Ce curieux organisme est composé d'une seule et unique cellule géante. Bien que dépourvu de cerveau ou de système nerveux, cet organisme vivant est tout de même capable d'apprendre. Ce n'est ni un animal, ni une plante, ni un champignon. Il vit dans les sous-bois depuis plus d'un milliard d'années.
Notre classe de CE2 a découvert une créature surprenante : le physarum polycephalum, plus communément appelé le blob. Cette créature extrêmement résistante, qui n'est ni une plante, ni un animal, ni un champignon, est dépourvue de cerveau, et de système nerveux.
C'est un organisme clé dans l'écosystème. Il minéralise la matière organique. C'est-à-dire qu'il mange des bactéries et des champignons et il recrache les minéraux, et les minéraux enrichissent le sol et permettent de nourrir les plantes.
Sais-tu qu'en te promenant dans une forêt de feuillus, voire dans un jardin, tu peux tomber nez à nez avec le blob ? C'est un organisme vivant d'aspect gélatineux ou compact. Dans les deux cas, il s'agit d'une seule et même cellule généralement grosse comme la main, mais qui peut devenir gigantesque.
Lorsque les conditions sont défavorables, le blob s'assèche et rentre dans une phase de dormance. Il se transforme en sclérote. Lorsque le milieu lui sera plus favorable, il sera alors capable de sortir de son « sommeil » et de se développer à nouveau.
Le blob a 3 modes de reproduction : sexuée, asexuée ou par clonage. Son allure est comparable à de la gelée. La plupart du temps, cet organisme primitif est de couleur jaune orangé, de texture gélatineuse et couvert de membranes gluantes.
Des bactéries et des champignons dans la nature, des flocons d'avoine au laboratoire (voir le tutoriel). Comment mange le blob ? Le blob absorbe sa nourriture par phagocytose, la particule alimentaire est entourée par les pseudopodes du blob et ceux-ci se referment sur la particule.
Physarum polycephalum, plus couramment appelé blob, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort.
Cet organisme indestructible n'est-il pas une menace ? Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.
Dans « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob sans jamais oser le demander » (2017), Audrey Dussutour raconte son parcours, ses découvertes, son métier.
Savoir où chercher
« Il faut chercher dans les vieux tas de bois, dans les zones humides. C'est là que l'on trouve la plupart des myxomycètes. » Il faut prendre soin de retourner les troncs au sol, car le blob pousse à l'abri de la lumière. On les vérifie un à un, patiemment.
En laboratoire, les scientifiques nourrissent le blob avec de l'avoine. Le blob en raffole, l'avoine ne coûte pas cher et il est facile à conserver. Il peut aussi manger un grand nombre de légumes mais il n'aime pas la viande.
Il est unicellulaire, il n'est constitué que d'une seule cellule. Il est intelligent, se nourrit, respire et bouge, mais n'a pas de cerveau, de visage, de membres, de poumons ou de muscles. Le blob se nourrit d'avoine, de jaunes d'œuf mais le plus souvent de champignons.
Pour commencer votre élevage de blob, vous aurez besoin de matériel spécifique, notamment une boîte de Pétri et du papier filtre. Le blob va se nourrir de flocons d'avoine et se développer sur du papier filtre humidifié. Vous pouvez vous procurer un kit d'élevage de blob pour faciliter cette expérience.
Il s'agit d'un amas de calcium sécrété habituellement par le blob, rien d'inquiétant. Comment sait-on que le blob est mort ? Lorsqu'il prend une couleur marron et qu'il ne bouge plus du tout.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
Si votre blob devient noir, cela peut indiquer un stress ou une phase de sporulation.
Le blob devra la traverser pour atteindre les flocons d'avoine. Si le blob en ressort coloré, c'est qu'il absorbe le substrat. Sur les flocons d'avoine. Les laisser sécher avant de les poser sur la gélose (pour éviter que le colorant ne se répande sur la gélose).
Le blob tire son surnom du film de science-fiction The Blob (1958) dans lequel une masse.
Le blob vit généralement dans les sous-bois, car il a besoin d'humidité pour se développer à loisir. Comment le reconnaître ? A sa texture gélatineuse. Il semblerait qu'il en existe dans tous les pays, de toutes les couleurs, plusieurs milliers d'espèces ont été recensées à ce jour.
Comme les animaux ou les plantes, le blob résulte de la fusion de deux cellules sexuées mais il existe chezPhysarum polycephalum 720 sexes différents ! Le blob se reproduit en générant des milliers d'exemplaires de son noyau ce qui lui permet de se fragmenter et de se régénérer.
Cet animal respire par l'anus ! Le blob, l'extra-média. Cet animal respire par l'anus !
Ni animal, ni végétal, ni champignon, le blob est une cellule géante. Dépourvu de cerveau, il peut se déplacer et même apprendre !
Le blob n'a pas de système nerveux, donc il ne ressent pas de souffrance ou de douleur, dit-elle. On pouvait monter cette expérience éthiquement et montrer l'effet du réchauffement climatique sans faire de mal. » De plus, cette petite éponge jaune, n'est ni allergène, ni invasive, ni toxique.