Hausse du taux de rémunération du Livret A à 2 % ; hausse du Smic de 2,01 % ; prolongation de la remise à la pompe jusqu'à fin août ; fin du régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire le 31 juillet 2022 ; calcul de l'indemnité de garantie (Gipa).
Cette valeur représente évidemment une moyenne et les prix de certains aliments ont littéralement explosé. C'est le cas de produits couramment consommés comme le poisson, la viande, les produits à base de blé dur (pâtes, couscous) et les fruits et légumes, dont les hausses vont de 6 % à… plus de 20 % !
Parmi les plus impactés par l'inflation, les produits frais ont augmenté de 6,6 % en moyenne en juin si l'on en croit les chiffres rendus publics par l'Insee fin juillet 2022. Dans cette catégorie, on notera une hausse mesurée sur les fruits frais (+2,9 %) mais plus soutenue sur les légumes frais (+7,3%).
De nombreuses catégories de produits sont concernées par l'inflation. Dans le détail, ce sont les viandes surgelées (du type steaks hachés, filets de volaille) qui connaissent la plus grande hausse de prix avec une augmentation de 18,8 % par rapport à l'année dernière.
Parmi les produits qui pourraient subir les plus fortes hausses, on retrouve donc les produits de boulangerie-pâtisserie, en raison de la flambée du cours du blé, ainsi que le porc et l'huile, à cause de la production de maïs et de tournesol qui pourrait être bloquée en Ukraine ces prochains mois.
Chewing-gums, eaux, apéritifs sans alcool, thés : ces produits qui ne sont pas touchés par l'inflation.
Les frites et les chips. Conséquence directe de la pénurie d'huile de tournesol, les produits qui en utilisent dans leur recette se retrouvent eux aussi en rupture de stock. C'est le cas des chips, des frites surgelées et autres produits frits mais aussi des sauces mayonnaises, béarnaises ou sauces burger.
Le riz s'affiche par exemple en baisse 0,13% et les pâtes de 0,05%. Les oeufs, très prisés depuis quelques jours, n'ont pas vu leur prix augmenter non plus (+0,03%). Le papier toilette est de son côté quasi-stable avec une hausse d'à peine de 0,01%.
La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Sans le gel des prix, le TRV aurait dû augmenter de 39,10 % HT, soit 37,30 % TTC au 1ᵉʳ octobre 2022. Il s'agit toujours d'une hausse de +201,20 % HT, soit + 181,50 % TTC par rapport au 1ᵉʳ octobre 2021 (date du gel des prix du gaz). Les prix du gaz étant gelés, ils n'évolueront pas.
Prévoir vos dépenses en Ukraine
Le coût de la vie en Ukraine est 58 % moins élevé qu'en France. Le pouvoir d'achat local y est cependant 56 % moins élevé. En voyage, prévoyez un budget sur place d'au moins 45 € / jour et par personne (1621 UAH / jour).
Après la levée des restrictions liées au Covid, les prix de l'énergie ont massivement grimpé. Les prix à la consommation du gaz, des carburants et dans une moindre mesure de l'électricité ont fortement augmenté en France entre décembre 2020 et octobre 2021 (respectivement de 41%, 21% et 3% ).
Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 4,5 % en mars 2022, après +3,6 % le mois précédent. Cette hausse marquée de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et, dans une moindre mesure, des services.
L'augmentation du prix des matières premières, de l'énergie et du transport ont provoqué une hausse significative du prix de certains aliments. La guerre en Ukraine risque également de faire porter une pression supplémentaire sur les produits alimentaires d'ici l'été 2022.
Le pays importe également des fruits, des tomates, de viande bovine, de l'huile de palme. La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge.
Pénurie de moutarde : voici sa date de retour dans les rayons des supermarchés et ce sera en 2022.
Selon le baromètre de NielsenIQ, il manquait 5,7 % de produits en grande surface en août 2022. Si les pénuries de moutarde et d'huiles sont en train de se résorber, d'autres produits, comme les pommes de terre, le miel ou le lait, pourraient à leur tour manquer et voir leurs prix augmenter.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
En raisons de multiples facteurs, comme la sécheresse et les restrictions d'eau, le prix des fruits et légumes a augmenté de 11% selon les derniers chiffres de Familles Rurales et risquent encore d'augmenter dans les prochaines semaines.
Le choc de la guerre en Ukraine entraîne une flambée durable des prix des matières premières. La guerre en Ukraine va amplifier la tendance haussière sur les marchés de l'énergie, des métaux et des produits agricoles, qui devrait perdurer jusqu'à 2024, affirme la Banque mondiale dans un rapport.
Le Proche-Orient en pénurie de blé
Et parmi les plus gros acheteurs mondiaux, l'Egypte et la Turquie pourraient subir de plein fouet cette pénurie de céréales à venir. 60% de leurs importations de blé viennent de la Russie et de l'Ukraine.
Une pénurie dans nos supermarchés qui s'explique par la guerre entre la Russie et l'Ukraine, les deux pays étant les usines du monde en ce qui concerne la précieuse graine. Le conflit ne semblant pas près de s'arrêter, d'autres denrées alimentaires pourraient-elles manquer dans nos magasins français ?