L'IRM pelvienne est un examen réalisé en complément d'une échographie. L'ensemble des organes contenus dans la cavité pelvienne sont visibles (utérus, ovaires, rectum, vessie...) ainsi que les veines et artères. Elle permet de faire un bilan anatomique complet.
L'IRM pelvienne ou abdominopelvienne permet d'observer les organes abdominaux que sont le foie, l'intestin, l'estomac, le pancréas, le colon, la rate et les reins ; ainsi que les organes pelviens, à savoir la vessie, la prostate, le rectum, l'urètre, le vagin, les ovaires, etc.
L'IRM pelvienne est un examen de plus en plus prescrit pour rechercher de l'endométriose, il permet de voir certaines choses mais malheureusement pas tout et le résultat dépend beaucoup de la qualité de l'examen et de la compétence du médecin qui réalisera l'examen.
Préparation – Que faire avant une IRM pelvienne ? Une IRM pelvienne est le plus souvent réalisée avec injection de produit de contraste (Gadolinium). Nous vous conseillons d'être à jeun(ne rien manger ni boire) pendant 2 heures avant votre rendez-vous.
Le matin de l'examen :
Il est conseillé de réaliser un lavement rectal à domicile au Normacol, idéalement 1 à 3h avant l'examen si possible.
Nous pratiquons les rendez-vous d'IRM au tarif de 132 euros.
L'IRM est un examen qui donne des résultats anatomiques très précis. Les images d'IRM sont disponibles après l'examen mais elles doivent impérativement être analysées par un radiologue. Il est possible que cette analyse demande plusieurs heures, voire quelques jours.
Dans le cas d'une endométriose, l'IRM permet de détecter des kystes, des nodules ou des lésions. Elle est utilisée afin notamment de confirmer et de détailler les résultats obtenus via une échographie endo-vaginale en révélant d'autres atteintes non détectées précédemment.
Les masses ovariennes peuvent être des kystes ovariens folliculaires ou, rarement, des tumeurs bénignes ou malignes. Chez la femme en âge de procréer, la cause la plus fréquente d'augmentation du volume utérin est la grossesse. Une autre masse utérine fréquente est une fibrome utérin.
Comme tout le monde n'est pas capable de rester détendu à l'intérieur d'un tube d'irm, les études d'imagerie souffrent d'un biais de sélection ; l'échantillon ne peut pas être totalement aléatoire et représenter tous les individus ou plutôt leur cerveau. Le protocole d'étude soulève lui-même des difficultés.
Le fait de boire, manger ou fumer, fait entrer de l'air dans l'estomac et l'intégralité de l'intestin. L'air stoppant les ultrasons, certains organes ne seront assurément pas visibles, en particulier le pancréas caché par l'estomac et le côlon.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Elle permet de confirmer le diagnostic, de préciser le type de fibrome (et ses remaniements), de définir une cartographie lésionnelle très précise des fibromes, d'éliminer les diagnostics différentiels, de rechercher les lésions associées et d'orienter le choix de l'option thérapeutique.
Le but de l'examen est de diagnostiquer une lésion bénigne ne nécessitant pas d'exploration chirurgicale (8). Quand le kyste demande une exploration plus poussée, un examen avec IRM permet de poser plus précisément l'indication opératoire. Par exemple, un kyste fonctionnel nécessite un traitement médicamenteux.
Dans certains cas, la réalisation d'une IRM nécessite l'injection d'un produit de contraste (le plus souvent à base de gadolinium, un métal faisant partie des terres rares). Cette substance opacifie des éléments du corps, pour les rendre visibles sur les images enregistrées pendant l'examen.
Où se situent les douleurs pelviennes ? Les douleurs pelviennes correspondent aux douleurs ressenties dans la région du pelvis, c'est-à-dire au niveau du bas du ventre et du haut des parties génitales. Elles peuvent être légères à très intenses. Elles sont chroniques chez 11 à 20% des femmes.
Nous vous poserons une voie veineuse pour réaliser une injection de SPASFON, l'intérêt est de diminuer du péristaltisme intestinal améliorant ainsi la qualité des images.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.
Si besoin une injection d'un produit de contraste sera réalisée par intraveineuse. Une fois en condition la table d'examen se déplacera dans l'IRM afin de procéder à la prise d'images. Durant l'examen vous devrez rester parfaitement immobile et suivre les instructions de l'opérateur qualifié.
Il vous est prescrit par votre médecin traitant ou un spécialiste. Grâce à cet examen, il est possible d'avoir une vue très nette et très précise des organes se situant dans la zone abdominale et pelvienne.
Pour réaliser une IRM avec injection, deux ordonnances vous sont remises : - une pour la prise de sang (créatinine, urée) à réaliser plus ou moins 5 jours avant l'examen. Il n'est pas nécessaire d'être à jeun.
IRM : qu'est-ce que c'est ? L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.
Portez de préférence des vêtements simples (sans boucles, oeillets, fermetures ECLAIR …) et le moins de bijoux possible. Il pourra vous être proposé une blouse de soin si besoin mais ce n'est pas systématique. En effet, même si il fait froid en entrant dans la salle d'IRM, on a généralement chaud durant l'examen.
Les résultats de l'IRM sont disponibles dès la fin de l'examen en 1h mais doivent être lus par un radiologue.