« Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort. »
En matière de devoirs, les chevaliers doivent protéger les orphelins, les veuves et l'Eglise. Les chevaliers doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour que ces derniers ne soient pas attaqués ou ne meurent pas de faim. L'Eglise interdit aux chevaliers de se battre le Lundi, le Samedi et le Dimanche.
Son premier devoir est de se battre pour son seigneur (son suzerain) dont il est le vassal. Il doit aussi obéir à d'autres règles : sens de l'honneur, courage, loyauté envers Dieu.
Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
Le Serment du Chevalier
1/ Tu croiras à tous les enseignements de l'Eglise et tu observeras ses commandements. 2/ Tu protègeras l'Eglise. 3/ Tu défendras tous les faibles. 4/ Tu aimeras le pays où tu es né.
L'adoubement[modifier]
Le titre de chevalier est généralement la continuité du service d'écuyer, mais tout homme d'armes ayant prouvé sa valeur au combat peut être fait chevalier (adoubé) par un autre chevalier.
un être qui cherche à ce que son action ait du sens et soit bénéfique aux autres, à ce que le monde soit un peu plus habitable. Il est important et urgent, selon lui, de remettre à l'honneur un tel engagement.
"Chevaleresse", un terme employé au Moyen Âge
Avec "chevalière", ces deux mots sont en usage au Moyen Âge. Ils ne désignent pas la femme du chevalier, non, mais bien la cavalière qui combat à cheval.
Le chevalier devait se faire le défenseur du Bien et le combattant du Mal. Satan est l'ennemi du chevalier.
Qui a le caractère héroïque et généreux des anciens chevaliers ; noble : Une âme chevaleresque.
Les qualités du chevalier idéal sont la sagesse, le courage, la générosité et la fidélité. à l'Eglise chrétienne.
Les activités du chevalier : son occupation principale est la guerre pour agrandir les terres de son seigneur et pour défendre ses terres. Lorsqu'il n'est pas en guerre, il a du temps libre pour chasser, pour participer à des tournois, pour festoyer lors de banquets (qui sont de grands festins, des repas prestigieux).
Lorsque le chevalier était pris d'une envie pressante, il se "lachait" sans scrupule. L'urine était conduite par la capote, puis par le tuyau puis arrivait dans la vessie fermée. De temps en temps, il appelait son écuyer. Celui-ci alors, vidait par terre la vessie de porc et on repartait en guerre.
Saint-Tugdual, le cloître où dorment les chevaliers.
La vie d'un chevalier est consacrée au combat. Lorsqu'il n'accompagne pas son seigneur à la guerre, il s'entraîne en participant à des tournois. Il enseigne aussi le maniement des armes à de jeunes écuyers.
Il se termine soit en 1453, avec la prise de Constantinople par les Turcs et la fin de l'Empire romain d'Orient, soit en 1492, date de l'accostage de Christophe Colomb sur le continent américain, ou encore à la mort de Louis XI en 1481.
Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.
Pour devenir chevalier, il faut être noble ou fils de nobles et avoir suivi une longue formation. Le jour de la cérémonie d'adoubement, le futur chevalier prête serment devant un seigneur et en retour le chevalier reçoit l'accolade de son seigneur.
Le terme chevalier est venu à être connu initialement au Moyen Âge comme un titre plus bas à celui d'un seigneur en titre (voir fief de haubert), mais plus tard en France sous l'ancien régime, devenue la désignation du rang supérieur de la noblesse (au-dessus de l'écuyer).
C'est l'appropriation des pratiques et qualités qu'ont adoptées les hommes et les femmes qui ont été reconnus à travers l'histoire et les cultures, comme des modèles de réalisations et de comportements face aux problèmes de leurs temps.
Dans la société du Moyen âge, les chevaliers sont avant tout des guerriers. Ils sont « ceux qui combattent » pour défendre le clergé, « ceux qui prient », et les paysans, « ceux qui travaillent ».
Le chevalier du roman courtois possède des qualités physiques ; il est fort, endurant, habile dans le maniement du cheval et de ses armes. Il montrer sa vaillance dans les joutes, les tournois, les combats en duel.
Le chevalier courtois accorde une grande place à l'amour, la "fine amor". Cet amour exige du chevalier un dévouement total aux désirs de sa dame: il doit la mériter par son obéissance, sa fidélité et par les prouesses qu'il accomplit pour elle.
Bonsoir, Les étapes de l'adoubement : L'écuyer prend un bain pour se purifier puis il met une tunique de couleur blanche ou rouge et va à La Chapelle du château pour une veillée où il se confesse auprès d'un prêtre.