Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
La ville de demain aura plus de verdures. Il y aura même des immeubles-forêts, des maisons-conteneurs, des villes-îles, donc des cités flottantes. Il y aura moins de pollution grâce aux transports collectifs, aux taxis volants et aux voitures électriques.
Nous essaierons de rendre nos villes plus intelligentes et plus communicantes, avec quelques capteurs et une dose de nouvelles technologies. Elles devront être plus sobres en énergie et en CO2. Les transports seront plus fluides, moins individuels et, peut-être, moins stressants.
La ville idéale : une ville belle et ergonomique pour tous les usagers. C'est grâce à l'aménagement des espaces qu'il est possible de concevoir une ville à la fois esthétique et ergonomique. La beauté d'une ville est subjective, elle dépend de nombreux critères différents pour chacun.
En 2050, deux êtres humains sur trois habiteront dans des villes, soit près de 6 milliards d'urbains. Les villes continueront à s'agrandir pour accueillir plus d'habitants. L'étalement urbain et les déplacements à l'intérieur des villes sont des enjeux importants de la ville de demain.
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
La nourriture star du futur : les insectes ! Dans certains pays comme la Chine, ils sont d'ailleurs déjà beaucoup consommés. Cela fait donc longtemps que les insectes sont prédits comme étant la nourriture de demain. Et pour cause : en plus d'être très nutritifs, les ressources d'insectes sont inépuisables.
Dubaï, Émirats Arabes Unis
La ville la plus futuriste au monde a notamment annoncé la construction l'an prochain d'un « Musée de l'avenir » dédié aux innovations technologiques.
L'un des principaux avantages d'une grande ville réside dans la diversité de son offre gastronomique. Les villes du monde entier proposent un mélange riche et varié d'endroits où manger et faire vos courses. Il s'agit là d'une des principales différences que vous trouverez en comparant la vie rurale et la vie citadine.
Nous serons tous des cyborgs
La première grande évolution repose sur le fait que nous ne serons plus 100% humains en 2050. En effet, chaque être humain sera augmenté, car doté de micro-robots circulant dans son corps et d'un assistant personnel greffé à son cerveau (bot cérébral*, appelé Mini-Moi).
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Favoriser les espaces verts en ville en limitant la circulation des véhicules pour dégager de l'espace. Créer des espaces verts dans les résidences autour des logements, créer plus de jardins publics. Laisser croître plus la nature en ville, à chaque pied d'arbre, des plantations à chaque place publique, des arbres.
La Bretagne, ça nous gagne ! Nous l'avions déjà remarqué durant ces dernières périodes de canicule : la région bretonne reste assez épargnée par les vagues de chaleur. C'est plus particulièrement le Finistère qui serait plus peuplé en 2050, bouillonnant de vie culturelle – la région deviendrait même hyper touristique.
Paris en 2050 sera une ville conçue à énergie positive avec des tours végétales, solaires et hydrodynamiques, des ponts logements, des appartements énergétiquement solidaires et des tours d'appartements aux toits façon ruche.
La ville de demain tournera autour de trois axes forts : La durabilité, avec la construction de bâtiments a minima autosuffisants en énergie et a maxima Bepos, c'est-à-dire capable de produire plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Ils produiront de l'électricité et serviront de fermes urbaines.
Pour créer une ville attractive, il est nécessaire aujourd'hui d'organiser et d'aménager l'espace de manière à inciter les habitants à augmenter les déplacements doux, à pied, à vélo, à vélo à assistance électrique (VAE), en trottinette ou en véhicule électrique (VE).
C'est la durée d'un mandat d'élu municipal. C'est aussi la durée du programme Petites villes de demain. C'est le nombre de piliers qui structurent le programme : soutien en ingénierie, mesures thématiques ciblées, mise en réseau au sein du Club Petites villes de demain.
être aptes à réaliser des missions environnementales exigeantes. être engagées dans une démarche de développement durable. être en constante amélioration de leur politique environnementale. avoir la capacité de servir de modèle pour encourager les autres villes.
C'est une ville intelligente (smart city) : elle utilise les nouvelles technologies pour améliorer la vie de ses habitants, tout en préservant les ressources et l'environnement. La ville de demain sera aussi une ville durable.
Selon la commission d'experts internationaux EAT-Lancet, dans le cadre de « la transformation vers une alimentation saine d'ici 2050 », il faudra doubler « la consommation mondiale de fruits, légumes, noix et légumineuses ».
Le goût de l'alimentation de demain
D'ici 2050, afin de répondre à la croissance démographique, le besoin en protéines va augmenter de 70%. Plus l'on va avancer dans le temps, et plus les ressources en protéines animales vont se transformer en denrées rares.
D'ici à 2050, les experts de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estiment que la production alimentaire devra augmenter de 60% pour nourrir une population mondiale de plus de 9 milliards d'individus, et ce alors que les effets du changement climatique se font déjà sentir sur notre alimentation.