Fossé étroit, profond et sinueux qui facilite, en temps de guerre, l'accès aux tranchées parallèles ou à d'autres ouvrages. Boyau de tranchée; boyau de communication (P. Bourget, Le Sens de la mort,1915, p.
Fossé étroit et en zigzag permettant de gagner à couvert les tranchées.
Les tranchées avaient généralement une profondeur de 3 mètres. Elles n'étaient jamais en ligne droite mais étaient creusées en zigzag pour éviter les tirs en enfilade et réduire les effets d'un obus tombant dans la tranchée. Cela signifiait qu'un soldat ne pouvait voir à plus de 9 m .
boyau rouge masculin
(Vieilli) Surnom que les habitants du nord de la France donnaient aux Belges et aux Flamands. Surnom des habitants du Pas-de-Calais. (Argot) (Bourgogne) (Vieilli) Gros buveur ; pochetron.
Elle viendrait : du tempérament passionné et impulsif des Artésiens. de la ceinture de toile rouge, portée par les saisonniers des moissons ou par les soldats artésiens à partir du XVIe siècle. du XVIIe siècle au moment où les Artésiens, échappant à l'impôt sur le sel (la gabelle), le consomment sans retenue.
Les tranchées sont composées de plusieurs lignes, distantes de quelques centaines de mètres, reliées par des « boyaux » sinueux . Elles sont creusées à une profondeur d'environ 2 mètres et surmontées d'un parapet élevé avec des sacs de sable.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
gourbi. 1. Dans l'Afrique du Nord traditionnelle, habitation élémentaire, faite de pièces rectangulaires, uniquement éclairées par la porte. (Le gourbi est l'habitat des classes défavorisées.)
Un Esquimau, une Esquimaude n., avec une majuscule. -Plur. : les Esquimaux.
La bataille la plus meurtrière de la Première Guerre Mondiale. La bataille de la Somme est non seulement l'une des plus grandes opération militaire de la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi la plus meurtrière. Cette bataille de plus de 4 mois fit plus d'1,2 million de morts, blessés ou disparus.
Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux. Les intempéries et la promiscuité favorisent la prolifération des rats et des poux.
Les soldats dorment par terre, parfois dans l'eau. Ils ne peuvent pas se changer pendant des mois, ils se lavent très peu.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
Corvées quotidiennes
Pendant qu'il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l'abri des fusils des tireurs d'élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.
L'article R4534-24 du Code du travail précise que les fouilles en tranchée de plus de 1,30 m de profondeur et d'une largeur égale ou inférieure aux deux tiers de la profondeur doivent être blindées, étrésillonnées ou étayées, lorsque leurs parois sont verticales ou sensiblement verticales.
La hauteur de remblai se fait en fonction de la profondeur initiale de la tranchée. Le remblaiement se fait généralement par couches successives de 20 cm d'épaisseur. Il est important de respecter l'épaisseur du lit de pose en sable et de l'enrobage de protection de la canalisation.
Réponse. Parce que la nuit il n'y a pas de bombardement, d'assaut, etc ......
En 1790, le nom attribué au département est orthographié "Pas-de-Calais" ; il symbolise le "Channel" de la Manche, c'est-à-dire le passage entre Douvres et Calais, de la France à l'Angleterre.
L'Artois est un pays traditionnel de France et une province du royaume sous l'Ancien Régime, ayant pour capitale Arras, aujourd'hui inclus principalement dans le département du Pas-de-Calais. Les habitants de l'Artois sont les Artésiens.
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.