Certaines personnes souhaitent enterrer leur proche avec des objets qui leur étaient chers. Mais attention, il n'est pas possible de mettre tout et n'importe quoi dans un cercueil. Il est interdit d'enterrer certains objets, dangereux ou encore inflammables, avec la personne défunte.
La loi se veut stricte. Il n'est pas possible de mettre ce que l'on désire dans un cercueil. Un « poste radio », par exemple, sera refusé ! L'objet doit être biodégradable, et de manière générale, ne pas freiner le processus de décomposition naturelle du corps.
Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps. Beaucoup de pompes funèbres se voient donc dans l'obligation de refuser certaines demandes des familles.
Cette interdiction commune à tous les crématoires commence à apparaître dans la réglementation de certains cimetières, afin d'endiguer l'éventuelle pollution des sols par le lithium des batteries (du coup il est délicat de se faire placer en terre avec son smartphone par exemple).
Aux yeux de la loi, elles sont assimilées à une exhumation et la demande doit donc être faite 5 ans minimum après le décès. Dans la pratique il faut attendre au minimum une dizaine d'année pour être sûr que la dégradation du corps soit suffisante et que la réduction ou réunion peut bien avoir lieu.
L'autorisation d'exhumation peut être accordée quelle que soit la date à laquelle ont eu lieu le décès et l'inhumation. Toutefois, si le défunt était atteint d'une maladie contagieuse au moment du décès, vous pouvez demander l'exhumation seulement 1 an après la date du décès.
Dans le cas d'exhumation pour déplacement, le corps subit une réduction funéraire et les restes sont placés dans un reliquaire, lui-même placé en ossuaire communal.
L'évolution d'un corps, dans un cercueil, après un enterrement varie en fonction de trois facteurs essentiels : l'étanchéité du cercueil, son hydrométrie et sa profondeur dans la tombe. En effet, un corps enterré à faible profondeur s'expose à la chaleur du soleil. Dès lors, sa décomposition s'accélère.
La mise en terre, un dernier adieu personnalisé
Les catholiques peuvent lire un texte ou une prière ou diffuser une musique, chère au défunt, pour accompagner ce moment important. Le plus souvent, il est proposé à l'assemblée de jeter de la terre ou des fleurs sur le cercueil en guise de dernier adieu.
En effet, la loi française interdit formellement l'inhumation de deux corps dans un même cercueil, quelles que soient les circonstances.
Il est de coutume de couvrir les miroirs dans la maison de deuil pendant la période de Shiv'ah car la personne affligée ignore « son apparence physique et toutes les futilités afin de se concentrer sur l'essentiel qui est son âme... En voilant les miroirs, on symbolise son éloignement des regards de la société ».
Cette liste concerne une pierre de poche en forme de petit cercueil. Les pierres disponibles sont : l'opalite (artificielle), le quartz rose, l'obsidienne, l'aventurine jaune, l'aventurine verte, la pierre de sang, la larvikite.
Des bienfaits pour le processus de deuil
Ce rituel favorise aussi l'expression des émotions associées au deuil et permet de faire ses adieux. L'exposition offre également un moment à la famille pour recevoir les témoignages et le soutien des amis et connaissance du défunt qui viennent exprimer leur sympathie.
Aucune invitation officielle n'est envoyée pour des funérailles, ce qui peut être parfois difficile de savoir si vous devez être présent ou non. En règle générale, si vous voulez assister aux obsèques, vous pouvez y aller car elles sont ouvertes à tout le monde.
Jeter une rose sur le cercueil avant l'inhumation signifie que l'on donne au défunt un lien qui va rendre la séparation moins difficile, le fleurissement de la tombe prolonge également ce lien.
Shiva est la période de deuil de sept jours observée après les funérailles. Durant l'observance de shiva, les endeuillés peuvent éviter de sortir de la maison ou d'utiliser toute forme de distraction comme la télévision ou la radio.
Le rapatriement des corps des ressortissants français décédés à l'étranger se fait dans un cercueil en zinc hermétiquement clos, pour des raisons d'hygiène, de santé publique et de prévention des trafics illicites.
Bien que l'obligation de scellés soit une assurance qu'il n'aura pas été ouvert, il permet d'assurer le meilleur des accompagnements funéraires, mais également d'éviter les trafics en tous genres.
Une fois la personne décédée, le corps se transformera. Ces transformations peuvent être pénibles si l'on ne s'y attend pas, mais rassurez-vous, elles font partie du cours naturel des choses. Puisque les muscles du corps sont détendus, il se peut que le corps du défunt expulse des selles, de l'urine ou de la salive.
Il existe 4 formes de cercueil : le “parisien”, le “lyonnais”, le “tombeau” et “l'américain”. Ces formes répondent à des besoins esthétiques et correspondent à des gammes de prix différentes.
Les preuves physiques
Il existe des études qui montrent que les personnes qui sont proches d'un être cher au moment de son décès peuvent subir un changement physique ou psychologique dans les minutes qui suivent.
La mairie prévient, si elle les connaît, les personnes suivantes : Descendants (ou successeurs) des fondateurs de la concession. Éventuellement, personnes chargées de l'entretien de la concession.
En cas de concession partagée, tous les ayant-droits doivent signer cette demande. Dans le cas d'une exhumation, le corps doit avoir été inhumé au minimum 5 ans. Une fois l'autorisation accordée, l'ouverture d'un caveau funéraire doit être effectuée par une personne habilitée de l'entreprise funéraire.
L'exhumation du corps d'une personne atteinte, au moment du décès, de l'une des infections transmissibles dont la liste est fixée aux a et b de l'article R. 2213-2-1, ne peut être autorisée qu'après l'expiration d'un délai d'un an à compter de la date du décès.