plusieurs mois voire plusieurs années et peuvent être traitées à l'aide de cures thermales.
A dire vrai, les organes du goût sont les bourgeons gustatifs de la langue, qui se trouvent dans les papilles gustatives, ces petites aspérités à la surface de la langue. Un adulte possède entre 2 000 et 4 000 papilles.
Toucher (la texture)
La texture en bouche révèle et accentue la dégustation d'un plat. La diversité de texture permettra d'apprécier différemment le plat (mou, dur, moelleux, craquant, croustillant), mais aussi sa consistance (grasse, sèche, humide) ainsi que sa température (chaude, froide, tiède, glacée ou brûlante).
Le système nerveux gustatif repose sur 3 paires de nerfs crâniens : le nerf facial, le nerf glosso-pharyngien et le nerf vague. Les fibres nerveuses véhiculées par ces 3 nerfs se terminent toutes dans le noyau du tractus solitaire, puis les projections se font, sans décussation, vers le thalamus et l'insula (1).
Définition de goût :
Le goût est composé de saveurs, et les saveurs correspondent aux ressentis de notre palais. Le ressentis c'est plus tactile, c'est plus dense, c'est ce qui nous donne des sensations, qui piquent, qui font saliver, qui tapissent, qui éclatent, qui croquent…
Proposez-lui de faire des activités seul (e) ensemble, sans insister. Écoutez-le, même si son discours est toujours le même. Offrez-lui de petites attentions. Valorisez ses efforts même si cela vous paraît minime et soulignez les améliorations de son état.
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
La dysgueusie est un trouble de notre sens du goût. Elle désigne entre autres un changement de nos préférences, ou l'apparition de saveurs fantômes. Ce symptôme est signe d'un dysfonctionnement au niveau de nos capteurs gustatifs, de la salive, ou de la gorge.
Parfois, un trouble grave comme une tumeur peut provoquer l'altération de l'odorat et du goût. Comme la capacité à sentir et à goûter diminue avec l'âge, les personnes âgées peuvent manger moins et souffrir de sous-alimentation.
Des extraits de rose, de clou de girofle, de gingembre, de café... Ces stimuli olfactifs entretiennent l'odorat que l'on sait sensible aux attaques virales et au vieillissement.
Lorsque nous mangeons, l'activité neuronale se propage de la langue au tronc cérébral pour aller jusqu'au cortex gustatif. Vraisemblablement, c'est l'activation de ce cortex qui contribue à notre perception du goût et des saveurs.
Le signal lié à l'odeur se déplace vers le cortex olfactif primaire, soit le centre olfactif du cerveau. Les signaux de goût et d'odeur se rencontrent et produisent ce que l'on perçoit comme la saveur. Lorsque nos cerveaux sont conscients de la saveur, une réaction se produit.
Dans la bouche, le goût est détecté au niveau de papilles gustatives réparties sur presque toute la langue. Certaines papilles renferment des bourgeons du goût. Chaque bourgeon présente un petit canal par où va pénétrer la salive dans laquelle sont dissoutes les molécules qui donnent du goût à ce que vous mangez.