En pratique les baux individuels sont indépendants : sauf mention spécifique sur les dégradations éventuelles des parties communes (que nous prévoyons dans notre module de bail individuel) il n'y a pas de solidarité entre les baux individuels.
Lorsqu'ils signent un bail unique, qui lie l'ensemble des colocataires, on parle alors de bail solidaire.
Solibail permet à un propriétaire de louer son bien à une association pour y loger une famille aux revenus modestes, par l'intermédiaire d'un contrat de location sécurisé par l'État. C'est l'association qui verse le loyer au propriétaire et qui garantit le bon entretien du logement.
Comment se libérer de cette contrainte ? La seule solution est de se faire remplacer rapidement par un autre colocataire : dans ce cas, l'engagement de solidarité prend fin dès que le remplaçant signe le bail.
Le bail solidaire vous permet de louer votre logement à des familles modestes par l'intermédiaire d'associations agréées. Le contrat principal de location est conclu entre le propriétaire et l'association. Cette dernière établira un contrat d'occupation (sous-location) avec la famille concernée.
Si un ou des colocataires souhaitent quitter le logement en bail solidaire, ils doivent avertir leur propriétaire en lui adressant une lettre de congés. Celle-ci doit respecter le même préavis que pour les baux classiques, à savoir un mois pour un logement meublé et trois mois pour un logement vide.
Pour signifier au propriétaire que l'on souhaite mettre fin à son engagement au terme prévu par le contrat de bail, il suffit d'envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception avant l'échéance de fin.
La solidarité du colocataire sortant, et celle de son garant, prends fin au plus tard six mois après la date d'effet du congé, sauf s'il est remplacé par un nouveau colocataire avant cette date. Dans ce cas précis, les obligations du locataire sortant prennent fin dès son remplacement. »
En cas de bail commun à tous les colocataires et comporte une clause de solidarité (ou clause d'indivisibilité de la dette de loyer), le colocataire qui donne son préavis reste obligé de payer les dettes de la colocation. Cette obligation s'achève à une certaine date, qui varie selon la date de signature du bail.
La première des solidarités est la défense (contre des agressions ou des oppressions), ou la vengeance, ensuite vient l'aliment ou le secours, ensuite l'entre-aide et la coopération. C'est aussi l'obligation de faire cause commune, d'agir dans l'intérêt général du groupe.
Caution solidaire : l'engagement le plus lourd
À la différence de la caution simple, lorsque l'acte de cautionnement précise qu'il s'agit d'une caution solidaire, le bailleur peut se retourner directement contre la personne qui s'est portée garante pour réclamer son dû, et ce, dès le premier impayé.
Le propriétaire peut faire constater la sous-location illégale par voie d'huissier et adresser au locataire une sommation de respecter les clauses du bail. Cela peut conduire le propriétaire à exiger l'expulsion du sous-locataire, et / ou la résiliation du bail, voire même des dommages et intérêts.
Avec un modèle de caution simple, la caution ne peut être appelée par le bailleur qu'en cas d'insolvabilité du locataire. La caution solidaire peut l'être dès le premier euro de loyer impayé. La personne qui se porte garante pour le locataire auprès du bailleur est appelée la “caution”.
Baux exclus du statut du fermage
Les règles du bail rural (ou statut du fermage) ne s'appliquent pas dans les cas suivants : Location portant sur des forêts ou des biens du domaine forestier. Location conclue pour assurer l'entretien d'un terrain à proximité d'un immeuble d'habitation (dépendance)
La loi ne prévoit d'ailleurs aucune sanction en l'absence de contrat de bail écrit. Il suffit que le bailleur et le locataire donnent leur consentement mutuel sur le logement loué et le montant du loyer pour que le bail verbal soit valable d'un point de vue juridique.
Les droits du sous-locataire tiennent dans le lien juridique qu'il entretient avec le locataire. Il ne tient aucun droit du propriétaire mais bien uniquement du locataire. Il n'a donc aucun droit direct vis-à-vis du propriétaire bailleur.
Les époux sont solidairement obligés de payer le loyer et les charges. Cela signifie que le propriétaire peut s'adresser à n'importe lequel des époux pour en obtenir le paiement ou le remboursement d'éventuels impayés.
Lorsque les locataires ont tous signé le bail, qu'ils soient concubins ou simplement colocataires, la règle est la même : un seul d'entre eux peut tout à fait donner congé et souhaiter quitter les lieux. Pour cela, il doit délivrer au propriétaire un congé en bonne et due forme.
Le colocataire partant et sa caution : Personne physique (particulier) ou morale (organisme) qui s'engage par écrit (acte de cautionnement) à payer au propriétaire, notamment le loyer, les charges et les réparations locatives lorsque le locataire ne le fait pas sont libérés du paiement des loyers et charges à la fin du ...
Si vous louez en concubinage, c'est-à-dire en union libre sans être marié ou pacsé avec votre moitié, il est préférable que vous signez tous les deux votre bail de location afin que puissiez tous les deux profiter des mêmes droits sur le logement.
Les clauses résolutoires d'un bail de location. La clause résolutoire, dans un bail d'habitation, est une sécurité permettant au bailleur de résilier unilatéralement le contrat en cas de manquement du locataire à ses obligations. Il s'agit d'une procédure très encadrée par la loi.
La caution solidaire en cas d'impayés de loyers en colocation. Avec un bail unique, le loyer est global et tous les colocataires sont engagés solidairement et indivisiblement à le payer. En cas d'impayé, chaque colocataire est responsable du paiement intégral du loyer et des charges.
Modèle de lettre pour retirer son nom d'un bail
En cas de séparation d'un couple non marié, si le bail est signé par les deux concubins mais que l'un d'eux souhaite conserver le logement, celui qui part doit envoyer une lettre recommandée à son bailleur et donner congé.
Le locataire qui quitte le logement doit donner son préavis de départ par lettre recommandée avec accusé de réception selon les mêmes règles que pour un préavis classique (3 mois ou 1 mois selon le cas de figure).
Pour protéger locataires et bailleur, la loi interdit de modifier formellement le contenu du contrat de location, même avec l'accord des deux parties. Pour introduire les changements dans le bail, il est nécessaire de signer un nouveau document appelé avenant, qui sera annexé au contrat de location initial.